"Un jour la joie, un jour la tristesse. Mais toujours avec le sourire."
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
J'avais eu mon examen, et ma première année en série scientifique s'était bien passée. Les vacances approchaient. On rentrait dans la dernière semaine de cours et l'ambiance était agréable. Les mots de Lamine ne cessaient de me tourmenter, nuit et jour, je réfléchissais constamment
Pourquoi a-t-il attendu si longtemps pour me le dire ? Quelle réaction attendait-il de ma part ? etc. Tant de questions qui me passaient par la tête. Cependant c'était vraiment pas le moment de cogiter, les vacances !
J'allais passer des journées entières à jouer aux cartes, partir à la plage etc ; et les nuits dans les boîtes de nuit, à faire du thé, j'avais hâte. En allant à l'école le dernier jour des cours Lamine et moi, parlions déjà de ce que nous allions faire le lendemain:
- Soubeu amoul diang ************ !
- Wakhatiko fall. Toom ay nelaaw leu.
- Dafa leerr
Apparemment j'étais pas le seul, en ce fin du mois de juin mes batteries étaient aplaties tellement l'effort fourni était énorme. Demain c'est journée dodo... cependant on allait pas dormir toute la journée, fallait trouver un programme pour la nuit.
Arrivés à l'école, tout le monde était de bonne humeur, riait, etc. Je déposais mon sac sur ma table et me retourne et là il y a Coura qui me saute dessus, enroula ses mains autour de mon cou, et resta ainsi pendant au moins 45s, et je regardais les filles qui me regardaient, certains riaient d'autre semblaient stupéfiés (Apparemment le message était passé).
Elles étaient attentives à ma réaction:
(Je sais toujours pas pourquoi dans ces genres de situations comme celle là, les garçons se font discrets, et attendent le moment adéquat pour réagir. Alors que les filles préfèrent vivre ça en live, avec les yeux grands ouverts comme si elles étaient invisibles...bref )
Ses regards là ne m'influençaient guère, mais puisque ça avait l'air hyper important pour elles, je mettais mon costume d'acteur.
Puisqu'elle me serrait solidement ( un peu trop solidement d'ailleurs) je tournais avec elle, une rotation complète de 360,00°... et de petits cris retentirent. je la déposais tranquillement au sol. Elle me regarda toute joyeuse:
- Salut toi !
- Salut, namonaleu
- Beu rawmeu ? (Sourire)
- Bayil dima rétane way, je tiens à ma vie !
- T'es pas sérieux. A +
- Ok.
Elle partait mais ne voulait pas lâcher ma main et souriait.... je voyais déjà ses copines qui la questionnaient. Je m'en allais voir mes amis aussi qui discuter encore et toujours de football. J'arrivais et me lançais immédiatement dans le débat éternel entre Messi et Cristiano.....
