[Park Jimin] Mon Correspondant

Jiminie !

Je me crispe entièrement. Je suis secouée de frissons. Il m'a reconnu. Il ne m'a pourtant pas vu.

- Je... Oui.

Les pas se rapprochent. Ils posent ses mains sur mes épaules et me retourne.
Il m'empoigne et me serre dans ses bras le plus fort possible. Je suis comme dans un rêve. Son odeur n'a pas changé. Lui non plus, mis à part le fait qu'il ait un peu grandit et que sa voix est plus grave.

J'ai l'impression de retombée amoureuse une deuxième fois, de la même personne.

- Aller viens, je te raccompagne à ton hôtel.

Nous marchons côte à côte dans les rues sombres. Il doit bien être 21h00. Je ne sais pas quoi dire. Je suis juste heureuse. Tellement heureuse. C'est fou comme une personne peut nous faire flotter dans le bonheur rien qu'en la voyant.

- Je peux avoir ton numéro s'il te plaît ? Je ne ferai pas la même erreur une deuxième fois.

Je me créé un contact sur son téléphone et y inscrit mon numéro.

Je le regarde pour me souvenir, de cette aventure que nous avons vécu ensemble durant une semaine.

- Ji.. Jimin ?

- Oui ?

- C'est vrai que tu pars étudier à l'étranger, bientôt ?

Il rigole doucement et me regarde droit dans les yeux.

- Oui. Je pars dans deux semaines.

- Oh, et où ?

- En France.

Hein ?! J'avale ma salive de travers. Je tousse comme une malade.

- Alex ! Alex ça va ?! J'aurais peut-être dû attendre pour te le dire ! C'est un peu soudain... Désolé... Dit-il en se grattant l'arrière de la tête.

- Mais... Mais tu n'avais pas un boulot ici !? Tout à l'heure ! J'ai entendu que tu as quitté ton boulot !

- Je suis serveur à temps partiel. C'est mon dernier salaire que je vais bientôt recevoir, et qui servira à payé mes études à Paris.

- PARIS ?!

- Oui, je t'avais dis que je reviendrais...

Je lui prend la main. Je suis émue jusqu'à en avoir envie de pleurer.

- Pleure pas petite fille ! Je crois qu'on est arrivé, c'est bien là ?

-Je..sniff.... Je pleure p-*hic*-as ! Oui c'est... Ici.

On se regarde plusieurs secondes. Comme si on devait enregistrer nos visages à tout prix.

- À demain sans faute, Alexou, dit-il finalement, avant de m'embrasser le front.

- À demain, Jiminie.