Chapitre 2:

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Ma respiration est saccadé. Je ne me comprend pas, comment je pourrais avoir peur de lui. J'ai peur de rien!

- maintenant tu nous suis, sans un mot. Dit il avec autorité.

Il me lâche et je manque de tomber. Il me regard avec ses yeux bleu ambrée.  Je baisse la tête et suis les pions jusqu'à la vie scolaire.
En un instant, je me retrouve soumise au regle de l'établissement a cause d'un surveillant qui doit avoir seulement 5 ans de plus que moi. Quelle imbécile. Je ne vais pas rester sur cette fin. Au non. Croyez moi. Il va me le payer de m'avoir fait peur.

Je me retrouve assise sur une chaise. En face de moi cinq surveillant. Le sixième doit gérer la vie scolaire.

- pourquoi tu es comme ça? Demande Lucie. (Une surveillante qui est sympa mais que je n'aime pas pour autant).

- je t'en pose des questions?
Lui repondis-je.

Je pose mon regard sur le blondinet. Il est prêt à ouvrir sa bouche pour me faire la morale. Comme tout les autres ... Comme il la fait tout à l'heure.

- tu es bien une peste toi...

Cette simple phrase me transperce le dos, me détruis le ventre et me déchire le coeur. Jamais un "adulte" ne m'avais dis ça.
Je ressemble réellement à ça? À une peste qu'il faut fuir comme la maladie? Je ne veux pas de ça non... Je veux seulement me protéger. J'ai le droit, et je le fais a ma manière.

- continue comme ça, tu vas juste finir par pourrir, tel une moisissure. Oui c'est ça! Tu es une moisissure qu'il faut détruire pour ne pas risquer la vie des gens.
Enchérit-il

- tais toi... murmurait je d'une voix audible seulement par moi.

- Tu vas rester seule toute ta vie, sans amis, sans famille, sans rien.
Tu vas continuer à te décomposer tel un rat mort.

C'est trop... il faut que je sorte... immédiatement.
Je me lève d'un coup, propulsant ma chaise en arrière. Ça fait mal. Très mal.

Il me rattrape et me rassois sur une autre chaise.

Je me débat pour essayer de sortir. Mais a chaque fois, mon fessier se retrouve cloué sur ma chaise.

Je commence à paniquer. Je déteste est prisonnière. J'étouffe. Mes poumons se resserrent. Mon coeur palpite bien trop vite. Mon souffle à du mal à s'évader.

- LÂCHE MOI!!! LÂCHE MOI!!!

- arrête de bouger! Tu ne sortiras pas d'ici. Dit il en appuyant sur mes épaules.

Flashback

J'étais coincé dans cette pièce humide, glacial et qui sentais la mort a plein nez. J'ai souvent des haut de coeur. Cet endroit me dégoute au plus haut point.
J'ai seulement un matelas troué, dur et plein de poussière pour dormir. De l'eau de pluit qui coule le long des fenêtre pour m'abrever. Et enfin, un bout de pain midi et soir pour me rassasié.

Je l'entend marcher, il arrive.
Il ouvre la porte et je me met à courir pour m'échapper. Il m'attrappe, je me débat et il me dit:

- arrête de bouger! Tu ne sortiras pas d'ici. Dit il en me prenant par les épaules et en me balançant à terre.

Fin du flashback

Je crois que je vais mourir. Ma respiration se coupe. Impossible de reprendre de l'air. Je suis tétanisée. Je ne voyais pas ma mort ainsi. Je sent mes poumons se désécher et se contracter. Je sens mon coeur se comprimer et brûler.

J'ai mal. Je ne connaissais pas cette douleur. Et encore moins cette sensation. La sensation de mourir. De partir. Même si c'est ce que je veux depuis un moment, cela reste effrayant. Et si je suis encore de ce monde à l'heure actuelle, c'est que j'ai réellement une raison de vivre. Mais reste à savoir la quelle?

J'essaie de respirer, mais impossible de débloquer mon souffle.

- Maya? Maya ça va?
Demande un pions au quel je ne vois pas l'identité, trop occuper a crever.

- Non elle va pas bien! Appeller les secours et vite!!!
Ordonne le blond.

Ses mains sont toujours sur mes épaules. Je prends ses poignets et les enleves. Mais me voyant partir il me secoue par les épaules.

- Maya, reste avec nous! Tu n'as pas le droit de fermer les yeux d'accord ?

Je lutte. Mais rien à faire. C'est comme si une grosse fatigue semparais de moi. Chaque fois que je ferme les yeux, le nouveau me secoue ce qui renforce mon anxiété, ma peur... Et ma mort.
Il me parle avec une voix douce  et rassurante. Est ce vraiment lui? Il est bipolaire? Il y a deux minutes il le hurlait dessus, et la il est doux comme un agneau.

Les pompiers arrivent et ils m'infligent un liquide bizarre dans le sang. Peu à Peu, mon souffle se débloque malgré  la douleur de mes poumons. Je sens mon coeur rabattre correctement et petit à petit, je m'endors. Sereinement. Avec pour simple douleur, les mots du nouveau pion qui mon fait remonter tout ce que je ne voulais pas. C'est comme si on venais de m'arracher de mon propre corps pour le faire mourir.

Il avait raison. Mais ce qu'il ne sait pas. C'est que je suis déjà morte depuis bien longtemps. Je fais seulement acte de présence dans ce monde abominable que je déteste par-dessus tout. La vie est moche. Elle est loin d'être rose et tout être vivant en paye les conséquences. Dieu donne la vie, et ceci est un acte criminel. Il devrait être punis pour ce péché horrible.

Surveillance ObligatoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant