Vilkas

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    Je m'appelle Syros. Je suis né en 430 du calendrier Zacchaeusien. Le commencement de mon histoire fut des plus banals. Voilà maintenant trois ans, je faisais partis d'un groupe nomade de Vilkas dirigé par Frusten, le chef. Nous vivions de la chasse et pillions parfois quelques villages qui se trouvaient sur notre chemin.L'anarchie était notre voie, et l'argent notre loi. Peu à peu cependant, je commençais à remettre en cause a présence en ce groupe. Je n'aimais pas leur méthodes. Autrefois j'étais trop jeune pour comprendre qu'ils faisaient leur bien du mal des autres. Je leur demandai alors plusieurs fois de partir, mais ils m'avaient prévenus: si j'en arrivais là, s'en serait fini de moi, car une loi bien connue chez les Vilkas dit que quiconque déserte ou trahis les siens sera tué. Je me mis alors à chercher à plusieurs reprises à m'enfuir, mais sans jamais en trouver le moyen. Et peu à peu, ce que j'avais pris pour un clan de fratrie devint un groupe de gardes froids et cruels.


Pourtant un jour, non loin de mes 17 ans, alors qu'ils s'apprêtaient à mettre en ruine un petit village du nom d'Hosterium, je me décidai enfin. En raison des faibles protections du village, beaucoup des miens n'avaient pas pris de précautions pour le lendemain et s'étaient finalement assis autour du feu en vidant quelques bouteilles. Trois s'étaient portés volontaires pour aller recharger le feu et chercher du bois et je demanda à y participer. Cependant devant les airs interloqués et méfiants de mes compagnons, je ne pu prendre mon épée ainsi que mes affaires. Dépité, j'allai donc chercher du bois dans la forêt. Jamais je n'aurais réussi à laisser ma lame ici. Et durant toute la nuit, tour à tour, l'un d'entre nous montais la garde. J'avais demandé à en faire autant,cependant ils m'avaient jugés trop jeune pour que je puisse rester éveillé.

Le matin vint. Nous fîmes les derniers préparatifs de bataille. Nous comptions prendre le village par surprise et nous rendre à l'auberge affin de tout prendre – argent et nourriture – en vitesse, puis fuir avant que quelques soldats arrivent. Les treize Vilkas qu'ils étaient, avaient terminés leurs préparatifs de combat éventuel.

Je ne pouvais me contraindre à abandonner les habitants d'Hosterium à leur sort. Aussi cherchai-je désespérément un moyen de fuir et de les prévenir. Puis je songeai au fait que mon groupe veuille les prendre par surprise, et je me dis qu'ils voudraient possiblement contourner le village. Alors il me faudrait trouver un moyen de courir vers l'entrée principale, sans me faire voir.

Deux Vilkas partirent chercher du bois. Je pris soin de cacher mes affaire discrètement puis dis à mon groupe que je les avais oublié plus loin sur le chemin. Ils me laissèrent aller les prendre. J'avais toujours mon épée et je pouvais me défendre en cas de besoin.Toutefois j'allais devoir revenir plus tard, quand ces barbares seraient partis, pour prendre mes affaires, autrement dis mon argent et mes autres courtes lames. Enfin à portée de vue, je me mis à courir vers le village. Ma vitesse était telle qu'on aurait pu croire que mes pieds ne touchaient pas le sol.

Alors il se passa une chose d'imprévu. Un homme sortis de l'ombre du bois.C'était l'un des Vilkas qui était partis chercher du bois, un grand à longue barbe. Il m'intercepta et s'adressa à moi d'une voix qui n'inspirait pas la sympathie :

-Vous me décevez beaucoup, Syros, à vouloir déserter. Or vous savez autant que moi quelle est la peine à encourir si tel est le cas.

Je ne trouva rien à dire. Il était clair que le contredire serait une perte de temps et inutile. Il tira sa lame de son étui, et j'en fis de même. Cependant l'autre Vilkas surgit derrière moi. Alors que je fis mine de me préparer à attaquer le premier, je pivota et toucha la tête du second, ce qui l'assomma à moitié. Le grand barbu siffla par deux fois, et j'entendis la réponse des autres Vilkas.Leurs pas de course se firent entendre peu à peu. Or maintenant que j'étais pris à la fois par devant et par derrière, je choisi de m'enfoncer dans la forêt en espérant semer le groupe. Bien que je sache bien me battre, tuer douze Vilkas bien plus entraînés que moiserait suicidaire. Les ronces et les branches me ralentissaient et mes poursuivants gagnaient du terrain. Alors je me trouvai devant un grand trou. Incapable de continuer, je me retournai et fit face àmes adversaires. Si je mourais, encore valait il mieux réduire leur nombre affin que leurs actes à l'avenir soient moins importants.

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⏰ Last updated: Oct 07, 2017 ⏰

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Syros ou la Terre DéchueWhere stories live. Discover now