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L'apparence. Tout le monde est concerné par elle. Tout le monde veux donner une certaine image de sois aux autres. Décontracté, classique, chic, extravagant. Icompris moi. Mais pour moi, le "problème" était plus compliqué. Je n'avait qu'un complexe : mon genre.
Charlotte, sexe féminin. C'est comme ça que longtemps les gens mon perçu. Au départ cela ne me dérangeait pas d'être pris pour une fille. Mais je sentait que quelque chose clochait, une sorte de malaise constant. Mais ce malaise s'est comfirmé le jour où ma culotte s'est teinté de rouge et que la brassière n'était plus une option. J'était devenu "une vrai femme" et tout le monde était heureux à propos de ça, surtout ma mère. On allait enfin pouvoir s'échanger nos affaires !
J'ai rien dit, j'ai pleuré en silence. Par la suite j'ai découvert que je n'était pas le seul dans mon cas et que beaucoup d'individu dit femelle ne voulait pas de cette apparence. Je me suis lancé et ai demandé à mes parents à avoir les cheveux courts, très courts. Ils ont acceptés.
Ensuite j'ai demandé de nouveaux vêtements que je n'achetait qu'au rayon homme. Ma mère associait ces changements à l'adolescence. Elle a donc accepté. J'avais désormais une apparence qui me convenait, masculine. Maintenant les gens se demandaient si j'était sois une fille très masculine, sois un mec très féminin. Et cela m'allait très bien comme ça.
Malheureusement, c'est comme si tout  les éléments de la vie me rappelait tout les jours que j'était une fille et pas autre chose. Mes règles, ma voix, mes seins, ma carte d'identité, mon prénom, mon pronom ou quand j'allait consulter le gynécologue. Alors j'ai demandé à mon entourage de m'appeler Jean. Trop habitué à parler à Charlotte, il ne l'ont jamais fait. Je me suis résigné.

Après tout ça n'a jamais été facile d'être un homme coincé dans le corps d'une fille.

.Boy.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant