Mon Histoire, Mes Motivations (Partie 4) : Impuissance

Aujourd'hui, je fais avec. Malgré le cruel manque omniprésent, Il y'a toujours, dans ce genre de drame, des images qui restent, tu sais, ce genre d'images que tu veux absolument oublier, mais qui sans cesse te reviennent, et te hantent, jours et nuits, elles sont accrochées à toi. 

Ces saloperies d'images, j'en ai tout un tas. Et je vais vous les citer. Toutes. (en plusieurs parties)

Fin août : Fin des grandes vacances, pour moi s'en était pas. Le bruit des vacances, c'est l'amour, les cris de joie, les " tchin-tchin " de bienvenue, de célébration, la plage, la ville en fête. Mais des cris de douleurs, des crises toux sans fin, des pleurs, la pitié de la part de son entourage, pour moi c'est pas des vacances ça.

Voir ma mère souffrir, me rendait triste. La voir cacher ses larmes quand la famille était là me le rendait encore plus.

Au passage, Maman, je m'adresse à toi : Je ne sais pas d'où tu tirais cette force, d'oublier la maladie face à tes proches. Peut-être est-ce ta force d'esprit, ta clarté, ou bien le magnifique pouvoir de l'amour. Je t'aime.

Ces images, me hantent, et me rongent lentement, bout par bout, mais je les repousse en évacuant, en restant prêt de ma famille, mes amis, de tout ce petit monde qui compte pour moi. Mais aussi grâce à ces films magnifiques que je regardais, Rocky, Creed... Ces leçons de vie qui me montraient que je n'étais pas seul dans cette merde.

Au fur et à mesure du combat, apparaissait de l'espoir. Car Maman chérie arrivait toujours à nous faire croire en l'avenir. Mais aussi il y avait de plus sombres moments..

Le second traitement se révélait être un échec, le cancer prenait de la place dans son corps, autant que l'inquiétude dans nos cœurs ainsi que la tristesse dans nos yeux.

Les médecins faisaient ce qu'ils pouvaient. Ils nous proposèrent un nouveau traitement, de nouvelles thérapies et compagnie. Donc nous avons entamé le troisième traitement. Impuissants.

Plus puissant que le premier, aussi exténuant que le deuxième, ce troisième traitement, possédait des effets secondaires plus ou moins troublants. Avec eux venaient la fatigue. La toux incessante, quant à elle, est disparue. 

C'était dur de voir ma mère hospitalisée. Jamais je ne l'avais vu dans un tel état.  Ma mère était toujours en forme, et ce jusqu'au plus profond de mes souvenirs : elle faisait du sport, elle courrait les marathons tel que la Sénartaise, elle donnait son sang aux gens qui en avaient besoin. Elle faisait le bonheur autour d'elle. Elle ne fumait pas. Et voilà ce qu'elle mérite !? Souffrance ! Douleur ! Pleurs ! Désespoir ! Vraiment ? Devait-elle subir tout ça en plus de la peur de laisser 3 enfants, un mari, et une famille derrière elle si jamais l'inacceptable devait arriver !? PUTAIN ! Non, ma mère n'avait pas à subir ça. Crois-moi j'aurais préféré que ce soit moi plutôt qu'elle. 

Plus le temps passait, plus son état se détériorait. Forte et têtu comme elle était, elle à tenu à fêter Noël avec nous, et elle l'a fait. Ce soir là, elle était heureuse et en forme, malgré son visage, pâle et marqué par les cernes. On était tous si heureux d'être tous en famille. Unis. J'étais heureux.

Mais, malheureusement, c'est à partir de se moment là que tout est allé si vite...

J'ai tellement envie de te raconter la suite, cher lecteur, mais cela fait trop d'émotions pour moi, et pour toi je présume, donc nous allons en rester là pour aujourd'hui.

Pour en savoir plus sur l'avancement de la partie 5 qui est à venir, je t'invite à aller sur mon Snap : terrymlr

Sur ce, porte-toi bien et profite bien de ta vie et de tes proches, vis chaque jour comme-ci c'était le dernier,car un drame est si vite arrivé.