Décembre 2000 :
Salut, moi c'est Melody, j'ai 20 ans. Je suis blonde aux cheveux longs et mes yeux sont bleus saphir.
Je viens d'arriver sur Londres, je ne connais rien de cette grande ville.
Originaire du Sud de la France, je pense que je vais vraiment me perdre et galérer ici dans les sous terrain et les métros.
J'ai tout quitté pour poursuivre mes études de lettres car ma tante vient de décéder.
Du coup, j'ai hérité de sa bibliothèque dont elle était propriétaire. Elle est située en plein centre d'après son plan qu'elle a effectué avant de passer de l'autre côté.
Aujourd'hui, je commence mes cours et à 17 heures, je vais visiter un petit studio proche de Brixton.
Je me plais ici, le quartier est très agréable et j'adore les décorations de Noël. Une pancarte Christmas Carol trône au-dessus du centre-ville pour présenter l'ouverture du marché.
Les petits chalets sont bien achalandés et surtout attrayants.
Je me faufile au milieu de la foule et fais la queue pour m'offrir un petit bonhomme en pain d'épice en guise de petit déjeuner. Il fait gris et froid, beaucoup plus qu'en France. Je relève mon col roulé et m'engouffre dans les sous terrains Londonien.
Moi : A nous deux petits métros !
J'observe mon plan un bon quart d'heure, je me fais pousser dans tous les sens.
Je réussi malgré tout à trouver mon chemin, j'entre dans le métro, et m'installe sur un petit siège gris.
J'observe les affiches de cinéma qui défilent devant mes yeux. Le temps me paraît tellement long et ce trajet est ennuyeux. Je me penche pour regarder les noms des stations.
Moi : Victoria !
Je me lève, descends et me faufile au milieu du monde. On se croirait dans un troupeau de moutons.
Je souris de ma bêtise, une fois le sous-terrain remonté par les escalators, je peux enfin respirer.
C'est à limite en devenir claustrophobe.
Ma journée de cours se passe moyennement bien, je me fais pousser à droite à gauche, je suis transparente ici ou quoi ??? Je me cherche un chemin pour trouver ma salle d'amphithéâtre.
Les heures passent, je sors du campus et me retrouve en pleine rue bondée.
Vivement que je sache vraiment me dépatouiller sans plan. Il commence à neigeoter, je sors mon écharpe de mon sac à main et l'entoure autour de mon cou.
Le monsieur de l'agence m'attend, je le salue et lui souris.
Il me montre le chemin, nous entrons dans un bel immeuble assez récent.
Je monte les marches, il ouvre une petite porte, je passe le seuil et pénètre dans la pièce principale.
Moi : C'est assez mignon ! J'aime bien cette poutre apparente.
L'agent immobilier : Vous avez la salle de bain avec une petite baignoire, et un petit lavabo. Ensuite vous avez la chambre là, en guise de salon. Un grand placard pour pas mal de rangement.
Moi : Oui sympa ! Et la cuisine j'aime bien ce style kitchenette ! Je pense que je vais le prendre ^^ le loyer est de combien ???
L'agent immobilier : 730 livres. (800€ environ)
Moi : Ah oui ! Quand même...
L'agent immobilier : Vous êtes en Angleterre Miss ^^ en plein Londres.
Moi : Oui ! Bon allé je le prends ! Je dois verser un loyer aujourd'hui ?
L'agent immobilier : Non ! Vous payerez votre premier dû en début de mois suivant !
Moi : D'accord, avec les indemnités de ce mois-ci ?
L'agent immobilier : C'est ça !
Il me présente une feuille, un formulaire. Je remplis tout, lui donne les papiers réclamés sur l'annonce et il me souhaite la bienvenue en me tendant les clés.
Je prends un peu mes repères, sors quelques livres de mon sac et les pose sur mon étagère.
Moi : Mon étagère ! J'adore me dire ça ahah !!!
Je sors faire quelques courses dans le quartier. Il y a un supermarché, tout me semble cher ici.
Une fois mes emplettes terminées, je décide d'aller faire un petit tour dans les quartiers touristiques. Je découvre Big Ben le fameux et son parlement juste derrière. La tamise est tellement belle, dire qu'il y en a qui osent se suicider en se noyant dedans.
Moi : Brrr... Melooo à quoi tu penses !!!
Je me gifle mentalement et continue ma marche. Mon sac me pèse un peu mais la découverte de cette ville m'intrigue. Même si je compte rester un moment maintenant, je ne veux pas perdre une minute. Je me promène dans le quartier du parc aux écureuils, et puis je passe devant Buckingam Palace. J'ai une sensation étrange, comme si on me suivait. Je me retourne mais ne vois personne.
Je continue plus loin, je bifurque dans une ruelle et me prends de plein fouet un jeune garçon. Blond aux yeux bleus, vraiment le Don Juan que l'on ne rencontre que dans les films ou dans les histoires écrites.
Moi : Pardon... Je suis confuse, je suis assez rêveuse ! Je ne vous ai pas fait mal ?
...: Non ! J'ai les os durs mais prenez garde il va faire nuit et on ne sait jamais sur qui nous pouvons tomber par ici ^^
Il s'enfui en un rien de temps, je ne comprends pas trop ce qu'il a voulu dire ??? Je hausse les épaules et rentre chez moi en frissonnant.
Après avoir grimpé les quatre étages sans ascenseur, et une fois mes courses rangées, je peux enfin aller me prendre un bon bain chaud. Le premier que je prends dans cette ville magnifique.
J'immerge mon corps sous l'eau, et disparais sous la mousse.
Le visage du jeune homme apparaît devant mes yeux : BOUH !
J'ouvre la bouche comme apeurée et bois la tasse. Je m'étouffe un grand moment et reprends mon souffle et ma respiration. Je me mets à trembler.
Moi : Il y a quelqu'un ???
Aucun bruit, personne. Je repense à ce qu'il m'a dit : prenez garde il va faire nuit et on ne sait jamais sur qui nous pouvons tomber par ici ^^
Moi : RRRRRRRR !!!
Je peste, il m'a gâché mon bain, je ne le connais pas mais je le maudis et lui souhaite une vie minable !!
Je sors de la baignoire, m'enveloppe dans une serviette. Derrière-moi j'aperçois une ombre.
Je me remets à trembler. Un visage apparaît à travers la buée du miroir.
Je frotte ce dernier, mais il n'y a plus personne. Ce visage va me hanter toute ma vie c'est ça ???
Ca va c'est bon je lui souhaite une vie paisible !!! On ne désir jamais le malheur pour les gens même son pire ennemi...
C'est ma tante qui me disait ça, toujours lorsque j'étais en colère contre x ou y.
Je hausse les épaules et enfile un peignoir rose pâle que je noue autour de ma taille.
Je sors de la salle d'eau, mes pas ne sont pas vraiment assurés, et plutôt craintifs. J'avance doucement jusqu'au salon. La fenêtre est fermée, la porte d'entrée aussi. Je peux souffler enfin.
Je remplie une casserole d'eau et la pose sur la plaque de cuisson.
J'allume la télévision : « Un jeune homme a été retrouvé mort ce matin dans le quartier de Nothing Hill... La cause du décès est inexplicable ! La police en a conclus qu'il avait dû être attaqué par un chien féroce... »
Moi : Beurkkkk !!! Ils ne sont pas tarés de montrer ces horreurs !!!
Je frissonne, je ne suis pas froussarde mais bon, si un peu... Je dois l'admettre, mais c'est surtout que je me trouvais justement dans ce coin toute à l'heure. Ca me flanque la chair de poule.
Moi : Brrrrrr...
L'eau boue, je verse une portion de pâtes pour une personne et commence à faire chauffer ma viande.
Je vais occulter la sauce tomate pour ce soir, j'en ai déjà assez vu aux informations.
Je me penche pour voir si mes pâtes cuisent bien, lorsque le reflet du visage du blond apparaît, je lâche la casserole d'eau bouillante qui se répand sur le carrelage et ne manque pas de me brûler les pieds même sous mes chaussons tous doux...
Moi : Arggggg pu**innnnn !!!!
Mon portable sonne, je ne décroche pas, et commence à éponger le tout avec un torchon.
J'attrape une nouvelle casserole et recommence tout à zéro.
Je me dirige dans le salon, et branche mon lecteur DVD puis démarre un Disney.
Je me retourne pour aller m'installer dans mon canapé, j'ai l'impression qu'on me frôle le bras, ou alors peut-être ai-je eu un coup de froid ???
Je me cherche un plaid dans mon sac, demain je vais pouvoir recevoir mes cartons et commencer à emménager. J'irai acheter le nécessaire. Déjà c'est meublé, cosy et très pratique en rangement. En plus ils ont laissé la Télévision.
Mon film commence, je m'enveloppe dans ma couverture. Je n'arrive pas à rentrer dans l'ambiance, l'image de ce garçon et ce qu'il m'a dit me trotte dans le crâne.
Depuis que je l'ai croisé je n'arrive pas à calmer mon palpitant. Je me lève pour me faire une tisane, sors mes pâtes de l'eau et me prépare mon assiette. J'essaye de me changer les idées en mâchouillant mon plat bien consistant. Je bois plusieurs gorgées, et parviens enfin à me calmer.
Mon film est super mignon, j'ai choisi une histoire un peu farfelue, Alice aux pays des merveilles. Mon favori, lorsqu'il se termine, je mets Peter pan. Ca se passe à Londres. Quelque chose frappe à ma fenêtre, me faisant sursauter.
Je me lève, ouvre cette dernière et découvre un pauvre petit oiseau noir mort sur le rebord, ou assommé ??? Je tente de l'attraper doucement, mais il reprend son envole avec fracas. Je sursaute et claque ma fenêtre.
Je termine ma tisane et commence ma vaisselle. Ensuite je me brosse les dents, enfile mon pilou pilou et me glisse sous la couette dans mon salon. Ce soir, je garderai la lumière allumée.
Juste ce soir...
Le film se termine, je ferme les yeux, il est plus de 2h du matin.
Je cours dans cette ruelle, il fait froid, lugubre et je ne vois rien. Le gel et l'obscurité me brouillent la vue. Je me précipite et glisse sur les pavés. Je m'écroule au sol, le blond apparaît, me saisit par la taille : Décidément vous êtes maladroite ^^
Moi : Lachezzzz-moiii je ne vous connaisss passss !!!
Le blond : Ohhh ! On se calme !
Il a toujours ses sales pattes sur ma taille, je sens qu'il respire mes cheveux.
Moi : Au secouursssssssssss !!!!
Je me réveille en sursaut, trempée et tremblante dans mon lit.
Mais c'étaitttt quoiiii çaaaaaa ???
Je me lève, frappant d'un coup dans la couverture. Je me rafraichis le visage, croise mon reflet dans le miroir, tout paraît normal.
Je me recouche, et me rendors sans mauvais rêve. Le matin, je ne me rappelle de rien, je me fais couler un café, puis sors une brioche fraîche de ce matin.
C'est ce qu'il y a d'inscrit sur l'emballage.
Je mange rapidement, m'habille d'une jupe crayon jusqu'aux genoux, mes collants mauves et mon petit pull blanc à col roulé.
J'enfile mes Dc Martens, noue mon écharpe autour de mon cou et visse mon bonnet sur ma tête.
Une fois la porte fermée à double tour, je passe mes gants et commence à descendre les marches.
La porte en bas claque, je frissonne et me précipite à l'extérieur pour respirer à nouveau.
J'inspire à fond, le froid emplit mes poumons. Les passants m'évitent, je suis bien contente d'exister enfin dans cette ville mystérieuse. Je m'engouffre dans la bouche du métro, passe mon badge et descends dans le sous-terrain.
Les escalators et les escaliers sont interminables. A la station Victoria, je récupère mon sac que je hisse sur mon épaule et ressors pour rejoindre le campus.
J'aperçois le blond qui fume une cigarette, le pied contre un arbre. Il porte un jean noir, un blouson noir, seul le blond de ses cheveux est clair sur sa tenue. Son regard bleu électrique me transperce, il me fixe, ne sourit pas, il tire sur sa cigarette. J'avance en faisant mine de ne pas le voir, mais du coup j'ai l'impression de marcher vraiment trop bizarrement.
Il me suit du regard, je le sais car plus ça va et plus j'ai la sensation d'être paralysée de l'arrière train.
Je me retourne, le toise et rentre dans le bâtiment où mon cours a lieu dans dix minutes. Je m'installe dans l'amphithéâtre, sors mon ordinateur portable et mes lunettes de vue.
La porte grince, le blond entre et vient s'asseoir juste derrière moi.
Je frissonne, je me sens mal à l'aise et repense à mon cauchemar de cette nuit.
Je tremble, les larmes me montent aux yeux. Je tente de me calmer, j'inspire et expire.
Le professeur est lancé dans son explication de texte.
Je tente de me mettre dedans et j'entends : Blablabla et bla... Pfff chaque année c'est la même rengaine...
Je me retourne et lui claque : Si ça ne te plaît pas ! Personne ne t'oblige à venir ! Et puis d'abord il y a plein de places de libres pourquoi tu me suis ???
...: Dis donc tu es nerveuse ^^ c'est ma présence qui te rend si frileuse ?
Moi : Je... Je ne suis pas frileuse !
...: Trouillarde alors ?
Moi : Quoii ??? Non mais...
...: Allé je te laisse froussarde...
Son souffle chaud me refroidit la nuque à quelques centimètres de mon oreille.
Un frisson me parcours l'échine, il sourit, et disparaît.
C'est quoi son problème à ce connard ??? En plus il me flanque la chair de poule rien que de le voir !
Le professeur claque son cahier sur le bureau, je pousse un cri, toute la salle se retourne.
Je prends mes affaires, rouge de honte et quitte cette dernière.
Je m'offre un chocolat chaud à la machine. Le liquide coule dans le gobelet, le blond arrive me le prend et trempe ses lèvres dans MON breuvage.
...: Eurk dégueulasse...
Il le jette à la poubelle.
Moi : NON MAIS VAS Y NE TE GENE SURTOUT PAS !
...: Je sais =) merci !
Quelle nonchalance il peut avoir, il me débecte avec son sourire qui me nargue.
Je peste, et boude dans mon coin. Je prends mon sac et commence à partir.
...: Tiens ! Heyy je t'en offre un !
Je reviens sur mes pas : Mais tu es quiiii toiiii d'abordddddd ???
...: Tu n'as pas besoin de le savoir ma jolie =)
Moi : Jolieee ??? Jolieee ???
...: Quoi ? Tu préfères mocheté ??? Comme tu veux sale thon !
Il disparaît à nouveau, je me retourne et le cherche partout.
Je frappe du pied, claque la porte et rentre dans le bâtiment d'en face.
Le cours se passe bien mieux, le blond n'apparaît plus de la journée. J'espère que je l'ai bien vexé et qu'il va me laisser tranquille une bonne fois pour toute !!!
Le soir, je passe à la bibliothèque, il y a longtemps que ma tante n'y avait pas mis les pieds on dirait.
J'ouvre la porte, la pousse et pose mon carton dessus.
J'allume la lumière, et commence à feuilleter un roman.
Les hauts des hurle-vents de Emily Brontë. Je lis un passage : « Catherine Earnshaw, puisses-tu ne pas trouver le repos tant que je vivrai ! Tu dis que je t'ai tuée, hante-moi, alors ! Les victimes hantent leurs meurtriers, je crois. Je sais que des fantômes ont erré sur la terre. Sois toujours avec moi... prends n'importe quelle forme... rends-moi fou ! Mais ne me laisse pas dans cet abîme où je ne puis te trouver. Oh ! Dieu ! C'est indicible ! Je ne peux pas vivre sans ma vie ! Je ne peux pas vivre sans mon âme ! » Je le repose et prends un classic : « Il me faut ou partir et vivre, ou rester et mourir. »
...: Classique de la fille simple et sans personnalité...
Je me retourne le blond me fait face.
Moi : Co... Comment es-tu rentré ???
Le blond : Par la porte :D
Cette assurance, et cette insolence me fatiguent.
Je hausse les épaules et décide de ne pas faire cas de lui. Il passe son doigt sur la rainure des livres en me fixant. La poussière vole, il s'approche de moi, je recule jusqu'à me retrouver prisonnière contre la bibliothèque. Ses lèvres glissent dans mon cou, il lèche le lobe de mon oreille, j'attrape sa nuque et caresse l'arrière de ses cheveux blonds. Nos bouches se rencontrent, nos langues s'entremêlent, la paume de ses mains roulent sur mon corps me flanquant des frissons dans la moelle épinière.
Je sursaute, et me réveille le livre sur le visage.
Je me frotte les yeux, regarde l'heure. J'ai dormi au-moins une demi-heure.
Je prends mes affaires, il fait nuit dehors, j'inspire à fond, claque la porte, la ferme à clé et rentre dans le premier bus que je trouve.
...: Tiennnssss le thon ! Tu me suis ou quoi ???Voilà le chapitre 1, j'ai mis un peu de temps à réfléchir je pense faire plusieurs tomes de cette histoire. J'ai écris 3 chapitres aujourd'hui et je l'aime énormément mais il faut que je me replonge dedans pour le meublage, par ce que faire plusieurs tomes ça risque d'être long donc je dirai des parties??? Aimez-vous cette histoire??? Ces personnages??? Dîtes-moi tout??? Je vous fais plein de bisous <3 *Katy*
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Ma Rose éternelle
FanfictionBonsoir, comme je vous ai promis, je poste un nouveau prologue, une nouvelle histoire, complètement différente des précédentes :p j'espère vous plaire encore et toujours plus??? Je ne raconterai rien sinon ça spoilerait de trop!!! Matt est hors show...