Unseen

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C'est une sensation assez étrange mais douloureuse. Vous connaissez tous.

Je suis amoureuse, ou j'ai des sentiments plutôt. Elle s'appelle J.L. .Elle est en terminale. Elle est dans mon lycée, à l'internat à l'étage au dessus du mien.

Je l'ai rencontrée quand elle faisait sa "rentrée" à l'internat. Je me souvient : elle était dans la cour du collège avec d'autres amies. Je l'observait depuis la cour du lycée. Je l'ai vue débarquer vers son groupe d'amies toute joyeuse, en dansant presque. Elle avait ses lunettes rétros stylées, un débardeur blanc et un pantalon crème. J'ai aussi remarqué qu'elle avait la même valise que moi : une Eastpack grise.

Elle était vraiment heureuse d'être là, au contraire de moi, seule sans amis et loin de chez moi. Dès que j'ai posé mon regard sur elle, je me suis tout de suite dit "elle à l'air trop cool et sympa ! J'aimerai être amie avec elle" Mais je me suis vite rendu compte que notre amitié resterai au point mort : J'étais en seconde et elle en terminale. Je m'en suis rendu compte quelques jours après notre arrivée.

Tout au long de l'année, j'ai tout gardé pour moi. Je pratiquai "l'admiration secrète". Je laissais entendre des "elle est belle" ou "elle est trop stylée". Je n'en parlait à personne. Personne ne pouvait comprendre ce qu'il se passait ou bien même ce que j'éprouvais envers elle.

C'était une étrange chose : dès que je la voyais, je la regardais. J'ai pu constater qu'elle était très populaire, aimé de tous et avait beaucoup d'amis. Amis. Je n'en faisait pas partie. A vrai dire, je n'ai jamais essayé de me rapprocher d'elle. C'était quelque chose de nouveau pour moi. Je n'avais jamais fait ça avant. Et, par peur et manque d'expérience, je n'ai pas osé ; ni tenté.

Je vouais comme un culte à cette fille. Son style m'inpressionnais. Elle avait une belle poitrine. D'ailleurs, en été, elle descendait souvent avec un marcel blanc. Il mettait bien en valeur celle-ci. J'aimais bien sa façon de parler : elle n'avait pas de filtre, elle parlait librement. Elle parlait parfois avec ses amie, nombreuses amies ; dont la fille d'une ancienne prof d'SVT. Et elle blaguait tout le temps. Elle me faisait souvent penser à mon amie Lola. Simple, heureuse, joyeuse et décomplexée. J'ai remarqué qu'elle prenait le train à Langon, ça veut dire qu'elle habiterait pas loin de chez moi. Donc j'ai des chances de la croiser dans la rue.

Deux semaines avant la fin des cours, ces sentiments se sont amplifiés, et un sentiment de solitude amoureuse s'installa dans mon esprit. Les deux "choses" s'entrechoquèrent, et la tristesse prit le relais. Un soir, j'ai du m'isoler pendant 2 heures pour pleurer. Cela à commencer à être très très dur à ce moment là. J'ai commencer à en parler à certaines de mes amies. En réalité, je parlais plus de la solitude que d'elle. J'ai essayé de la trouver sur Instagram, mais rien.

J'ai remarqué qu'elle était en couple, avec une autre fille qui est aussi à l'internat en terminale. Je crois même qu'elles sont dans la même classe. C'est la que ça à commencer à être dur, dur de les voir ensemble, dur. Juste dur. Je les voyais passer ; rien que de les voir me donnais envie de pleurer.


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Voilà. Je décide de poster un texte en premier. Ce texte me tient à cœur, et sachez que c'est une histoire vraie. Depuis, J. n'est plus au lycée. Elle à son BAC, et moi j'y suis encore. Je vais mieux, je vous rassure. Mais je repense souvent à elle. Finalement, je l'ai trouvé sur Instagram.

Love, Christie_


Christie is writingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant