10 lettres pour une vie

Les deux hommes

J'en rattrapai un et je ne me pris pas la tete pour savoir si j'allais le taper ou non.
Mon poing partit tout seul. Ici, on avait appris à vivre en indépendance et à ne faire confiance à personne. Mes poings partirent de plus en plus fort sur le grand homme. Ce n'était pas parce que j'étais petite que j'étais faible ou n'importe quoi d'autres que je ne savais pas me défendre !Je sentis mon bras se tordre derrière mon dos par une main grande et forte. J'essayais de me retourner sans grande réussite, malheureusement. Je n'arrivais plus à bouger. Il m'avait bien agrippé le petit con. Je bougeais dans tout les sens, essayant de mordre tout ce que je pouvais attendre et porter des coups de coude, bras, genoux pour faire mal à mon adversaire.
Ici, on était devenu des animaux. Qu'est que j'ai honte de dire ça ,enfin... d'avouer cela ,mais... voilà ce qu'est devenu notre monde maria. Un monde d'animaux où chacun essaye de survivre pour sauver sa peau. Je commençais à pleurer. Non de mal ,mais ,de tristesse. Pourquoi en ce moment était-je si faible je ne comprenais pas... Pourquoi avait tu detruit ma vie ? Pourquoi moi, et pourquoi donc pas quelqu'un d'autre ? Pourquoi me faisait tu découvrir à travers ta lettre un monde formidable ?j'en suis sûre ! Pourquoi me fais tu autant souffrir... À cause de toi, je me rendais compte de la déception que vous devez ressentir là haut, quand vous voyez comment votre monde a évolué, à chuter, jusqu'à mener à la Destruction... À moi.

Je sentis la main qui me tordais Le Bras il y'a quelques secondes, relâcher la pression. Je n'avais pas la force de riposter. Comment me transformai tu maria? C'était horrible de faire ça. Pourquoi suis je devenu si... faible ! Comme cela... Je releva mes yeux brillants et observa le garçon. Ces yeux relevaient de la pitié oui oui... et! Et je détectai.. étonnant ! Mais je détectai une sorte de compassion mêlée de tristesse. En fin de compte qui étaient t'ils ? Deux garçons, peut être frères, ou bien cousin, perdu dans ce monde, comme ma soeur... comme moi...comme tant d'autres. Essayant de survivre parce que... parce que quoi d'ailleurs ? Je le sais au fond de moi... parce que on espère tous de toute façon un monde parfait. Un monde que l'on souhaiterai faire progresser, améliorer! Je souris. Bêtement. Un de mes agresseurs me sortis de ma rêverie.

-T'es qui toi?
Je repris mes esprits. Il se moquai de moi là?
-Je suis une gentille petite fille à qui tu as volé toute sa vie. Je ne te dis rien? -Je souris hypocritement-
-Ah
C'était ça, sa seule reponse?? Un petit "ah"?!

-Bon en attendant jai pas de temps à perdre. Donnez moi mon sac.

C'était un peu ridicule de dire cela. Il y'a même pas une minute j'étais en train de pleurer dans les bras du grand garçon qui me regardait toujours, de la même façon sans rien dire. Mais ma soeur m'attendait et.. puisque j'avais compris que c'était des personnes comme moi...

- On t'as peut être emprunté ton sac mais... ça !

Il ouvrit mon sac en grand et pris la petite boîte dans sa main. Il continua:
-Ça, ça... Tu n'as pas l'impression de nous l'avoir prise ? Ou plutôt volée ? Ou l'as tu trouvé ?

J'equarquilla grand les yeux.

-Ce.. ce n'est pas moi..

-Ah oui?, il regarda autour de lui, Cest bien à toi qu'appartient le sac non? Et la boite aurait volé jusqu'à toi? Comme ça!?

-...

-Comment l'as tu trouvé ?

-Et bien c'est compliqué... Mais je l'ai trouvé dans une pièce, une pièce... ,j'hésitais

-Une pièce c'est bien beau ça ! Que veut tu nous dire?

J'avala ma salive en faisait un bruit assez... disons repoussant! Je baissa la tête et continua

- Dans une pièce rempli... de livres...

Mes ravisseurs ouvrirent grand leur yeux.

-Je... J'étais en train de chercher de la nourriture et! Cest là que j'ai trouvé une porte, cache derrière une armoire. Et... Derriere, se trouvait des tonnes de livres...Je cligna des yeux,
Et... C'est la première fois que j'en voyais! Comprenez moi, c'était trop tentant! Je ne pouvais pas partir sans prendre quelque chose! Alors cest là que j'aperçus cette adorable petite boîte. Je l'ai saisi et vu entre son bois, du papier avec de l'écriture. Une vraie écriture! Avec de l'encre et un stylo ! Alors je ne pus m'empêcher de la prendre, pensant que sinon elle ne disparaîtrait a jamais... Et que personne ne lirai ces mots.

-Moi c'est Jason, dit alors le grand garçon blond que je n'avais pas entendu encore parler, et je ne te veux aucun mal. Où se trouve cette bibliothèque?

Pourquoi dit-il ça comme ça lui?

Pour répondre à sa réplique, ironiquement, des mots sortirent de ma bouche

- Bonjour moi c'est Solar, et je n'ai absolument aucune idée d'où se trouve la bibliothèque.

L'autre garçon, à qui je ne connaissais le nom, sourit à ma reponse. L'autre, quand à lui... Affichait plutôt un air agacé.

- J'ai pas le temps pour des niaiseries dans ce genre. Donc sois tu me dis où se trouve la bibliothèque ou alors tes affaires ne seront pas rendus. Au choix.

- Ahahah! Parce que tu crois que moi jai le temps pour parler avec deux idiots qui...

-Alors deja, les idiots, ils ont des noms. Donc respecte les un peu.

- Le mot idiot me vas tres bien pour le moment. Je disais...

-Enlève ce que tu viens de dire tout de suite

- JE DISAIS que... , je me grattai la tete gênée, je disais que... ,je ne savais plus quoi dire!
Que je dois y aller et que je n'ai pas de temps à perdre.

-Moi non plus donc si tu veux rentrer vite chez toi alors, réponds à ma question.

Je regarda le soleil, qui commençait à décliner

- Je vous dirais seulement si avant je retrouve ma soeur.

Jason soupira.
-Bon.. D'accord.. Et puis de toute façon, on a pas de choix je suppose?

Je souris.
Sur le trajet, mon sac à dos et mon flyflyer était porté par les grands gaillards qui toujours au cas où, où je voulais "m'enfuir " disait-il.
Cela faisait plus de cinq minutes que l'ont marchait dans le silence. J'étais dans mes pensées. C'était en effet, la première fois que je me faisait des amis... Étonnant mais vrais. J'étais une personne très ouverte je me rendais compte, Mais je n'avais vu que dans ma vie des personnes qui veulent juste te faire du mal, ou qui souhaite survivre comme nous et donc part dès que l'ont s'approche trop près, s'échappe. Mais là, j'ai pu... rire! Cela me changeait bien des mes habitudes et j'étais plus qu'heureuse! Je pensais alors à ma soeur. Elle ne serai certainement pas très heureuse de découvrir ces deux personnes qui m'accompagnait. C'est alors qu'une voix me tira de na reverie

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Bonne soirée:))

Lay🥞