Wally et Wallyane

Partie 8

PDV de Wally

Je me leva ce matin avec un mauvais pressentiment qui se confirma plutard avec la sonnerie de mon téléphone. C'était Djibi , le frère de Abdoulaye.

-Allô Djibi, comment va Abdoulaye ?

- je ne sais pas comment te l'annoncer.

-Parle toujours.

-On l'a perdu cette nuit.

-Non, dis je en laissant tomber mon phone sur le sol.

Je tomba sur le lit la tête dans mes mains.

-C'est pas vrai, dites moi que c'est pas vrai.

DEUX JOURS PLUTARD

On venait de l'enterrer au cimetière de Yoff. Que son âme reposé en paix.

J'arriva chez sa mère et lui présenta toute mes condoléances. Je lui donna un enveloppe de 500 000 FRCS CFA. Je pris congé avec Wallyane qui elle aussi venu ce matin pour présenter ses condoléances à la famille endeuillé. On entra dans la voiture et je conduis jusqu'à chez elle. Chez nous autant pour moi. Lorsque nous étions encore ensemble, nous vivions dans cette maison mais après le divorce, je la lui laissa pour m'acheter un appartement.

On arriva devant la maison. Et Wallyane brisa le silence.

- Dors à la maison ce soir, la chambre d'ami est libre et Moha n'est pas là. Tu ne peux pas rentrer chez dans cet état. S'il te plaît.

Je la regarda. Elle aussi me regardait avec les yeux de chien battu.

J'abdiqua. Elle a raison. Le décès d' Abdoulaye m'a beaucoup choqué.

Nous descendions de la voiture et entrons.

-Je te prépare du café ?

-Oui merci.

Elle alla dans la cuisine. Je m'installa dans le salon pour l'attendre. Quelques minutes plutard, je la vis arriver avec un plateau. Elle déposa le tout sur la table et me servis une tasse sans sucre. Elle alluma la télé et vint s'installer à mes côtés. Elle était vraiment proche.

Elle changea la télé et finis par zapper Novelas où passait Rubi je crois.
Toutes mes pensées étaient dirigées vers mon défunt ami.

-Pourquoi tu pleures? me demande t'elle avec sa douce voix.

Je toucha mes joues et effectivement je pleurais je m'en suis même pas rendu compte.

-S'il te plaît ne pleure pas me dit elle en m'enlaçant.

J'avais besoin d'un soutien et elle vient de me le donner en me prenant dans ses bras. J'étais couché sur sa poitrine et elle me caressait dans la tête.

-Tu vas mieux ? me demande t'elle

-Oui, dis je en relevant la tête.

Quand je releva la tête, toujours dans ses bras, nos yeux se croisèrent.
On resta ainsi à se fixer comme si nous étions seuls au monde.
Mon regard dériva vers ses yeux et je crois que je ne pourrai plus me retenir. J'en avais envie mais aussi elle est ma bouée de sauvetage.

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