La Lettre

Chapitre 2

Della

C'est dimanche. J'ai fini par demander l'aide de Molly le genre d'amie que tu appelles pour défaire des cartons mais pas tu appelleras le jour où tu divorceras. Il fait aussi chaud qu'hier et je porte une combinaison fluide sans manche blanche avec de grandes fleurs imprimées dessus. J'ai opté pour un messy bun simple et rapide. Moll, elle a fait un chignon sophistiqué que même dans mes rêve je n'aurais pas imaginé. Elle porte un pantalon gris clair taille haute avec un T-shirt jaune avec comme inscription "I don't ask you why, so shut-up". Pourquoi un tel chignon et un habillement aussi décontracté? Je vous le demande. Encore que, je pourrais le demander à Lind, mais depuis qu'elle me cache quelque chose au sujet de Cam et elle, je ne veux plus vraiment l'appeler. Moll, est une super aide et on avance vite. Mon appartement est à Los Angeles, un cadeau de mes parents pour la fin de mes études, en centre ville. Les mrs sont blanc ce qui donne un effet lumineux et c'est un quatre pièces et demi assez spacieux. Au fil des heures ont travail et à quatorze  heures, je peux prétendre faire une fête ici. Tout n'est pas parfait mais d'ici demain tout sera prêt. Tout est fait, apart une chose : Cam. Moll et moi sommes allongées sur les deux transats bleu et blancs dehors. Elle prends du jus d'orange, moi un thé froid. Au bout de trois minutes de détente, je tourne m'a tête vers elle et dit :

-Tu ne saurais pas où Tom est passé? Je voulais qu'il prennent mon courrier

-Dell, on est dimanche.

Je regarde mes pieds. Il fallait bien que je commence par quelque chose. Mieux vaut aller de but en blanc. Au moins, je n'aurais pas l'air stupide:

-Qu'est-ce qui se passe entre Cam et Lind. Elles se sont disputées?

-J'en sais rien. En faites ça fait des semaines que j'ai pas vu Cam

-Et tu n'as pas son adresse, son numéro....

-Je t'ai dit que je n'en ai aucune idée et que ça fait longtemps que je ne l'ai pas vue.

Elle sirote sa boisson avec l'air exaspéré. Je sers les dents. C'est quoi son problème? Histoire de mettre fin au malaise je dit:

-Bon, je dois finir tu m'as bien aidée mais tu peux rentrer il reste peu à faire.

-J'allais y aller de toute façon.

Elle enfile ses baskets, marche jusqu'à la porte. Je lui ouvre et lui souris quand même pour lui dire au revoir. Mais elle regarde le sol et dit simplement:

-Je te promets que je ne sais rien vraiment.

-D'accord.

Je prends l'air clame et posé mais intérieurement je me pose mille question. Elles l'ont peut-être tué, dissimulé son corps et maintenant tout le monde doit garder le secret? Je n'en sais rien. De toute façon je suis fatiguée de penser à ça. On a grandi maintenant. Si elle est partie c'est son choix. Si elle s'est fâchées avec les autres, elle aurait essayé de me contacter, c'est logique. Je ne peux pas courir après elle. Dommage tout de même, je demanderais tout de même à Ann-Lau, en quelque sorte la leadeuse, si elle ne sais pas où est Cam, tant pis pour cette dernière. Finalement, mon nouveau chez moi est complètement rangé à quinze après encore une heure de rangement intensif. Le traiteur arrive dans une heure et tout est sous contrôle et j'ai de vielles décorations donc mes affaires mais cette fois au lieu de m'allonger au soleil, je me laisse tomber lourdement sur  le doux tissu de mon canapé et j'allume la télé. C'est parti pour un épisode de Desperate Housewives. Je pense même à prendre un chat. J'adore cette ambiance, avoir ma vie, mon appartement.

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Lundi

Je passe une robe simple, blanche avec des épaulettes dorées. Une messy braids simple en guise de coiffure, make up et je suis prête pour ma fête slash celle de Lind. C'est à onze heures qu'arrivent les premiers invités. À midi, mon appartement est remplis de gens qui m'embrasse et me disent que je leur ai manqué. Lind arrive avec une ravissante robe bleu clair avec une ceinture dorée. Il y a de la musique, tout le monde mange, boit et discute. Cam, presque comme je m'y attendais n'est pas là. Ann-Lau porte un toast en disant tout ce qu'on m'avait déjà dit, qu'on était heureux de mon retour, bla bla bla. Je vais dans la salle de bain pour remettre une couche de rouge à lèvre. Pendant que j'en étale sur ma lèvre inférieure Ann-Lau entre et me sers dans ses bras:

-Je n'ai pas pu te parler seule à seule depuis que tu est arrivée.

Je hoche la tête, que faire d'autre?

-J'espère que tu passe un bon moment Ann-Lau.

-Oui oui

Je ne peux pas m'empêcher de lui poser la question de lui poser la question:

-Où est passée Cam?

Elle écarquille les yeux et tourne la tête. On garde le silence mais comprenant que je m'impatiente elle dit:

-Elle est partie il y a un an?

Je penche la tête et ouvre la bouche. Je suis étonnée et à la fois sceptique. Franchement, je n'y croyais qu'à moitié à son histoire de voyage. Je lui fait un sourire et sort en me massant les tempes. Je suis envahie par la musique et le brouhaha des discussions.  J'abandonne, comme je l'avais décidée hier. Je regarde autour de moi et je suis réaliste : je ne pense pas que quelqu'un finira par me dire la vérité mais si Cam voulait me voir où garder contact avec  moi elle l'aurait fait. J'oublie cette histoire et me mets à danser dans mon salon devenu une piste de danse. Tout d'un coup ça sonne à la porte, je ne l'entends pas tout de suite, mais la personne qui attends dehors multiplie les sonneries. Quel impolitesse!  Comme je m'y attendais c'est Tom. Il n'a pas changé depuis hier. Avant de dire quoi que ce soit, il se penche de côté pour voir d'où vient le bruit. Il sourit en voyant les gens danser. Je me penche moi aussi pour qu'il revienne à son but premier me donner mon courrier. Il dit:

-Tu sais, il y a peu de facteurs qui donnent les lettres directement chez les destinataires.

Je lève les yeux au ciel

-Entre, mais donne moi mon courrier et n'oublie pas que tu as une tournée à finir.

Il hoche la tête, le sourire aux lèvres et avant que je ne m'écarte, il s'est déjà faufilé à l'intérieur et danse déjà. S'il se fait virer ce ne sera pas ma faute. C'est une faute ce qu'il fait. Et puis après tout tant pis. C'est ma fête alors je dois m'amuser. Avant, j'ouvre mon courrier. N'ayant pas vu Cindy et étant donné qu'elle ne m'a envoyé aucun e-mail, ni texto j'espère qu'elle m'a envoyé une lettre. Mais je tombe sur autre chose. Papier banal, avec un crayon à papier mais un contenu..inattendu. Rapidement, je m'enferme dans ma chambre pour lire la lettre. Je m'assois sur mon lit dressé et tiré à quatre épingles et je lis.

Je sors de ma chambre à la volée, vais au milieu du salon pour trouver Ann-Lau. Je lui dit:

-Hypocrite.

-Quoi? Je n'entends pas, elle montrait son oreille du doigt.

Je décide de crier pour le lui dire, ma voix serait couverte la musique mais je ne pouvait pas imaginé qu'elle couperait carrément la musique.

-HYPOCRITE

Le temps s'arrête subitement. Tout le monde nous regarde. Je ne peux plus reculer.

-Pardon?

Je lui jette la lettre et j'attends qu'elle la lise. Je ne lui en veux pas pour ce qu'il y a dedans mais pour ne pas m'avoir dit la vérité. Je jette aussi des regards à Lind et Moll qui suivaient la scène avec insistance.

-Sobacos!!!!!!!, dit Ann-Lo.

Elle provoque quelques rires. Elle a toujours voulu parler espagnol mais il faudra bien que quelqu'un finisse par lui dire que sobacos signifie aisselle. Je pose ma main sur ma figure attendant une réponse.

-Tu ne peux pas réagir comme ça. C'est vrai il y a des choses qu'on ne t'a pas dite mais qui voudrais rester en contact avec elle.

Elle dit ces mots avec un profond dégoût et me regarde d'un air plein de mépris.

-Je n'en sais rien, vu que personne ne veut rien me dire.

Je prends une voix calme et posée mais mon cœur fait des bonds. Je sens le regard des tous les invités sur nous.

-Réfléchis, si elle était vraiment qui tu croyais elle t'aurais envoyée cette lettre plutôt.

Elle jette chiffonne la feuille et la jette sur moi. Elle continue:

-Elle a juste besoin de ton aide là. Pourquoi, elle ne t'appelle pas, hein?

C'était dur à avaler mais tout ce qu'elle dit était vrai. Tom file en vitesse comme si il se rappelais qu'il a un boulot. Je regarde autour de moi et me sens ridicule. Dans cette lettre il y a ce qui est arrivé à Cameron, où en tout cas une partie et c'est pas joli à lire. Mais bon, après tout Ann-Lo marque un point : c'est sa faute et son problème.