L'Usine

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Nuit noire berce ma ville. Profonde, mystérieuse de son ciel couvert, mais dont les nuages invisibles sont indirectement perceptibles à l'ombre lumineuse de la lueur d'un fin et jaune croissant de lune.

La fumée grisâtre et épaisse de l'usine ne s'envolant plus, je crois le temps s'arrêter. Le monde est si silencieux, caché sous la musique violente de mon casque. La condensation de ma respiration masque le paysage urbain et lumineux, mais immobile. Tout y est figé: personne ne marche ou roule. Personne ne se présente.

Je suis seul en face d'un monde désert, calme, dissonant avec ce qui m'était familier: l'usine, le chemin de fer, les maisons. Subitement, une des lumière d'une des maisons au loin s'est éteinte. Sûrement des parents qui ont finalement réussit à coucher leur rejeton qu'ils aiment plus qu'ils ne s'aiment.

Je refais attention à la lune, assise sur son trône intergalactique telle l'impératrice toute puissante qui demandait le silence. Visiblement, le monde obéissait à ses ordres. Un seul dissident: moi-même. Je décide donc de rentrer pour repsecter l'ordre.

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