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47. Luke

Quand je vois Michael partir avec sa veste je décide de le suivre, qu'est-ce-que je pourrai faire d'autre d'ailleurs? Michael avait eu raison de s'inquiéter en entrant tout à l'heure, quelque chose l'avait fait douter et il m'avait lancé un regard inquiet. J'ai directement reconnu le père d'Ashton en arrivant au salon. D'ailleurs, il était pas censé être en voyage d'affaire avec sa femme? Je suis Michael qui marche à toute vitesse pendant cinq bonnes minutes. Je tente en vain de le faire s'arrêter pour qu'il se calme mais en vain. Il s'arrête finalement près d'un banc et s'assied sur le dossier de ce dernier. Je l'imite. Je n'ai jamais vu Michael aussi énervé que maintenant. Même pour le pari il avait pas été autant en colère.

  – Tu y crois toi? Ashton est mon demi-frère et mon père s'appelle Daryl. Sérieusement, c'est nul comme prénom!

Je souris légèrement, à propos de sa dernière remarque.

  – Très nul, même.

  – Pourquoi tu souris? Il demande, déstabilisé.

– Tu me fais rire, c'est tout. Je lui souris tendrement.

  – Ah oui? Il hausse les sourcils.

– Ouais, je m'attendais plutôt à ce que tu l'insulte de tout les noms, pas à ce que tu trouve son prénom nul. Je rigole légèrement.

  – C'est pas de ma faute, Daryl c'est vraiment moche comme prénom, je m'attendais plutôt à ce qu'il ai un prénom de bourgeois genre, Henri, ou Mason, je sais pas. Il dit en rigolant finalement.

  – Bon, alors qu'est ce que tu compte faire?

  – Pour l'instant j'ai pas du tout envie de le connaître.

  – Je comprends.

Je le vois froncer les sourcils, encore. On dirait qu'il ne fait que ça depuis tout à l'heure. En même temps, il doit s'en poser des questions.

  – Tu crois qu'Ashton est au courant qu'il a un demi-frère et que c'est moi?

  – Je pense pas, il nous en a jamais parlé.

Un silence s'installe, je regarde juste les gens qui passe, et Michael à le regard dans le vide, il doit sûrement se poser des millions de questions, si ce n'est pas des millards. Il est déjà presque dix-neuf heure, et la nuit est déjà tombé. Le froid des nuits d'automne commence à se ressentir, mais Michael n'a pas l'air d'avoir envie de rentrer.

  – Tu vas bientôt devoir rentrer? Me demande Michael en me voyant regarder l'heure sur mon téléphone.

  – Non, ne t'inquiète pas, je peux rester.

  – Ta mère ne va pas s'inquiéter?

  – Non, elle est pas chez moi, elle a rencontrer quelqu'un, et ils passent le week-end chez lui. J'explique.

  – Ils sortent ensemble? Demande Michael, l'air curieux.

  – Pas encore, enfin, ils s'entendent bien pour l'instant, ça va sûrement évoluer. 

  – Et tu l'aime bien?

  – Je l'ai pas encore rencontré, mais si ma mère l'aime bien, il doit pas être méchant. Je lui réponds calmement.

  – Du coup tu dois te sentir seul chez toi? Enfin, à part Petunia. Il rigole légèrement.

Si je ne compte pas ma chienne, Petunia, je me sens plutôt seul et je m'ennuie, en effet.

  – Ouais, enfin je m'ennuie, puis le temps passe doucement quand je suis tout seul chez moi.

  – Donc ça te dérange pas si je dors chez toi ce soir? Il me souris comme un ange.

  – Bien sûr que non. Je rigole. J'allais te le proposer.

  – J'ai été plus rapide. Il rigole lui aussi.