35• Love will remember us

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PDV Johnny

Samedi, 12h30, j'arrive chez mes parents et la bonne odeur de dinde est la première chose que je sens. Ma mère est dans la cuisine je la salue mais j'entends une voix féminine dans le salon combinée à celle de mon père.   Je pénètre dans la pièce et qu'elle ne fut pas ma surprise en découvrant la propriétaire de cette voix familière.

"Iris ?!"

Mon père se retourne et m'enlace mais je ne le serre pas en retour, ça doit être encore un de ses coups tordus.

"Tu n'as pas l'air heureux de voir cette charmante Iris fiston"

"Bien-sur que si papa"

Un faux sourire en direction des deux se dessine sur mon visage.

"Je vais vous laisser les jeunes"

Mon père part aider ma mère et nous nous retrouvons seul dans le salon. Le silence pèse et rend l'air presque irrespirable.

"Johnny ?"

"Je comprend pas à quoi tu joues Iris"

"Ton père m'a invité, je l'ai croisé la dernière fois aux courses"

"Tu aurais dû refuser"

"À table les enfants !"

Ma mère fait son apparition dans la pièce avec un plat à la main coupant court à notre semblant de discussion.

******

Après un début de repas quelque peu gênant, le naturel a reprit le dessus et Iris et moi nous étions quelque peu réconciliés. Mon père semblait satisfait de nous voir discuter "comme au bon vieux temps" disait-il.

Nous sommes à présent dans le salon en train de discuter. Mon telephone vibre et j'espère qu'il s'agit de Taylor... Elle ne pas parlé depuis presque une semaine. Je vois son nom s'afficher:

"Viens chez moi ce soir beau brun et une réconciliation sera peut-être envisageable."

Mes parents ainsi qu'Iris me fixent, peut-être que j'ai souris sans m'en rendre compte, quel con.

"Je dois y aller"

"Tu as vu la tempête qu'il y a dehors Johnny ?"

Ma mère ne peux pas s'empêcher d'être protectrice. Je me lève pour aller à la fenêtre sous le regard d'Iris.
Effectivement, le vent fait trembler les arbres et la pluie est inarêtable.

"Il est déjà 21h30 maman, je dois y aller"

"Non vous devriez dormir ici ce soir"

Iris reste silencieuse et se contente d'écouter notre dispute sans donner son avis.

"Iris, dis lui que tu dois y aller"

La blonde s'apprête à parler mais mon père l'en empêche en prenant la parole:

"Vous restez ici ce soir, point. Il y a  encore ta chambre pour que vous y dormiez"

Je me lève et lance un regard noir à Iris qui décide de parler enfin.

"Je dormirais dans la chambre de ta sœur"

******

Nous sommes dans ma chambre d'adolescent, cela fait un moment que j'y ai pas dormi. Seule la petite lampe de chevet nous éclaire.
Iris est assise en tailleur sur le bord du lit alors que je suis allongé en train de lire un livre. Elle me fixe ce qui m'empêche de me concentrer sur ma lecture. Elle se lève soudain et se dirige vers mon étagère remplies de bouquins. Elle rit et revient avec un conte, La petite sirène de Andersen.

"Tu peux me le lire ?"

"Tu te fous de ma gueule la ?"

"Pas du tout"

Elle le pose se mes genoux et se cale contre moi.
J'ouvre le livre et commence la lecture.

"Bien loin dans la mer, l'eau est bleue comme les feuilles des bluets, pure comme le verre le plus transparent, mais si profonde qu'il serait inutile d'y jeter l'ancre, et qu'il faudrait y entasser une quantité infinie de tours d'églises les unes sur les autres pour mesurer la distance du fond à la surface."

Je sens sa respiration de plus en plus forte, elle ne va pas tarder à s'endormir. Je pose alors le livre et caresse sa joue. Elle ouvre les yeux et vient déposer un bref baiser sur mes lèvres. Je continue et l'intensifie. Elle se retrouve assise sur moi, les jambes autour de ma taille. Nos respiration s'emmêlent, mes pensés ne sont désormais orienter que vers elle. Son parfum m'enivre et son corps m'affole. Je fais glisser son T-shirt, lui enlève et elle retire seule son jean qu'elle balance sur le sol. Ses mains se baladent sur mon torse nu.

"J'en ai de la chance Johnny"

~ ~ ~ ~

Je suis haletant, en sueur lorsque que je me réveille. Je regarde automatiquement autour de moi, je suis bien dans ma chambre mais personne n'est à côté de moi.
Je me lève et pars dans la salle de bain prendre une douche. En sortant je décide de vérifier si Iris est bien dans la chambre de ma sœur mais je ne l'y trouve pas. J'allume la lumière de ma chambre et je sursaute. Elle est assise sur mon lit, immobile.

"On ne peut pas oublier ce qui s'est passé Johnny"

AFTERTASTE-Johnny DeppOù les histoires vivent. Découvrez maintenant