Chuuya Nakahara X Lecteur (partie 2) [Bungou Stray Dogs]

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Notre chère Chuu-Chan-Nakahara m'a demandé une suite à son OS précédent. C'était sa commande mais elle a juste changé de nom d'utilisateur. (C'était ChuuyaEtDazai avant)

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Le lendemain matin, tu te réveillas entrelacée dans les bras de ton sauveur, qui était toujours endormi. Il était plutôt mignon quand il dormait.

Tu soulevas les couvertures pour sortir du lit mais tu les remis aussitôt sur le garçon pour qu'il puisse rester couché. Tu allas dans la salle de lavage pour prendre tes vêtements propres. Puis, tu allas les enfiler dans la salle de bain. Tu sortis pour te diriger vers la cuisine. Tu pris une tasse et commenças à te faire un café.

Lorsque tu te retournas, tu sursautas en apercevant le rouquin qui se trouvait maintenant devant toi. Il bailla en se frottant un œil avec son poing, à moitié endormi.

- Bon matin, la belle au bois dormant.

Tu souris.

- Bon matin.

Il sourit à son tour et regarda ta tasse.

- Tu te fais du café?

- Oui.

- Laisse-moi faire.

Il prit la tasse.

- Tu peux aller dans le salon. On prend un déjeuner et ensuite je t'emmène à la Mafia.

Tu t'exécutas. Tu t'asseyas dans un fauteuil. Tu attrapas le journal, mais au moment où tu commenças ta lecture, on frappa violemment à la porte. À plusieurs reprises, des coups puissants menaçaient de la défoncer, ce qui arriva au bout d'un moment. Lorsque la porte s'effondra au sol, trois hommes pénétrèrent à l'intérieur de l'appartement.

Le premier était vêtu comme un fermier. Il avait des salopettes et un chapeau de paille. Son grand sourire lui donnait un air innocent. Il se contentait de se montrer amical à ton égard.

Le deuxième, quant à lui, était habillé comme un détective. Il gardait son regard rivé au plafond, comme si tout ce qui se trouvait autour de lui était inintéressant. Il gardait ses mains derrière sa tête, pour la soutenir.

Le dernier était habillé un peu plus propre. Il portait un pantalon beige, un manteau brun pâle, une chemise blanche et un veston noir. Il te lança un sourire adorable et s'avança vers toi. Il saisit ta main, s'agenouilla et plongea son regard dans le tien.

- Chuuya ne m'avait pas dit qu'il connaissait une jeune fille aussi ravissante que vous! Vous êtes tellement belle que toutes les autres beautés devraient vous envier. Vous êtes une femme splendide et je serais honoré de mourir à vos côtés. Seriez-vous partante pour me joindre dans un suicide amoureux?

Tout à coup, l'étranger reçu un verre sur la tête, qui se fracassa en tombant au sol. Il massa son front endolori. Il fronça les sourcils et jeta un regard noir vers la personne qui avait osé l'attaquer.

- Chuuya! Espèce d'abruti! Ça fait mal tu sais!

Le roux s'approcha et mit une main sur ton épaule.

- Dégage Dazai. Si tu es ici pour l'emmener avec toi, je te conseille vivement de partir avant que je vous botte le derrière à tout les trois.

Le petit fermier, toujours avec des yeux scintillants de joie, lança:

- Ooooooh. C'est vrai que c'était amusant de te combattre! Tu es super fort!

Le dénommé Dazai te lâcha et se releva.

- C'est vrai que nous sommes là pour elle. Si tu veux mon avis, tu devrais nous laisser l'emmener avec nous. Si tu comptais la faire entrer dans la Mafia, c'est une très mauvaise idée. Si c'est bien la fille qui peut remmener les morts à la vie, cela veut dire que son prix sur le marché noir est assez important et connaissant Mori, il voudra sûrement réclamer l'argent. De toutes façons, ce pouvoir ne lui sera pas utile.

- Ferme-la, maquereau! Je t'interdis de me l'enlever! Elle reste avec moi, un point c'est tout!

Dazai lui fit un sourire narquois.

- Te l'enlever? Tu as peur de la perdre? N'aurais-tu pas...des sentiments pour elle?

Chuuya se fâcha et lui sauta à la gorge.

- Encore un mot et je te couds la bouche! Salle traitre.

Il le plaqua au sol et se mit à resserrer ses mains autour de son cou, l'étranglant.

- Va t'en! Part avec tes imbéciles d'amis. Je ne veux plus vous voir.

Dazai tentait de reprendre son air. Il finit par frapper son asseyant dans les côtes pour le calmer. Ce dernier s'effondra, sans toutefois perdre sa fureur. Le brun poursuivit:

- Si tu nous laisses l'emmener, nous allons la protéger. Tu sais très bien que c'est la meilleure chose à faire.

Chuuya semblait vouloir lui planter un couteau entre les deux orbites. Il serrait les poings, le fusillait du regard, mais ne disait rien. L'autre continua:

- Tu sais que j'ai raison. Inutile de riposter ou de me contredire.

Le rouquin releva la tête.

- S'il lui arrive quoi que ce soit, je t'arraches une jambe et je t'assomme avec.

Dazai rit et le poussa pour se relever. Il te prit la main et te tira vers lui pour que tu te lèves. Malheureusement, il étira un de tes muscles endoloris et tu gémis à cause de la douleur. Chuuya voyait maintenant rouge.

- Salaud...!

- Du calme mon petit nain! Je n'avais pas l'intention de lui faire du mal.

Il te regarda.

- Je suis navré, charmante demoiselle...

Tu  baissas les yeux. Tu n'avais aucune envie de rester avec ces inconnus. Tu voulais rester auprès de ton sauveur. Et si c'était vrai, qu'il avait bel et bien des sentiments pour toi, tu voulais plus que tout lui avouer que c'était peut-être le cas pour toi aussi. Après tout, il est super gentil...et mignon. Tu avais sans doute complètement craquée pour lui.

Tu t'approchas de lui, posas ta main sur son épaule, et lui souris. Il redressa sa tête pour te regarder dans les yeux. Tu lui dis:

- Ne t'en fais pas, Chuuya. Je te remercie infiniment pour tout ce que tu as fait pour moi. Je te promets de revenir te voir, de te rendre visite quand tu veux.

Tu remarquas que ses joues étaient légèrement rouges. Il tremblait un peu, et ses yeux semblaient s'être humidifiés. Tu pris ses mains, t'approchas de lui, fermas les yeux et déposas un baiser sur ses lèvres. Lorsque tu ouvris les yeux à nouveau, tu pouvais voir ton petit prétendant maintenant écarlate. Il bégaya:

- T-Tu seras en sécurité avec eux. Ils font partie d'une agence de détectives. Ils ont des pouvoirs eux aussi. Tu seras bien mieux là-bas et nous pourrons toujours se revoir. Suis-les, Dazai a raison.

Tu devais fournir un effort presque surhumain pour retenir les larmes qui te montaient aux yeux. Tu lâchas ses mains et te retournas pour emboîter le pas aux trois hommes. Avant que tu ne passes le cadre de porte, tu entendis derrière toi:

- Je t'aime...(T/P)-chan...

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