LOST

22 5 0
                                    


                                                                               

Perdu, c'est ce que je suis en ce moment.

   Par où commencer...je ne le sais pas moi même. Tellement de possibilité et de choix probable. Je ne sais plus pourquoi je suis devenu comme ça, ni comment, ni quand d'ailleurs.

   En réalité si, je sais...mais je mens. J'en suis conscient, pleinement même, mais je n'arrive pas à me l'avouer. Pourquoi tu me diras. Et bien la peur tout simplement. Peur de montrer au monde qui je suis vraiment, peur d'être moi même, de m'ouvrir aux autres. Tout ça en faite. Je mens depuis toujours : ma famille, mes amis, les personnes qui m'entourent, tout le monde. Leur dire la vérité reviendrait à leur mentir en fin de compte. Et mentir est bien le seul moyen que j'ai trouvé pour être le plus normal possible. Oui, je dis normal car, je ne le suis pas. Je suis comme une chèvre parmi des milliards de moutons. Seul, c'est ce que je suis depuis longtemps. Vous autres les « moutons », vous êtes des humains fait pour avoir des sentiments : comme la tristesse, la colère, la haine ou l'amour pour ceux qui arrive à le trouver. Tu rigoles quand une blague te fais rire, tu pleure quand une personne qui t'es chère part loin de la « vie ». Tout ce que tu ressens chaque jour, moi, je ne la ressens pas. Rien, jamais rien. C'est comme si j'étais vide de l'intérieur, que tout ce qui permet d'avoir des sentiments n'existait pas en moi. Tu ressens des choses que je ne comprends pas, comme le faite de pleurer pour une personne morte, je n'en vois pas l'intérêt. Elle est partis alors pourquoi regretter sa mort. Ce que je vais te raconter m'est vraiment arrivé.

   C'est il y a quelques années maintenant, ma grand-mère était atteinte d'alzheimer et malheureusement elle est arrivée très vite en phase terminale. Toute ma famille savait qu'il ne restait plus beaucoup de temps avant qu'elle ne parte. Même nous, les petits enfants, l'avions remarqué. Les semaines et les mois passèrent et le jour fatidique arriva. Ma grand-mère venait de rendre l'âme. Je m'en rappelle comme si c'était hier. J'étais sur ma console en train de jouer à Mario Kart avec mon meilleur ami, Sehun, je perdais comme toutes les fois où on jouait ensemble. Je boudais car Sehun avait encore gagner. Quand ma mère entra dans ma chambre, je vis les larmes dévalées le long de ses joues, c'est la première et bien la dernière fois que je l'ai vu pleurer. Je savais pourquoi, ma grand-mère n'était plus là. Mon meilleur ami me regarda les larmes coulant le long de ses joues. Les deux personnes présente ne me lâchais plus du regard, attendant que je relâche la pression et que je pleure avec eux, mais non. Intérieurement je ne ressentais rien, toujours rien. Je n'allais pas faire semblant de pleurer pour quelqu'un dont je ne ressentais rien.

   Cette nouvelle détruit ma famille. Je ne te raconte même pas comment c'était pendant l'enterrement. Je n'avais jamais vue autant de monde pleurer près d'une tombe. Toute les personnes présente ce jour étaient encerclé devant le cercueil de ma grand-mère, sauf moi. J'étais assis sur une des chaises attendant que cette journée se termine pour aller dormir, c'était comme ci j'en avais rien à faire. Après ça ma mère a voulu m'envoyer voir un psy parce que je n'ai pas pleurer une seul fois pendant la cérémonie ou la messe. Et il était hors de question que je me force pour elle, jamais. C'est pas un vie de pleurer constamment.

   Même le mot vivre n'a pas de sens pour moi, tu ne fais que travailler pour satisfaire un besoin.  Toujours payer pour manger, pour avoir un toit, pour s'habiller, pour tout. Ce n'est pas une vie ça. Dans quel monde il faut payer pour des choses utiles qui permet de survivre dans cette univers. Quel monde ? Et bien, le mien bizarrement. Je n'appelle pas ça une vie mais une survie. Je ne trouve pas ça normal de devoir bosser pour des personnes qui se croit supérieur aux autres alors qu'il est pas mieux que tout le monde. Après le dicton dit : l'espoir fait vivre... c'est plus de l'espoir que les humains ont, c'est.......je ne sais pas. Je comprends pas. C'est comme si, ils croyaient que dieu existait ( je ne veux pas offenser les religieux, c'est juste pour la fanfiction, merci de votre compréhension). Bref, en gros il croient tous ce qu'on raconte.

LOSTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant