Prologue

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Le cœur qui frappe fort, il raisonne dans mes tempes. La nuit noire m'inspire des pensées sombres. Je marche lentement, laissant la brise de la nuit frôler mon visage, mes mains sont dans mes poches, mes écouteurs sont vissés dans mes oreilles.

Vivre la nuit, mourir le jour, cycle obsolète.

Les bruits du quartier s'engouffrent dans mes oreilles tel des violents coups de tonnerre.

Nos yeux se croisent.

Le cœur qui frappe fort, il raisonne dans mes tempes. La nuit noire m'inspire des envies de crier. Je cours à en perdre mon souffle, le vent me frappe de toutes parts, le froid brûle ma gorge, mes poings ensanglantés m'accompagnent dans ma course frénétique. Les pas derrières moi se font de plus en plus bruyant, proche, menaçant. Ils crient derrière moi et je m'arrête. A force de provoquer la mort, quitte à l'accueillir à bras ouverts.

Nos yeux se croisent.

Des regards de larmes et de sang.

la vue du sangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant