La Malédiction de la Magicienne

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Il y a de cela très longtemps, dans une forêt très dense, vivait des jumeaux et leurs parents. Leur chaumière était a peine assez grande pour loger les quatre personnes de la famille Demers. Le père, l'homme de la famille, s'appelait Jack, son épouse, se nommait Dahlia. Quand à nos deux jumeaux, plus précisément une fille et un garçon, lui s'appelait Darius et la jeune fille Zarya. Ils avaient quatorze ans et étaient inséparable!

Par une journée ensoleillée, les deux enfants partirent en promenade dans un sentier qui menait au village. Ils devaient ramener des provisions pour la semaine a venir.

-Zarya, combien d'argent avons-nous aujourd'hui?

-10 pièces d'argent et 20 de cuivre.

-Oh...

-As-tu amené la liste?

-Oui, bien sur.

-Dans ce cas, nous avons tout.

Le frère et la sœur finirent le reste de la route en silence.

Ils arrivaient au village Sainte-de-Dieu. Les jumeaux traversèrent toute le village et pénétrèrent dans le cartier des marchands. Les deux adolescents se rendirent tout d'abord au stand des fruits et légumes.

-Que puis-je faire pour vous?, dit le marchand.

-Nous voudrions un sac de pommes, deux poivrons verts, et une dizaine de carottes. Ah, et j'allais oublier, une douzaine de pommes de terre, déclara Darius en regardant la liste.

-Cela vous fera 7 pièces de cuivre s'il vous plait.

Darius jeta un regard étonné à sa sœur tout en demandant au marchand la cause du prix plus haut que d'habitude.

-Mes récoltes commence à baisser en quantité, expliqua le marchand. Je suis donc dans l'obligation de monter mes prix.

-Bien sur, répondit la jeune fille, avec son tac habituel. Je suis désolée, voici les 7 pièces.

Ils finirent leurs courses et constatèrent que le même problème persistait chez tout les commerçants de nourriture. Cela les inquiétaient, car depuis aussi longtemps qu'ils se souvenaient, à ce moment de l'année, les récoltes étaient à leur zénith. Malgré leur grand questionnement, Zarya et son frère ne pouvaient rien faire pour l'instant. Alors que le frère et sa sœur sortaient du cartier, Darius fit l'inventaire de l'argent qu'ils n'avaient pas dépensé. Malheureusement, il ne leur en restait pas assez pour faire quoi que se soit.

-Nous pourrions aller voir s'il y a des enfants de notre âge au parc et faire leur connaissance!

-Zarya, tu sais bien que tout les jeunes nous fuient...

-Je le sais bien, mais... essayons! Peut-être que sa fonctionneras cette fois-ci!

-D'accord, si ça peut te faire plaisir...

Depuis leur tendre enfance, ces deux enfants n'avaient pas d'amis car, on ne sais pourquoi, ceux-ci leur faussaient toujours compagnie. Malgré tout cela, Zarya avait gardée un certain optimisme. Son frère par contre, même s'il s'était fait une carapace, avait un caractère sensible. À chaque essai raté, ça lui causait un peu de chagrin et il avait un mal fou à ne pas le démontrer. Bien sur, il ne savait pas que se ne serait pas nécessaire...

Un quart d'heure plus tard, ils étaient au parc où plusieurs enfants jouaient et discutaient. Les jumeaux s'introduisirent dans un groupe dans l'espoir d'être mêlé a la conversation.

-Moi aussi je trouve qu'ils ont l'air bizarre, dit un garçon.

-De qui parlez-vous?, questionna Darius.

-De toi, banane!, lança un autre avec arrogance en le reconnaissant.

Un peu plus sérieusement s'il te plait, une pointe d'agacement pointant dans sa voix.

-Nous parlions de ces quatre étranges là-bas, dit le premier en pointant quatre personnes sous un arbre.

-Je crois qu'un défi s'impose, déclara une fille.

-Oui, et se serais amusant si toi et ta sœur vous vous en occupiez, renchérit une autre en s'adressant à Darius.

Un espoir teinté d'inquiétude se lisait dans les yeux des concernés, mais ils demandèrent néanmoins en quoi consistait ce défi.

-Nous devons nous consulter quelque minutes, dirent-ils d'une même voix.

À ces mots Zarya et Darius se regardèrent et ont pouvait lire la même question dans leur yeux: dans quoi nous sommes nous embarqués?

Un quart d'heure plus tard, le groupe revint près des jumeaux. Une fille qui plus tôt n'avait pas parler pris la parole:

Après mure réflexion, nous nous sommes entendus pour que votre sentence soit que si si vous accepter, vous devez aller voir les quatre inconnus et lier une fausse amitié avec eux. Si vous réussissez,vous ferez partis du groupe. Par contre, si vous échouez, tout le monde continueras de vous fuir. Pire encore, si votre joli duo refuse, c'est la honte totale qui vous attend.

-Je vois. Vous nous laissez beaucoup de choix. Nous allons y penser cinq minutes.

Quand ils se retrouvèrent seul, Zarya murmura :

-C'est notre dernière chance. Moi j'accepte, dit-elle d'une voix assurée.

-Moi aussi c'est se que je crois. Allons-y.

Une fois parvenu au groupe, Darius s'écria d'une voix forte:

-Nous acceptons. Quelle son les condition de temps?

Deux semaines. Nous commencerons demain.

-Parfait. Nous serons ici a l'aube.

Les jumeaux retournèrent à leur maison, mangèrent rapidement et se couchèrent très tôt.

La Malédiction de la MagicienneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant