Elle ne réagissait pas.
Son sang coulait à une vitesse effarante.
Mais elle s'en fichait.
Plus rien ne comptait désormais.
Absolument rien.*****
- Rosalie !
La dénommée Rosalie tourna lentement la tête vers celui qui l'appeler. Elle le regarda, lasse.
Sans qu'elle le lui demande, Maximilien lui mit un bras derrière son dos et un sous ses jambes et la porta fermement, s'étant relever rapidement juste avant. Elle ne se débattit pas. Elle se laissa faire, les bras le long de son corps, se balançant d'avant en arrière dans le vide, le sang glissant sur son bras mutilé. Maximilien rentra avec elle dans le bâtiment. Il ouvrit les doubles portes du petit salon et de la salle à manger à la volée et se dirigea rapidement vers la pièce au fond à gauche, ignorant les regards effarés des personnes présentes dans la salle.
Le service hôtelier semblait avoir disparu des lieux..
Marie-Julie, paniquée de voir sa petite-fille dans cet état, se leva et courra vers Maximilien, les larmes aux yeux.- Que s'est-il passé ?! Comment Rosalie s'est-elle retrouvée dans cet état ?!
Elle criait presque tout ces mots, terrifiée, ne comprenant pas la situation.
Maximilien, maintenant près de la porte, lui lança un regard attristé, peiné lui aussi de l'état de Rosalie.- Je t'expliquerai. lança-t-il en ouvrant la porte.
Il laissa une Marie-Julie en larmes, inconsciente des faits de la marque ensanglantée au bras de sa petite-fille.
Il rentra dans la pièce qui n'était qu'autre que l'infirmerie. C'était une petite pièce entièrement blanche, disposant d'une modeste armoire rempli d'objets médicaux en tout genre, d'une table basse, d'un lavabo et d'un lit de repos. Elle n'était dotée que d'une simple lampe à moitié usagée, éclairant faiblement l'endroit d'une lueur jaunâtre et terne.
Il allongea avec délicatesse Rosalie sur le petit lit, tout en faisant attention à son bras meurtri. Une fois allongée, il se rua vers l'armoire médical et en sortit bandages et désinfectants. Il s'installa au bord du lit, prit le bras de son amie et se mit à la tâche.
Tout en la soignant, il lui jeta quelques regards afin de voir si elle était encore consciente des événements.
Elle avait malheureusement perdue connaissance, ayant perdue beaucoup trop de sang.
Il finit rapidement son "bandage", qui ressemblait plus à un amas de coutures entourés avec du scotch bon marché qu'à un véritable soin.
Il pris son téléphone en main, toujours en la surveillant, et composa précipitamment le numéro des urgences le plus proche.*BIP BIP BIP*
Aucune réponses.
- Putain de ! s'exclama-t-il.
Il réessaya.
Après un temps d'attente assez stressant, quelqu'un répondit enfin à son appel.- Urgences de l'East Ayeshire à l'appareil. Que voulez-vous ?
- Oui ! Euh... Il s'est passé quelque chose de très grave ici. Mon amie... Elle... Elle s'est blessée. Je... Je crois que la blessure est profonde. Et... Elle... Elle a perdue beaucoup de sang ! Elle est inconsciente. Je... Je lui est fait un bandage pour que l'hémorragie stoppe mais... Je pense pas que ça va suffire. Elle va très mal. balbutia-t-il.
- Calmez-vous monsieur. Comment vous appelez-vous ?
- Je... Je me nomme Maximilien Silva.
- Bien monsieur Silva. Où êtes-vous exactement ?
- Je... Nous sommes dans un hôtel, au bord du village. Hum... Il s'appelle... L'hôtel Glasgow. Oui c'est ça ! Nous sommes à l'hôtel Glasgow !
- Très bien. Les ambulances ne devront pas tarder à arriver. Surtout, restez calme et veillez à ce que votre amie ai un pouls.
- D-d'accord.. Merci..
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Story Suite
ActionHey ! Je publie ceci car je pense reprendre beaucoup d'histoires laissés à l'abandon alors qu'elles étaient vraiment superbes. J'espère que cette idée peut plaire et que vous irez y jeter un œil si ça vous tente. Pas de blagues aujourd'hui, je vous...