Dimanche, 17 heures.
Le soleil était revenu. Lucie avait organisé un barbecue avec des invités, dont Mathilde et son compagnon. C'était un après midi comme je les aimais. De la bonne humeur, des amis, de la musique et du vin rosé. Lucie jouait à présent de la guitare avec Mathilde, et nous chantions, tout et surtout n'importe quoi, autour d'elles.
Mon portable sonna. Je ne reconnu pas le numéro.
Je me leva, et me dégagea du groupe, pour avoir moins de bruit." Allo ? "
" Emma ? "
Impossible de mettre un nom sur cette voix.
" Oui, vous êtes ? "
" Et bien, vous m'avez vite oublié ! Louise ! "
Louise ...
"Ah ! Totalement oublié en effet ! Mais qui êtes vous Louise ? " Répondis je avec malice.
Elle ria.
" Ou êtes vous Emma ? "
Question troublante.
" Euh ... à un barbecue ! "
" Dans quel coin ? "
Mais que me voulez t'elle ?
" Au quartier des Minimes ! "
" Pas loin de ma maison ! Vous avez les clefs, sur vous ? "
Moins de 10 minutes, en effet.
" Oui, dans ma voiture... "
Elle enchainait, d'une voix enthousiaste.
" Bon, Emma. J'ai un immense service à vous demander. Je suis à la maison là, devant. Je n'ai pas les clefs, je suis sure que je les ai oublié en Bretagne. J'ai absolument besoin de rentrer dans la maison, là, je dois vérifier quelque chose. Vous pouvez venir ? Pas longtemps. "
L'emmerdeuse. M'appeler un dimanche, me questionner, et me demander de venir. Elle n'avait qu'a venir elle !
" Vous ne voulez pas venir les ... ''
Elle me coupa.
" J'ai besoin de vous sur place ! Pas longtemps Emma ! Je vous attends ! "
Elle raccrocha.
Elle était insupportable à se croire à ce point tout permis. Je fulminais en moi.
Pour qui se prenait elle.
N'y va pas.
Mais ma curiosité prit la place de mon énervement. Cette conversation, son enthousiasme m'avait interpellé.
Je revins vers mes amis.'' Bon, les Loulous, le Dragon vient de m'appeler. Elle est devant la maison, coincé car n'ayant pas les clefs. Elle m'a demandé, ou plutôt, exigé que je fasse l'aller retour. Je reviens au plus vite ! ''
'' Mais pour qui se prends t'elle celle là, lança Lucie le regard noir. N'y va pas ! Tu n'es pas à sa botte ! Basta. ''
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Madame la Maire
RomanceDeux femmes. Un désir. Un jeu. Une frénésie passionnelle. "Elle me fixait. Ce regard...J'avais chaud, plus que jamais. Je voulais sa peau au contact de la mienne. Un besoin physique. Dans un énième changement, je me pris les pieds dans le tapis. Lit...