Ce Professeur

Chapitre 9

La journée se passa tranquillement, je n'ai pas vu monsieur Hallister mais je l'ai en cours a 15h, c'est à dire dans 1h. Là j'ai math.. avec un prof que je déteste et qui me déteste aussi..
J'étais perdue dabs mes pensées quanf une boule de nerfs appelé Madison arriva :

- Orlaneeeee tu sais pas quoi ? Louis est venu me parlerrrr

Je ris, Louis est le mac avec qui elle veut sortir depuis plus d'un an.. Nous discutons encore brièvement et rejoinions toute les deux nos cours

L'heure passa très lentement et me voilà en direction de la salle d'histoire.
Je le salue poliment en tant qu'élève, il esquisse un sourire, et je rejoins ma place à côté d'une amie.

Soudain, après 20 minutes de cours, un des surveillants entre dans la salle :

- Bonjour, excusez moi, je viens juste vous prendre une élève, Orlane, tu viens ?

Moi ? Qu'ai-je encore fait..

- Humm oui oui

Après avoir marché dans un grand silence je vois ma tante, les yeux rouges et bouffis.
J'ai un très mauvais pressentiment.

- Tata ? Qu'est ce qui se passe ? Je lance, la boule au ventre

Je redoute sa réponse.. Je stresse tellement.. Je suis terrifié à l'idée qu'il soit arrivé quelque chose à ma mère

- Vient on sort.. me répond t elle entre deux sanglots

Je sens déjà les larmes me monter aux yeux tellement j'ai peur.

- C'est ta mère .. elle explose en larme, elle.. elle a fait un accident..

Je me figea. C'est pas possible..

- Mais ? Il s'est passé quoi ? Elle va bien ? Je lance, en fondant en larme

- Orlane .. elle est partit..

Tout mon monde s'écroule, c'est pas possible, je suis en plein cauchemar. Je vais me réveillé et maman sera rentrée.
Tout autour de moi est flou, je hurle, je pleure; je m'écroule à terre. Je sens les bras de Tata m'entourer, me relever et m'emmener dans sa voiture.
Je n'arrive pas à comprendre, je ne sais pas, je ne sais plus.
J'ai tout perdu, ma mère, ma douce maman est partie.. Je cris, je ne prends pas la peine d'étouffer mes sanglots, et cela durant tout le trajet jusqu'à la maison de ma tante.

- Assis toi Orlane.. elle pleure toujours. Tu vas devoir être très forte, tu comprends ? Ses larmes coulent de plus belle

Je ne répond pas, j'en suis incapable.

- Je veux rentrer à la maison s'il te plait.

- Orlane c'est pas une bonne idée d'être seule.

- s'il te plait.. je veux juste être seule, chez moi.. Mais avant, explique moi.. je demande en sanglotant

- Elle.. Elle roulait, puis il pleuvait et elle ne voyait pas bien la route, on suppose qu'elle n'a pas vu le virage..

J'éclate en sanglot.

- Je veux rentrer chez moi tata..

~
1h plus tard, en arrivant chez moi.

- Prends soin de toi ma belle, je viens te chercher demain matin vers 11h, j'appellerai le lycée. Va te reposer.. Je t'aime, elle m'embrasse la joue et sors de la maison

A peine je me retrouve seule que je fond en larme. J'ai perdue ma mère, j'ai vraiment perdue ma mère. Je suis totalement seule; pas de père, et plus de mère. J'arrive pas à me rendre compte que plus jamais je ne l'a verrai, en train de boire son éternel thé à la canelle, que plus jamais je n'aurai le droit à mon bisous du matin, que plus jamais je ne l'entendrai me dire de faire attention avant de partir. Elle ne méritais pas ça, elle était trop jeune pour partir.. c'est telleemnt injuste.. elle avait pas le droit de me laisser..

~
Il est 20h, je n'ai pas cessé de pleurer. Je devrais aller à mon cours, mais j'ai tout sauf envie de voir qui que ce soit. Jamais je n'arrivera à me remettre de sa mort. Sa mort..
Je suis couché sur mon lit, lorsque j'entend quelqu'un qui sonne à ma porte. Je ne veux pas aller ouvrir.. Je ne peux pas.
Quelques minutes plus tard, j'entend mon téléphone sonner, je décide de me lever pour aller voir.
Un numéro inconnu ?

- Euh allo ?

- Orlane ! Je m'inquiétais ! C'est Tim, enfin, monsieur Hallister quoi ! Tu vas bien ?

Rien qu'en entendant sa voix je me mise à pleurer.

- Orlane ? Tu es chez toi ?

- oui..

Il raccrocha.. je m'écroula dans mon lit. Jamais plus ma vie ne sera la même, jamais plus je ne serai heureuse. La perte d'un parents est une chose dont on ne se remet jamais vraiment. C'est une plaie à vif, qui ne cesse de faire mal..

J'entendis la porte s'ouvrir, il mappela et je lui signifia ma présence à l'étage. Lorsqu'il entra dans la chambre et me vit, il s'installa avec moi et me colla à lui sans un mot. Il apaisa mes sanglots en me caressant le dos, et le sommeil ne tarda pas à m'emporter.