Ma chère Enid

Chapitre 8 : La valise

A regarder mon plafond blanc, je suis allongée sur mon lit les bras et les jambes semi-écarté. J'ai l'impressions de fixer le néant. Un néant blanc... original. C'est vrai, tout le monde imagine le néant comme la fin donc le néant doit être noir. Mais pourquoi je me pose des questions pareil ? C'est vrai, j'ai pas que ça à foutre ! Mais là, je me rappel pourquoi je suis sur mon lit à une heure de l'après midi à fixer mon plafond. La valise. Et c'est mec aussi. Ils m'ont fait flipper. Heureusement ils ne m'ont pas suivie à la sortie du bus hier. J'étais seule, comme à mon habitude. Mais cette fois ci, cette solitude me rassurais. Je me relève et m'assois en tailleur au bout de mon lit à regarder la valise. J'ai l'impression de perdre tous repères. Je ne veut pas savoir ce que je ne sais pas et j'ai l'impression qu'on me le force. J'ai l'impression que ma demi sur morte me force à plonger dans ça vie. Putain mais quesque je fou ! Qu'es ce que je dois faire ? Ouvrir la valise ? Me débarasser de tout ? Cette histoire me saoule de plus en plus... Je prend la valise et la pose sur mon lit. Je l'ouvre et fait une pile de chaque choses. Une pile de dessin, une pile de carte postale, une pile de carnet et enfin une pile d'objet avec ce canif. Il me dérange vraiment ce truc... Quatre choses à voir. Peut-être quatre indices ? Je prend les cartes postales et commence à les examiner une par une. La première date de 2013, elle avait 16 ans et celui qui l'écrit est Martin. Je me rappel de lui, c'était son meilleur ami du collège mais il n'est pas allé dans son lycée. La carte vient de Saint-Tropez et raconte ses vacances et qu'il à hâte de la revoir. Raté. Dans mes souvenirs, ils se sont perdu de vue. Rien d'interrésant, je passe. Je l'a pose dans la pile « carte pas intéressante » à première vue bien sûr. Ne pas s'arréter sur la première impression. La deuxième vient de Valence en Espagne et date de 2010, encore plus vieille que l'ancienne ! Elle était au collège c'est pas intéressant. Je la lis tout de même et voit que c'était son amie Sarah qui lui faisait de gros bisou sous le soleil d'Espagne, Hasta Luego ! Aucun souvenir d'une Sarah je ne devais pas la connaître. Et de toute façon il n'y à rien d'intéressant. Je m'arrête un instant et réfléchi. C'est comme même génant de fouiller comme ça dans ses affaires... Et ça ce fait pas même si on est demi sur. En plus elle est morte c'est glauque. Mais la lettre... Je continue mais si je trouve rien je laisse tomber. Je continue, de carte en carte . Ses amis, nos grands-parents, ses grands-parents aussi, ses amoureux... J'ai droit à tout le monde. Elle était vraiment aimée de tous. C'est pour ça que ce n'est pas logique qu'on les tuée, tout le monde l'aimée. Je continue lasse jusqu'à ce que je tombe sur cette carte de 2016 qui date de mars deux mois avant ça mort. Et la personne qui l'a écrite s'appelle Luna?! Elle lui dit que ses bisous lui manque et penser à ces vendredis soir auprès d'elle dans leur café la rends nostalgique. Non, ça peut pas être LA Luna que JE connais. Après tout, on était déjà au lycée, des cafés il y en a pas 36 dans le quartier et la carte vient de Chamonix et Luna nous a déjà dit qu'elle y allait tous les ans car son oncle tient un chalet la-bas. Je suis encore plus paumé qu'il y a une demi-heure. Si c'est vraiment elle, pourquoi m'en a t'elle jamais parlé ? Leur relation avait l'aire intense vue la carte mais, elle est avec Thomas. Après tout la besexualité existe donc pourquoi ce poser cette question. Mais elle n'était la nulle part aux événements d'Astrid. Même pas de condoléance. Ca me met dans une rage. Et je me rend compte que je ne connaissais vraiment pas Astrid enfaite.

Hellooooooo!!! Comment on se retrouve pour la rentré? Ceux chapitre fait vraiment avancer l'histoire et on va bientôt se retrouver dans le cur du sujet (trop hate !🤗). J'espere pouvoir tenir le rythme avec le lycée et tout mais je penses que ce sera possible et sur ceux à la semaine prochaine.

Xoxo💜🌙