Pretty Little Witch

Chapitre 18

Un mois est déjà passé depuis la fameuse journée au village. Je n'ai plus revu l'homme qui m'avait fait froid dans le dos et je n'en suis pas moins contente.

Il y a deux semaines, les professeurs nous ont annoncés qu'un bal aurait lieu pour les deux cents ans de l'Institut Scarystown. Alex et moi partons en se moment vers les boutiques de robes de soirée surtout que demain aura lieux le bal.

Dimitri et Christian voulaient nous y accompagner mais nous avons catégoriquement refusée. Nous avions envies de leurs faire la surprise sur le choix de nos robes.

Nous arrivons enfin à la boutique de robes et nos regards sont presque en émerveillement. Nous partons chacune de notre côté. Je passe une bonne trentaine de minutes à chercher différentes robes sans succès.

Je cherche encore quand une jeune femme vient me voir.

- Bonjour, puis-je faire quelque chose pour vous? Me dit-elle avec son sourire acceuillant.
- Hum...oui..heu je cherche une robe pour mon bal.
- Vous allez au bal à l'Institut Scarystown ?
- Hum...oui vous êtes au courant ?
- Nous sommes tous au courant, il y aura l'une des plus riches famille à se bal.

On continue de parler pendant cinq bonnes minutes jusqu'à ce qu'elle m'indique un endroit dans la boutique.

- Je suis sûr que l'une des robes qui se trouvent ici pourront éventuellement vous plaire.
- D'accord merci beaucoup.
- N'hésitez pas à m'appeler si vous avez un problème.

J'acquiesque de la tête et me dirige vers les somptueuses robes qui se trouve devant moi. Je regarde plus en profondeur et repère une magnifique robes. Elle ressemble un peu aux robes d'époques et ça lui donne un charme. Je la prends et vais en cabine. Je me change rapidement et l'enfile.

- Wouah tu es magnifique Amanda !

Je me tourne et vois Alex dans une magnifique robe dans le même genre que moi, qui le regarde avec de gros yeux émerveillé. Je lui fais mon plus sourire.

- Toi aussi tu es magnifique, je suis sûr que Christian en aura des bouffées de chaleurs rien qu'en te voyant.
- Parle pour toi, Dimitri ne te lâchera plus de la soirée quand il te verra.

On les retire et nous allons à la caisse pour les acheter.

Arrivé à l'Institut, nous cachons en vitesse nos robes pour éviter que nos copains ne puisse les trouver.

Je suis toute excitée de voir la tête de Dimitri quand il le verra dans cette petite merveille que je vais mettre rien que pour ces beaux yeux.

Je me dirige vers mon bureau quand la porte de ma chambre s'ouvre sur ma colocataire de chambre.

- Salut, lui dis-je.
- Hum...

Elle daigne même pas me regarder. Je suis surprise de la façon dont elle réagit, d'habitude elle me donne minimum un sourire et un bonjour mais la franchement je ne comprends pas.

- Qu'est ce qu'il y a?
- Tu veux que je te dise quoi exactement, que tu es une vraie salope ou une vraie pute dans ton genre?
- Mais je ne comprends pas pourquoi tu me dis ça ? Je suis abasourdie par ces propos.
- Je te dis ça parce que Dimitri est à moi, tu m'as compris, j'étais amoureuse de lui bien avant toi et tu me l'a pris.
- Je ne savais même pas que tu étais amoureuse de lui et même si je l'aurais sue, je n'aurai rien pu faire puisque je suis son âme sœur et que ça joue fortement sur les sentiments que lui et moi on a l'un envers l'autre...

Je n'ai même pas le temps de lui dire autre chose qu'elle se jette sur moi. Elle m'attrape les cheveux violemment.

Au moment même, je sens une vague d'énergie circuler dans tout mon corps.

Je vois une plante sur le bureau de celles-ci et l'imagine autour de mon assayante comme au cours de manipulation. Je ferme mes yeux et imagine cette plante grandir et s'enrouler autour de la jambe puis du corps de celles-ci pendant qu'elle me m'attele de coups.

J'ai tellement mal aux côtes que je ne me rend même plus compte qu'elle ne me frappe plus. J'ouvre faiblement les yeux et la vois enroulé dans les branches de la plante qui ont grandi pour pouvoir l'immobiliser.

J'essaye de me relever sans montrer le mal que mon corps subit en se moment même quand la porte de ma chambre s'ouvre sur Dimitri. Mon cœur se gonfle de joie en le voyant devant moi mais ce sentiment fut​ vite remplacer par de la peur en voyant son regard.

Je n'ai jamais vu Dimitri aussi en colère depuis que je suis avec lui.