Chapitre 7

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Point de vue de Lïnda :

Je regarde la voiture du shérif s'allonger de notre maison.

J'étais juste aller pisser et quand je redescends, je vois ça. Comme par hasard il fallait que ça tombe un jour où on a décidé de tous oublié, d'être jeune sans soucis et puis les emmerdes reviennent au galop.

Je tire sur mes cheveux énervée et perdue. Tous sait passer si vite et je comprends pas pourquoi ils n'ont embarqué qu'elle. Ça ressemble à un putain de coup montée... Bin oui, putain pourquoi je n'y est pas pensé plus tôt , le shérif avec sa vengeance de merde pour son fils. 
Je prend la première bouteille qui me tombe sous la main et la fracasse sur un mur en grognant de rage.
Il faut que j'aille la chercher. Je monte me changer, enfile un long manteau, mes baskets et fait un sac avec des vêtements pour Jo et des armes. 
Je descends rapidement les escaliers en appelant pàpa pour lui faire part de mes pensées sur le foutoir qui se prépare, en lui expliquant bien que j'en faisait une affaire personnelle , il me donne sa bénédiction juste avant de raccrocher. Puis j'appelle nos hommes pour surveiller la maison.
Je prend la BMW M3, direction le commissariat

Point de vue de Jordanna : 

Je me réveille avec un mal de crane.
J'essaye de tenir ma tête avec mes mains mais elles sont toujours attachées dans mon dos puis je me rends compte que mes pied aussi attachées. Merde c'est quoi ce bordel. Je recouvre ma vue qui était trouble et réalise que je suis étalée par terre dans ce qui me semble être une cave.

Tous me revient. On était arrivée devant le commissariat, le shérif était descendu de la voiture pour céder sa place à un de ses hommes, avant de rentrer dans le commissariat sans se retourner alors j'ai engueulé encore plus que je ne l'avais fait durant tous le trajet en les insultant de tous les noms, sa sentait le vieux coup montée a plein nez . Après ma porte s'est ouverte et on m'as assommé.

Je prends un temps pour analyser où je me trouve. L'endroit est relativement sombre mis à part une ampoule qui éclaire faiblement la place. Le mur fait des champignons à certain endroit ce qui n'étonne pas vu l'humidité qui y règne. La pièce est pratiquement vide mis à part deux chaises et une table avec des objets dessus que je n'arrive pas a distinguer, et puis un peu plus loin il y a... Mon analyse est interrompu par le bruit d'un porte en métal qui s'ouvre.

Deux hommes entrent précéder d'une femme que je reconnais un fois que la lumière éclaire son visage. La femme du shérif m'observe avec mépris en s'adressant à moi :

 - Depuis le jour que je dis à " nom du shérif" que le seul moyen que tu avoue avoir tuer notre fils est de te torturer physiquement. Elle fait signe aux hommes de faire quelque chose que je ne comprends pas, jusqu'à ce que je me sentais tirée par les pieds vers le plafond. Ils viennent de m'accrocher tête en bas. Elle continue de s'adresser à moi :

 - Il m'as enfin écouter. Elle prend un couteau sur la table et se dirige vers moi, moi je repense à cette nuit il y a environ deux ans ce petit gamin de 18 ans qui a voulu joué le bad boy rebelle dans la cours des grands sans savoir dans quoi il s'embarquait en plus d'être un gosse de riche, les balles partent trop vite dans ce mode de vie. Elle se baisse de façon à me chuchoter à l'oreille:

 - Ça fait tellement longtemps que j'attends ça . Elle prends le couteau me coupe les cuisses. Je retiens du mieux que je peux mon cri de douleur. 

Je déteste être faible ou impuissante, si elle cherchait à m'énerver c'est gagner. La blessure est assez profonde pour que je me vide de mon sang si je reste trop longtemps tête en bas. Elle veut jouer à ça on va jouer. Elle se dirige vers la porte alors je la joue surprenant et me mets à rire, ce qui a l'effet voulu puisqu'elle s'est arrête pour me regarder avec incompréhension. Je stoppe mon rire avant de dire avec mépris :

 - Votre fils s'est tué tous seul, boum suicide, une balle parfaitement entre les deux yeux, on se demande encore comment il a fait. Mauvaise et ingrate mère que vous êtes, oups! Pardon, que vous étiez, vous n'avez pas su voir son mal être et le tenir en laisse, enfin que Dieu vous pardonne.

Elle est rage de colère, moi je souris hautaine mais au moment où je m'attend le moins elle sort une arme et la pointe sur moi.



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⏰ Dernière mise à jour : Nov 11, 2019 ⏰

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