Le journal d'Emilie Goodend

Écrit par moi. Pour R.L et F.M .

Prologue:

La fin. Allongée sur mon lit, les yeux dans le vide, je souffrais. Depuis maintenant 3 ans je luttais en silence. Un bruit, je me retourne, un médecin, mes parents en pleurs : La fin. Je m'appelle Emilie et je vais mourir dans quelques heures d'un cancer, d'une putain de leucémie. Je devrais être anéantie, mais pourtant, je ne le suis pas. Finie la souffrance et les chimiothérapies! Bref, j'écris dans ce carnet pendant les dernières heures de ma vie. Je m'appelle Emilie Goodend, j,ai 15 ans, et je vais raconter ma merveilleuse petite-vie ici.

Chapitre 1: Journal d'Emilie Goodend

flash back ( 17 avril 2011)

Je me réveilla avec la plus grosse douleur au ventre que je n'avais jamais eu. Encore et toujours cette douleur qui persistait chez moi. Mais je ne disais rien à ma mère, elle ne devais pas savoir. Elle ne devais jamais savoir que mes bras et mes jambes étaient couverts de plaques bleuâtres et que chaque jours depuis 1 mois je souhaitais mourir tellement mon corps me faisait mal. Ma mère ne devais se rendre compte de rien, je ne voulais pas qu'elle s'inquiète. Elle avait déjà assez à faire avec mon frère insupportable qui se retrouvais au commissariat pratiquement chaque semaines. Alors je souffrais, en silence. Je me leva de mon lit, 6:45 affichait mon réveil. Une boule au ventre, je tenta de me préparer, en vain. Je tenta de choisir une tenue, je ne puis pas, ma tête tournait. La douleur était plus forte que jamais. Je ne pouvais plus respirer, je manquais d'air. La panique. J'essaya d'appeler ma mère , je ne pouvais vraiment plus tenir, mais aucun son ne sortit de ma bouche. Mes yeux se fermèrent brutalement et je m'évanoui de douleur.

Lorsque je me sentais mieux, j'essaya d'ouvrir les yeux. Le son ''bip...bip.....'' parvenait à mes oreilles. Et alors la douleur resurgit, moins forte que tout à l'heure. Je réussi enfin à ouvrir et mes yeux et observa mon environnement : je me trouvai dans un lit blanc. Je ne puis distinguer autre chose, tout était flou dans ma tête. J'observa mon bras, je vis alors une chose plantée dedans, mais qu'est-ce que c'était que cette chose. Un tube le reliait et... Ooooh non... Voilà ce que c'est, une perfusion! Je me trouvais dans un hôpital! Je reprit tout de suite mes esprits et me releva brusquement du lit. La porte de la chambre était entrouverte. Je regarda et vis alors ma mère qui parlait à un médecin, apparemment le médecin annonçait une mauvaise nouvelle. J'observa de plus près. Des pleurs. Une tristesse immense qui envahit ma mère à ce moment là. Elle tourne la tête, le médecin s'excuse, elle pleure de plus belle. Mais que se passait-il? J'allais mourir? J'observai encore ma mère dans l'entrebâillement de la porte. Elle appelai des gens, mon père et mon frère manifestement. Mon père était souvent en voyage, d'ailleurs en ce moment, il était au Mexique.

Après ses appels ma mère se dirigea vers ma chambre, les larmes aux yeux. Son regard. Il était si inquiet, elle avait l'air anéantie. Je ne l'avais jamais vu comme ça... Je me rallongea dans mon lit et ferma les yeux en attendant qu'elle arrive. Je détestais l'hôpital, les tenues qu'il donnent laissent voir votre cul quand vous vous retournez, les infirmières sont exécrables... Bref. Ma mère entra dans la chambre en poussant doucement la porte, elle s'approcha de moi, je continua de faire comme ci je dormais, elle poussa une mèche de mes longs cheveux bruns et observa mon visage. Elle retenu un sanglot. Ce sanglot me touche en plein coeur, elle était désespérée. Ne pouvant garder les yeux ouverts plus longtemps, je me tournis vers elle et de ma faible voix j'entrpris de demander:

« Que se passe-t-il maman..? »

Elle m'observa et me caressa le front du paume de sa main. Je l'observa également, et dès que mon regard plongea dans le sien, des larmes coulèrent sur ses joues. Je reposa alors ma question, un voile d'inquiétude dans la voix. Cette fois ci,elle ne pus dire qu'un faible: « je t'aime ma chérie »