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J'ai une affreuse douleur à la tête.
Comme si ma tête se trouve dans un broyeur.
Bref, j'ai mal au crâne.

J'ouvre les yeux, mais je ne vois presque rien, je me les frotte et constate que je ne suis pas chez moi.
Je me souviens ensuite d'avoir dis à Jonathan que j'allais récupérer le courrier, je me rapelle donc de l'avoir pris, et là, trou noir...
À, quoi que si, je me souviens de cette vague d'énergie me renverser...
Mais d'où provenait elle ?

Je m'assis sur le lit et observe la pièce.
Elle était sombre, il n'y avait aucunes couleurs, et je ne verrais sûrement rien si il n'y avait pas cette vitre au plafond qui laisse entrer la lumière.

Au fond, dans un coin, caché dans l'obscurité de la pièce, j'aperçois une silhouette qui se rapproche peu à peu de moi.
 
- Prenez ça, vous devez avoir mal à la tête.

Je tend la main et l'homme y dépose un comprimé de ce qu'il me semble être un cachet d'aspirine.
Mais par précaution, je ne l'avale pas.

- On a besoin de vous, jamais je ne me permettrai de vous empoisonner.

Je le regarde dans les yeux.

- Vous êtes le Monsieur un peu bizarre qui me regardait bizarrement ? Hier ou tout à l'heure, je sais même pas quel jour on est...

Il toussota.

- En quelques sortes...

Je me mors la lèvre inférieur et profite du silence pour le décrire, il était plutôt grand, avec de cheveux châtains, il à la peau blafarde, et pourtant il est si beau.
Sous son simple tee-shirt noir on peut apercevoir ses muscles bien dessiner, que ça soit aux bras, ou au ventre, égalité.
Il semble avoir mon âge et pourtant il a des muscles comme un homme d'une trentaine d'années qui s'entraîne depuis l'anté christ.
Je le regarde ensuite dans ses yeux bleu, c'est d'ailleurs très étrange, une fois encore, son iris est de différente couleur.

Je l'observe, il a le regard trouble comme si il allait pleurer, mais il me fixe en fronçant les sourcils.
Je sais pas si il est triste ou énervé.

Pour briser par la suite ce silence qui devient gênant, je lui demande hésitante :

- Hum, où suis-je ?

- Toujours à Chicago.

- C'est déjà ça...

- Et, hum, vous avez dis, avoir besoin de moi. Pourquoi ?

- C'est une longue histoire et...

Il n'eut pas le temps de finir qu'une femme super joyeuse entre a toute vitesse dans ce que je peux appeler une chambre.

- Salut Nath !

- Holly !? Demandai-je avec étonnement.

- Et non, loupé !

Elle rigole.
J'aurai jure que c'était elle, elle a la même taille, les mêmes cheveux, le même sourire joyeux... et pourtant... mais j'avoue que le visage de cette intrus est plus creusé, mais la ressemblance est troublante.

Elle me tend ensuite sa main pour que je la lui sert, ce que je fais.

- Je m'appelle Mira.

- Lyanna...

- Ouais je sais ! Très joli prénom d'ailleurs.

Elle s'arrête puis reprend.

- Je vais vous laisser dans ce cas...

Elle part aussi vite qu'elle était arrivée.
Quelle vitesse !

- Nath ? Comme Nathan ?

- Non.

LYANNA - L'héritièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant