Illusion ☘️TOME 2☘️

Chapitre 2

3 jours plus tard

Je n'ai pas réussis à dormir cette nuit, mon esprit était trop occupé à penser à cette journée qui promettait d'être fabuleuse.
Je vais pouvoir continuer ma vie paisiblement sans me soucier de quoi que ce soit a présent puisque il n'y a plus de danger, ou du moins parce qu'il n'y en a jamais eu !
Je me leva d'un seul coup et sautilla autour de mon pauvre lit. J'attend avec impatience de sortir d'ici.

Marguerite, mon infirmière, est censé passer pour me donner des nouvelles dans quelques minutes. Je pense qu'elle est la personne qui m'a le plus soutenue dans cette épreuve. Dès mon arrivée, elle était là chaque jour pour écouter tout ce que j'avais sur le cœur. Serte je suis pressée de partir mais elle risque de beaucoup me manquer.

Tandis que je repartis sous ma couverture, quelqu'un frappa à la porte.

Marguerite !

J'accourue pour ouvrir la porte, le sourire aux lèvres, pourtant je n'avais pas pensé à cette possibilité. Derrière la porte se tenait un homme de grande taille avec des cheveux blancs légèrement ébouriffés et portait une longue blouse noire huilée. Une envie folle de rire s'empara de moi Mais je m'abstenu tant bien que mal. Si le film était tiré d'une histoire vraie, j'aurais juré qu'il faisait parti de la Matrix !

Moi : Pillule bleu ou bien rouge ?

Le vieux monsieur haussa un sourcil. Je pense qu'il n'a pas compris le lien avec la Matrix. Au moins j'ai la réponse à ma question, c'est un homme complètement normal !
Je baissa la tête pour regarder mes pieds nus et le laissa entrer. Il entra d'un pas ferme et brisa enfin le silence.

L'homme : Je m'occupe de très près de votre cas depuis quelques mois déjà. Les résultats sont positifs dans l'ensemble alors nous pensons que vous êtes fin prête à partir. Je viens vous annoncer que vos proches viendront vous chercher dans quelques minutes. Vous pouvez déjà commencé à trier vos affaires.

Moi : merci merci beaucoup ! C'est le plus beau jour de ma vie !

Je lui sauta dans les bras toute heureuse. Il hésita à m'enlacer mais se contenta de me tapoter le dos. Je remarqua une petite étiquette sur sa blouse.

"Phil Harperz"

Je me décolla de lui, surprise.

Moi : Oh excusez moi de mon geste je-je ne savais pas que c'était vous le directeur de l'établissement !

Phil : Ce n'est nullement grave. Je dois vous laissez, malheureusement j'ai encore du travail. Bonne journée mademoiselle Moon.

Il partit en maintenant son regard sur moi.

Moi : Au-au revoir ...

Je reste sans voix pendant qu'il sort de la pièce. J'ai pris le directeur dans mes bras ! C'est vraiment déplacé de ma part. La prochaine fois je me tiendrais à carreaux. Enfin seulement si il y a une prochaine fois. Je vais sortir d'ici !
Pendant que je fis mon lit, j'entendis deux voix qui me semblaient familières dans le couloir.

-Eh bien voilà, c'est le grand jour.

-Oui mais tu crois que ça ira avec tout ce qu'il s'est passé ?

-Il ne s'est rien passé. Elle se droguait, elle a pété les plombs et a manqué de se tuer.

-Oui...

-N'oublie pas, on ne craque pas, sous aucun prétexte.

-Je sais pourtant j'ai l'impression qu'on a eu tord.

-De toute façon Il est trop tard. On a pas eu le choix.

-On aurait pu changer l'avenir, j'en suis sûr.

-Max ! Il est trop tard ! Maintenant regarde moi dans les yeux et promet moi que tu ne dira rien.

-C'est promis.

*Toc-toc-toc*

Je respira un grand coup et ouvra la porte. C'est alors que devant moi se trouvaient mes amis. Célia et Max.
Ils restèrent figés face à moi pendant quelques secondes.

Célia : Salut ma belle !

Je lui souri et la serra contre moi. Max lui était un peu en retrait et passait une main dans ses cheveux brun.

Moi : Vous m'avez tant manqué.

Je regarda Max et lui fit signe de s'ajouter à notre câlin général. Il me sourit tendrement et vint à nous serrer toutes les deux fort contre lui.

Célia : Sto-stop tu vas nous étouffer !

Il nous relâcha et ria.

Max : ça me ferait un poids en moins !

Célia : Ok je retiens. Je boude.

Max : Boude pas ma chérie ! Je t'aime je rigolais !

Voyant qu'elle ne réagissait pas, Max lui fit des guilis. Célia tomba à la renverse et se tortillait au sol face à Max qui semblait avoir trouvé son point faible. Je détourna le regard quelques secondes puis vit une scène que je ne m'attendais pas à voir : Ils s'embrassaient tendrement, par terre.
Oui, par terre.
Je ne voulais pas trop les déranger mais j'étais assez mal à l'aise alors je fis mine de tousser.

Moi : HM HM...

Ils s'arrêtèrent net et me regardèrent, gênés.

Max : désolé.. on-

Moi : ne vous inquiétez pas les tourtereaux. A ce que je vois pendant que j'étais ici beaucoup de choses on changés de votre côté ! Je m'y habituerais, riais-je.

Célia prit la main de Max, les joues rouges pivoine.

Max : bon on va pas rester planté là. On y va !