La porte a volé en éclats ce jour là.
La porte de ce grand magasin.
Il se souvient,
Il faisait froid.
Et ce contexte était anodin.
Ce qu'il portait était lourd,
Autant ce que portaient ses bras que ce que portait sa conscience.
À l'extérieur c'était un homme fort, en bonne santé,
Mais son esprit était corrompu et cassé.
Son pas était des plus engagés,
Il avait la gueule de ces politiciens enragés.
Sa démarche avait l'air assuré,
Son attitude était celle d'un homme déterminé,
Mais son regard, lui, ne faisait d'écho qu'à son âme vide de garçon conditionné.
Et c'est en ouvrant la porte,
La grande porte de ce grand magasin,
Que tous les regards suppliants et emplis de terreur se tournant vers lui,
Qu'il se dit qu'il n'y aurait pas de retour en arrière,
Que faire demi-tour etait tout bonnement impossible.
Et c'est lorsqu'il appuya sur ce bouton,
Sur le détonateur,
Que ces cris explosèrent et qu'on entendit aux quatre coins du monde,
Que son coeur cria douleur.
Et le regard des personnes présentent se sont éteints,
Comme l'avait prévu ce jeune garçon,
Dans ce grand magasin.
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Au dessus des cimes @LesColombes
PoetrySalut Et oui encore un recueil ! Celui-ci portera sur des poèmes que j'écrirais pour "l'association" de poètes dont je fais partie qui publie des poèmes en groupe. (vous remarquez que mes explications sont confuses donc allez voir sur le profil @Le...
