Prologue

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Malia et moi, main dans la main, marchions dans cette forêt où nous avions l'habitude de nous promener ou de jouer depuis que j'avais environ six ans.
Maintenant, j'en avais quatorze et Malia vingt. Nous nous voyions moins depuis qu'elle était partie vivre seule,m dans sa petite maison loin de tout.
Mais aujourd'hui, pour mon anniversaire, elle était venue me chercher pour que nous passions la journée ensemble, comme au bon vieux temps.
Nous marchions sur le sentier étroit de la forêt. Autrefois, nous nous imaginions que nous étions les reines de ces lieux, que nous combattions méchants et monstres.
Nous nous amusions tellement !
Malia s'arrêta et me regarda un petit sourire au coin des lèvres

"Dis moi Lana, ça te dirais de combattre une dernière fois les monstres avec moi ?"

J'acquiesçais en un petit signe de la tête. Malia me lâcha la main et attrapa deux bâtons, un pour chacune.

"Toi Par là ! dit-elle en me montrant un petit chemin sur ma gauche. Et moi je vais par là. elle me montra un chemin sur sa gauche. On se retrouve à la vieille cabane ?
- Dans 15 minutes. dis-je"

Alors que nous partions chacune de notre côté, je l'entendis crier "prend garde !", cela me fis rire. Je marchais en chantonnant, me rapprochant de la cabane et de la fin du temps impartit, Malia déteste quand je suis en retard.

J'arrivais donc à l'endroit de notre rendez-vous et commencais à monter à L'échelle en criant "j'arrive Malia!". Une fois dans la cabane, je cherche ma soeur des yeux mais ne la vois Pas. Je décide de patienter, après tout, elle n'a probablement pas vu le temps passer.
Quelques minutes plus tard, je sors finalement mon portable pour l'appeler. Messagerie, bizarre. Je décide de partir à sa recherche.

Je cris son prénom à plein poumons dans la forêt mais elle ne répond pas. C'est alors que j'entend quelqu'un crier.
J'entend Malia crier.
Je me dirige à toute vitesse vers le son de sa voix. Puis son cri retentit une nouvelle fois. Un appel à l'aide, qui m'est destiné. Je commence à crier et cours le plus vite possible.

J'arrive et vois son téléphone à terre, allumé, une photo affichée sur L'écran. La photo dépeint le spectale atroce de ma soeur, au sol, les yeux clôts et le crâne ouvert. Je tourne doucement la tête craignant le pire et aperçoit une flaque d'un épais liquide écarlate.
Je tombe à genoux en pleure. Je saisis mon téléphone, les mains tremblantes.
J'appelle ma mère.
Au moment où elle décroche, je ne lui laisse pas le temps de dire quoi que ce soit et cris :

       

"Maman, Malia a disparu !"

Le temps d'une lettre. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant