les corps un peu fatigués,
on était entrées dans le musée.la cité des sciences devant nous
et les astres qui s'étalaient sur les murs
les escaliers qui n'en finissaient pas,
l'immensité du palais,
combien se seraient perdus ?
combien n'auraient pas su trouver leur chemin ?j'aurais pu faire partie de ces nombres
de ces statistiques
j'aurais été une personne
parmi des milliers
des millions peut être?mais je t'ai suivie
ton sourire branché en permanence sur les ondes de ta bouche
noyée dans la foule, tu étais mon seul repère
mon soleil dans une nuit noireje ne savais pas ce que tu faisais là,
ce que tu faisais là avec moi
mais jamais je ne voulais te lâcher.m'attacher
par toutes les forces
possibles et inimaginableset oh dieu sait combien
tu étais mon essentiel.
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RAPPELLE-MOI paris
Short Storyvingt deux heures, à ma droite la tour eiffel, à ma gauche tes lèvres