Chapitre 2

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Quelqu'un toque à la porte, j'ai sursauté.
-Entrez. Criais-je un peu trop fort à mon goût.
-Euh... Excusez- moi mademoiselle, je viens seulement vous informer que le repas est prêt. M'informa Madrina
-Vraiment ? Tu as fait vite Madrina.
-Vous devez vous tromper parce que ça m'a pris une heure pour le préparer
-Veux-tu dire qu'il est déjà neuf heures ? M'éxclamais-je en jetant un coup d'œil sur mon bracelet  montre. Oh non, pas ça! Désolais-je tout en cherchant de partout mon téléphone
-Vous voulez que je vous le mont...
-Non, merci, je descend toit de suite, merci. Mais où est-ce que j'ai mis ce putain téléphone ?
Pendant ce temps, Madrina s'était éclipsée discrètement comme à son habitude

Pauvre Madrina ! Elle a tant à faire. Ça fait bientôt 16 ans qu'elle travaille avec nous. Bien sûr il y a d'autres employés mais je la préfère, elle. Elle est une femme réservée proche de la quarantaine. Elle est plutôt belle, avec ses yeux verts, ses cheveux roux dorés et ses rondeurs qui rajoutent à son charme. Ferdinand le jardinier, est son mari. C'est un couple stérile, malheureusement.

Finalement, je descend. Il est déjà 9 heures, je ne dois pas être en retard à mon rendez-vous. Mais j'ai aussi faim, c'est pourquoi je mange les croissants aux amandes que m'a préparé Madrina. Ils sont vraiment délicieux !
L'employée qui m'a servi est Trina. Je me sens pas trop à l'aise en sa présence, elle est trop fouineuse.

Après avoir fini, j'ai remercié Madrina et j'ai filé direct à l'étage qui mène au bureau de mon père. Un bref coup d'œil sur ma montre m'indique que je suis déjà en retard de cinq minutes. Au moment de Frapper, j'ai entendu des cris derrière la porte. Apparemment, il  discute avec quelqu'un dans son bureau, donc je m'abstiens de Frapper. Je suis très nerveuse et même anxieuse. J'ai un très mauvais pressentiment, je sais pas pourquoi, mais sans doute je vais le savoir bientôt.
Après une dizaine de minutes, la porte s'ouvrit et mon père sortit avec un jeune homme. Je l'ai déjà vu avec mon père, et si je me souviens bien parce que  mes idées sont un peu confuses, il s'appelle Mattew Carter un avocat comme mon père, et je crains qu'il ait flashé sur moi parce qu'il m'a demandé plusieures fois de sortir avec lui. En sortant du bureau, il m'a adressé un simple bonjour, et je lui ai répondu par un simple signe de la tête. Mais moi, ce que j'ai retenu surtout, c'est qu'il fuyait mon regard et qu'il avait l'air très préoccupé et ceci à le pouvoir d'accroître mon pressentiment.

-Kate, tu peux rentrer maintenant ?
-oui père. Répondis-je

Mon père s'effaça pour me laisser passer et après il a refermé la porte derrière nous. Je jette un regard circulaire dans ce bureau ou je n'ai rentré que deux ou trois fois, malgré que celui-ci se trouve dans la maison. La décor m'intimide beaucoup, c'est tout sombre.

-Prends place. Entendis-je de mon père.

J'éxécute comme une automate. Lui, il contourne le bureau pour se mettre en Face de moi. J'ai l'impression que je suis venue à un entretien d'embauche et non pas venir discuter avec mon père. C'est très frustrant.
Je le regarde mettre un peu d'ordre dans ses paperasses qui étaient sur son bureau, il les mit dans un tiroir devant lui que je n'avais pas vu étant donné la position dans laquelle je suis assise. Il ne fait même pas attention à moi comme si j'étais invisible, et moi je tente de dissimuler le tremblement qui m'a pris d'un coup.

    

Pour Mon PèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant