Chap 19

152 9 0
                                    

"Je ne comprends pas ce qu'il lui arrive. Il est vrais pour l'instant, il change énormément de comportement mais de là à être lunatique à ce point... Se rends-t- il compte de ce qu'il vient de faire ?"

--- Chambre de Sulivan ---

J'avais enfin retrouvé ma liberté. La première chose que je fis fut de constater les dégâts causés sur mes poignets. Je leva l'un d'entre eux au dessus de moi et l'observa. Il était mauvâtre et à certains endroits, on pouvait apercevoir la trace de ses ongles plantés dans ma peau. J'avais mal, très mal. Mais qu'est ce qu'il lui prends? Sulivan releva la tête. Il ne pleurait plus. On resta dans cette position, statiques, une bonne minute. Il pencha ses lèvres vers les miennes mais en vain, je le repoussa. Je me dégagea de son emprise et m'en alla vers la salle de bain. J'ouvris la porte, avança vers l'armoire au dessus de l'évier et l'ouvrit. Je chercha quelques secondes avant de trouver une crème qui semblait guérir ce que j'avais. Je réussis à l'ouvrir et appuya sur le tube pour faire sortir un peu de la préparation sur mon poignet. Je l'appliqua sans trop appuyer de peur de me faire plus mal encore. Un bruit me fit sursauter. Celui de la clenche de la porte que j'avais refermé derrière moi. J'ignora. Je continua de masser mes poignets. Une main se posa sur mon épaule droite. Je la reconnu directement. Je souhaitait ne pas le voir mais je savais plus que quiconque qu'à la seconde ou mes yeux croiseraient les siens, l'envie de tout oublier, de l'aimer serait plus forte que tout le reste. Il me caressa les hanches, baissa la tête et son souffle chaud me chuchota quelques mots à l'oreille.
"Je me déteste."
Je ferma les yeux et serra les poings. Je ne voulais en aucun cas céder. Il releva la tête et fis demis tour vers la sortie. Il ouvrit la porte et posa son pieds hors de la pièce.
"Attends"
Je n'avais pas su lui résister. Je sais pas si en fin de compte je m'en veux ou pas. Il avança vers moi. Il se stoppa. Nos corps n'étaient plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Je ressentit la chaleur de son souffle dans mon cou. Je fixais le sol comme si regarder ailleurs me brûlerait les yeux. Il regarda mes mains. Les pris dans les siennes et en leva une d'elle. La situation de mes poignets s'était déjà bien améliorée. Ce n'était sans doute que mon sang qui avait eu du mal à passer.
Sulivan : Pardonne moi Zoé. Je... je suis horrible je mériterais de mourir...
Il hésita un instant et pris mon visage entre ses mains.
Sulivan : Désolé. Je m'en veut terriblement. Je.. (il soupira) Je t'aime.
Zoé : Embrasse moi.
Il afficha un regard d'incompréhension.
Sulivan : Quoi..?
Zoé : Embrasse moi.
Il ne se posa pas plus de questions et s'exécuta. Ses lèvres se posèrent sur les miennes et un feu d'artifice explosa dans mon ventre. Je leva les mains vers son visage. J'en passa une dans ses cheveux et l'autre dans son cou. Je ne peux tout simplement plus me passer de lui. Mais malgré ça, d'un coup je cessa baissant la tête. Je le contourna et frôla une dernière fois sa main avant de sortir de la pièce. Sulivan resta la. Sans bouger dans l'incompréhension la plus totale. Il n'essaya pas de rattraper sa petite copine. Pour lui, elle avait déjà fais preuve de beaucoup de dévouement en le laissant profiter encore et encore de ses lèvres. Je descendit en bas, attrapa ma veste et mon sac par la même occasion, et sortit. Il ne faisait pas encore noir. Je réfléchis. Ou pourrais-je aller ? Je me rappela, les premiers jours, avec Sulivan, nous étions aller au parc. Celui à 5minutes à pieds. Je décida donc de m'y rendre pour laisser mes pensées s'envoler dans le vente frais du soir. Je m'assis sur un banc dans le parc désert et alluma mon téléphone. J'avais six nouvelles notifications messages. Un de ma maman me demandant des nouvelles, quatre de Sulivan s'inquiétant visiblement de mon absence et un d'un certain 6000. Je décida d'ouvrir celui-là. C'était la radio.
"Bonjour Zoé. Nous sommes terriblement désolés mais nous nous sommes trompés dans le numéro de téléphone du gagnant des places pour la Thaïlande. Navrés, nous étions contraient de te les reprendre et de changer. Encore désolés, la radio."
Je n'en revient pas une seconde. C'était la goutte faisant déborder le vase. Étrangement, seule de la tristesse intérieur se fit ressentir. Je ne pleurait pas, Je me refusait de pleurer. Pourquoi tout ce genre de chose n'arrive qu'à moi ? Sulivan...
j'ouvrit le message de maman pour la rassurer quand je sentis une présence à côté de moi.
----
Merci d'avoir lu le chapitre 19 :)
Comm et vote ca me fait grave plaisir <3
S

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Sep 12, 2017 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Sulivan in belgium /w Sulivan GwedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant