PROLOGUE

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Dans les quartiers connus de Reims, chaque matin, on peut apercevoir des orages, des nuages et des vents qui balaient tout sur leur passage. Certaines maisons sont détruites par des voitures qui sont soulevées puis éjectées par une force herculéenne. Personne n'ose sortir, tout le monde a peur de s'envoler ou de croiser un tornade. Pourtant il y a quelques mois seulement, les lucioles voletaient, il y avait une brise légère, des roses qui poussaient contre les maisons, elles étaient belles, si belles qu'on aurait pu croire qu'elles étaient fausses. Mais non, elles n'avaient aucun pesticides, elles se nourrissaient d'eau avec la rosée du matin et combattaient les pucerons avec l'aide des coccinelles. Ce changement avait été provoqué par une succession d'évènements qui c'étaient passés dans ma vie. Mais pas des évènements joyeux, des noirs, tellement noirs qu'ils auraient pus faire trembler de peur les hommes, même ceux qui se vante de n'avoir peur de rien. Mais pour le savoir, il fallait remonter le temps. À l'époque, j'avais 17 ans, je préparait mon bac, mon nom ?

Tout à commencé le jour de mon 17 ème anniversaire. J'étais tranquillement en train d'écouter le dernier album de mon groupe préféré dans ma chambre quand des appels ont attiré mon attention.

"- Annie ? Annie ? Il faut que tu vienne voir, on a quelque chose à te montrer moi et Daniel. Annie ? Encore avec tes foutus écouteurs !"

C'est ma mère, elle est plutôt petite, brune avec des yeux jade et elle a des lunettes rondes qui lui font des yeux de hibou. Son phi si que, je l'adore mais elle a un vrai caractère de cochon. Elle déteste attendre alors il faut que je lui réponde vite avant qu'elle rentre dans ma chambre, voie tout le bordel et pique une gueulante. En même temps, mon bureau est recouvert de vieux papiers et ma moquette et sale et recouverte de vêtements. En plus, depuis qu'elle est enceinte elle a un odorat puissant et dès que j'ouvre pas ma fenêtre le matin, elle rentre dans ma chambre - sans frapper - et m'engueule comme si j'avais laisser un lapin crever et que des vers étaient déjà en train de le dévorer de l'intérieur.

Le pire, c'est qu'elle me parle comme si j'étais une gamine alors que dans 1 ans j'ai la majorité. Bon, il faut donc que je lui réponde.

"- J'arrive Mam'. Pas la peine de crier comme ça !"

Je sors de ma chambre et débouche dans le couloir, il a changé depuis qu'on l'a refait. Avant, il était triste et terrifiant, quand on y repense. Il y avait une moquette grise, des murs gris, des toiles d'araignées, un peu comme dans une maison de film d'horreur. Quand on a refait ma chambre, on aurait dit qu'on passait de l'enfer au paradis. J'avais 11 ans et je faisait déjà une crise d'adolescence, donc j'avais choisi un argument pourris pour avoir la plus grande chambre.

Je continue donc mon chemin et passe devant la chambre de mes parents qui a aussi été refaite. Elle est très colorée et est maintenant plus grande que la mienne car ils ont démoli le mur qui était entre leur chambre et les toilettes, ce qui leur a permis de construire un dressing. Ça nous apprendra moi et mon égoïsme. J'arrive à l'escalier qui lui n'a pas encore été refait. Il grince et est laid. Après avoir surmonté cette épreuve, je regarde le salon qui est vide. Où est ma mère, où est mon beau père ? ( Je l'appelle beau-père car quand nous sommes arrivés, mon père, ma mère et moi, il y a eu des disputes et mon père est partit. Plus tard, elle s'est mariée à Daniel qui est aujourd'hui mon beau-père. ).

Je remarque un paquet dans le coin du salon, derrière le canapé. Je m'en approche, en restant comme-même méfiante. Arrivée à cet étrange colis, une main se pose sur mon épaule, je me retourne et voie un visage flou.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 11, 2017 ⏰

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