"love was a funny thing like that, so often found in unexpected places"
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J'ignore le monde et ses soucis autour de moi, j'oublie pour un temps mes pensées éphémères, porteuses de trouble, pour ne me concentrer que sur toi.
Toi et tes cheveux dorés comme les champs de blé cascadant gracieusement sur tes épaules droites que j'aimerai tant caresser, tant prendre dans mes mains. Toi et ton visage qui rayonne de joie et qui me fait soupirer de plaisir, un plaisir unique qui ne s'éveille que lorsque je te vois. Toi et tes yeux de couleurs verts émeraudes, deux joyaux de toute splendeur qui ne cessent de m'hypnotiser, deux portes qui accèdent à des secrets bien gardés de ton âme que j'aimerai tant connaître. Toi et tes lèvres charnues, pulpeuses, maquillées d'un rose naturel et qui a le don de me faire perdre la raison lorsque ces deux fameuses lèvres coordonnent leurs travails pour former un sourire, sourire ravageur qui me brûle l'esprit, qui attire mon regard et qui crée des milliers de papillons dans mon estomac.
J'entends alors ta voix, ce son mélodieux qui berce mes nuits et qui apaise mes peurs, qui me rends bien plus que joyeux et qui me donne encore envie de vivre, vivre pour t'entendre, t'écouter, prendre plaisir à admirer cet unique son qui sort de toi, seule être à capturer mon cœur.
Mon cœur justement, bondit dans ma poitrine en t'entendant éclater de rire. C'est un pur rire de joie, d'un bonheur dont tu sembles être la seule à en connaître véritablement le sens. Apprends moi, apprends moi s'il te plaît, à t'égaler et à me sentir comblé dans ce bonheur car il n'y a que toi qui puisse m'apprendre. Il n'y a qu'avec toi que je retrouverai ce bonheur et cet état d'euphorie, d'insouciance. Et il n'y a qu'avec toi que je me sens prêt à découvrir et à partager tout cela.
Peu à peu, ton rire se fade mais au fond, je l'entends toujours raisonner contre les parois de mon esprit, une mélodie dont je ne pourrais me lasser d'écouter et d'apprécier.
Et je me permets de croire, de penser, de rêver, qu'un jour nous pourrons enfin être seuls, qu'un jour le monde nous laissera enfin en paix et que nous pourrons enfin partager la même joie, cette même euphorie dont tu es victime en cette douce soirée estivale.
Mais la réalité me rattrape bien trop vite, trop vite pour formaliser mes espoirs qui s'évaporent aussi vite qu'ils étaient apparus.
L'espoir.
L'espoir de pouvoir te dire sans bégayer, sans perdre mes mots, sans que mon cœur dérape, à quel point tu es belle, que les imperfections dont tu es victime et dont tu te plains ne te rendent qu'un peu plus parfaite et plus unique que le reste du monde, à quel point ta voix m'enchante, m'étoudit et continue de me faire espérer. Continue de me faire croire, de me faire penser qu'il est possible qu'une étincelle s'illumine entre toi et moi. Qu'il est possible qu'un jour, nous puissions partager le même bonheur, la même dévotion l'un envers l'autre.
Qu'il est possible qu'un jour, je puisse te répéter sans cesse et sans me fatiguer, à quel point je t'aime et que cet amour n'a pas de limite lorsque mes pensées et mon corps tout entier se tournent vers toi.
