Stay Happy

55.

•Theresa GRIER•
•Sunday 28 December| Grier's House•
•North Carolina, USA•
•9:51 p.m.•

Même Sammy bourré est largement moins chiant que lui, je ferais peut-être bien de le retrouver et de le garder avec moi jusqu'à demain. Je risquerais de lui niquer sa soirée, je suis quand même pas aussi méchante que ça. Sans regarder Cameron, je quitte la cuisine pour me fondre légèrement dans la masse se trouvant sans le séjour.

«Tessa! T'es descendue finalement!
-Désolée Maho, je vais remonter. Faut que je manges et que je me repose.
-Pas de problème, je suis quand même contente de t'avoir aperçu!»

Je lui fais un sourire des plus chaleureux que je puisse avant de monter dans ma chambre avec mon beau plateau bien rempli.

«Bouh!
-Sammy! Qu'est-ce que tu fais dans ma chambre? Tu m'as fait peur!
-Désolée ma petite Tessa, en fait j'ai un peu entendu ta conversation avec Cameron. Fin plutôt son monologue, et je me suis dit qu''il n'a pas à te menacer comme ça. Donc je reste avec toi pour assurer ta surveillance!
-Sammy, t'as bu, puis je vais pas te gâcher ta soirée alors que tu pourrais t'amuser avec les autres!
-Je m'en fiche des autres, j'aurais pleins d'autres occasions de faire la fête avec eux. Alors que parler avec toi, ça m'est pas arriver depuis un bon moment! Sans oublier que j'ai pas trop bu, je me mets dans l'ambiance en imitant le comportement des autres.
-Tu m'étonneras toujours mon petit Sammy. Maintenant que tu es là, de quoi veux-tu qu'on parle?
-Raconte-moi ta vie à Paris, Nash nous en parle peu.
-C'est génial, les parisiens sont géniaux, mon appart aussi est cool, sans oublier que j'ai un travail assez tranquille.
-Attends! Mais tu travailles encore à ce stade de ta grossesse?
-Eh oui, j'ai besoin d'argent pour payer ma part du loyer, pour remplir le frigo! Mais mon patron est sympa, je fais un mi-temps.
-J'avais pas pensé à ça! Et quand t'y es, la Caroline te manque pas?
-Un peu, mais je medis que je suis là-bas pour démarrer quelque chose de nouveau, et que je reviendrais quand tout ira mieux.
-Belle philosophie des choses! Tu repars quand à Paris du coup?
-Dans quatre jours, malheureusement. Mais bon, je suis quand même venue pour 15 jours.
-Tu vas me prendre pour un con, si je te dis que je veux venir avec toi à Paris?
-Sammy, tu dis ça sur un coup de tête.
-Non, tu m'as convaincu. Je vais pas partir pour toujours non plus, mais peut-être que si tu m'héberges et que je travailles aussi, je pourrais t'aider et en même temps profiter de te voir.
-Ce qui veut dire qu'il ne te reste qu'une soirée avec tes amis avant de partir.
-C'est faisable. Dès demain, je me mets à faire ma valise, parce que là je suis beaucoup trop fatigué pour bouger, dit-il en s'endormant.
-Merci Sammy, t'es un ami en or.»

Cette légère discussion m'avait tout de même permis de finir mon plateau. Je tendis mon bras pour éteindre ma lampe de chevet avant de poser ma tête sur le torse de Sammy, et de m'endormir à mon tour.

•Monday 29 December| Grier's House•
•North Carolina, USA•
•10:58 a.m.•

Je me réveille doucement par les rayons de soleil, n'ayant pas fermer mon rideau hier soir. Sammy a la tête posé contre ma poitrine et son bras entoure mon ventre. Cette position pourrait me repousser si c'était quelqu'un d'autre, mais voir Sammy ainsi me fait sourire. Il faut peut-être que je prévienne Lucky, qu'un invité sera à la maison pendant un moment.

Je saisis doucement mon portable sans réveiller Sammy, et envoie un message à Lucky.

✉️Pour Lucky:
Hi my little Lulu!
In 4 days, I came with a surprise!

Je repose ce dernier sur ma table de chevet et observe Sammy se réveiller doucement.

«Alors tu as assez dormi? J'ai été assez confortable j'espère!
-Même si je n'étais pas dans mon lit, j'avoue que ton matelas est bien!
-Je suis pas sure que tu as dormi que sur mon matelas!
-On va dire que ça reste entre nous! Et toi? Bébé a pas trop bougé?
-Il bouge souvent quand je dors, mais j'ai finis par m'y habitué, mais dis-moi Sammy.Ce que tu as dis hier soir, que tu viendrais avec moi à Paris, c'est toujours d'actualité?
-Bien sûr, je t'ai dis que je n'avais pas tant que ça bu.»