stupide moi

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je n'aime pas les trajets en bus. j'entend les moqueries dans mon dos et je sens les avions en papiers dans mes cheveux.je pourrais en parler mais je n'en ai pas envie. j'en ai plus rien à foutre. maintenant ca me fait rire de voir ces personnes pathétiques qui croient vraiment qu'elle me font du mal. j'ai toujours de la musique dans les oreilles. une mélodie douce, enivrante:
-puis-je m'asseoir?
en entendant cette voix, je sursauta:
-évidemment, répondis je au belle inconnu
-merci.
il s'assoit. pendant les 15 min suivante, plus rien. plus un mot. meme les gens, habituellement très turbulent, se taisent. personne ne s'asseoit jamais à cote de moi, jamais. je suis un mouton noir pour tout le monde. c'est tellement étrange comme sensation. Le bus arriva enfin devant le lycée. et la le bruit repris, plus personne ne s'occupait de moi et du belle inconnu. je descendis du bus, rapidement, en bousculant quelques filles stupide et riche, avk du silicone à la place de la poitrine. Je me dirige toujours vers le bâtiment A en première heure, car c'est là où se trouve mon casier. j'avançais alors , mais soudais je reconnu l'inconnu du bus, appuyé contre mon casier, l'air perdu:
« -heu je peux t'aider ?
-pas vraiment j'attend l'administration.
-je suppose que tu va savoir tes clés... , je savais pas trop quoi répondre j'étais gênée.
-oue je vais avoir le casier...152, dit il en montrer le casier à côté du mien.
-bienvenue au club des gens qui possèdent un casier tout en bas.

sur ceux je me baissa alors pour ouvrir mon casier. comme d'habitude, je fût obligé de me battre pour que ma porte s'ouvre. sur mon casier, pleurnicharde était tagué. je l'avais recouvert avec des dessins que j'avait fait, des divers idée de parole et une photo de famille déchirée à l'endroit de mon père. à ce moment là, un garçon me poussât, mes manuels volèrent comme des oiseaux avant de tomber sous les éclats de rire général :
- « ca va .... euh comment tu t'appelle? me demanda alors l'inconnu, revenant brusquement vers moi
-cry baby... et toi ?
j'essuyais péniblement mes larmes qui ne pouvait s'empecher de couler.
-Alphabet boy....

my name is cry babyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant