Chapitre 1: Les feuilles d'automne.

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Elle adorait la période d'automne, lorsque les feuilles mortes tombaient lentement des arbres. Elles tombaient mais venu la période du printemps elles repoussaient pour une nouvelle vie heureuse malgré que certaines personnes les arrachaient de leur arbre bien aimé. Oui Malysée adorait l'automne car elle se sentait comme la feuille qu'on arrachait. Elle se sentait comme cette magnifique nature qu'on détruisait à notre guise sans savoir à quel point elle est importante. Malysée était le genre de jolie feuille qu'on arrachait à son arbre et qu'on déchirait en milles morceaux. Elle mourrait puis revivait heureuse plus forte que jamais.
«Mais tu ne comprends donc rien! Je l'aime! Je n'ai jamais voulu en terminer c'est de ta faute!»
«Détrompe toi Malysée, tu es la seule fautive! Tu seras mieux comme ça, c'était un mauvais garçon.»
Malheureusement cette fois-ci elle était une feuille déchirée à jamais. La tristesse l'envahissait chaque seconde lorsqu'elle pensait à lui. Quand elle le voyait au loin au lycée, elle était mal. Elle se détestait d'avoir gâché la seule relation qui l'avait marquée. Malysée était une fille sensible. Chaque soir, en relisant les anciens messages avec Aaron, elle déversait plusieurs larmes. Elle voulait juste l'oublier mais c'était impossible. Il était une personne qui la tourmentait. Elle le promettait à son meilleur ami Axel.
«Je te le jure Axel je me tue à essayer de l'oublier mais je n'y arrive pas! J'ai tout fait pour l'oublier mais ça m'est impossible!»
Aaron. S'il savait à quel point Malysée était mal il le serait peut-être aussi. Il lui avait promis des choses, de magnifiques paroles qui se sont envolées comme les feuilles mortes de l'automne au souffle du vent.
«Peut-être que tu ne m'aimeras plus après» disait-elle en baissant la tête, effrayé qu'il la laisse à tout jamais.
«Si, je t'aimerais toujours. Tu es la seule personne avec qui je veux finir ma vie. Malysée quand je te vois, je me dis que j'ai beaucoup de chance de t'avoir. Tu es une perle rare, ma perle rare» lui répondait-il essayant de rassurer sa bien aimée.
Ils retombaient amoureux chaque minute, chaque seconde quand leurs regards se croisaient. Malysée était à sa place dans les bras d'Aaron. Il était comme une couverture qui la protégeait des monstres lorsqu'elle était petite.
Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle ressentait. Elle avait envie de lui courir dans les bras et de le supplier de lui laisser une seconde chance mais il lui avait bien dit:
«Je m'en tape de toi.»
Alors elle demeura dans sa chambre à sangloter doucement pour ne pas que l'on entende sa souffrance. De temps à autres, elle observait par la fenêtre. Elle se levait regardait de plus près les feuilles d'automnes tomber, elle imaginait que ce grand arbre était son cœur et qu'au fur et à mesure un petit morceau tombait jusqu'à ce qu'elle périsse de tristesse. Elle s'écroula à genoux face au mur en dessous de la fenêtre et elle pleurait. Chaque larme était pour elle une feuille morte de l'automne.

Between you and me.Where stories live. Discover now