Il avait été son premier grand amour avant qu'elle ne meure,
Et il avait causé cette grande déchirure ébène sur l'oreillette droite,
Puis il avait tenté de rattraper de façon maldroite.
Le comble de l'ironie pour un aussi bon handballeur.Le sport avait forgé leurs corps et leurs esprits,
Ensembles ils avaient grandis et faient leur classe,
Eux et tous leurs amis s'étaient démarqués de la masse.
Il s'était souvent demandé si, de son ami, il n'était pas épris.Quand une fille le blessait, c'est toujours vers elle qu'il se tournait,
Elle lui apportait la chose dont il avait besoin: la consolation.
Pour chaque homme, elle cherchait son approbation,
Pour tout et toujours, ils s'entraidaient.Régulièrement, il prenait sa main dans la sienne,
Il la calait contre son torse et elle se laissait aller,
Ils racontaient tout, heureusement que leurs destins s'était croisés.
Malgré toutes les autres filles, elle restait sa reine.Il refusait de l'admettre sa mort et d'aller à leur dernière messe,
À la place, il alla au gymnase et prit un sac de balle,
Il tira dans cet pauvre cage de bute jusqu'à en avoir mal.
C'était sa façon d'évacuer sa colère et sa tristesse.Par respect, il alla tout de même à la cérémonie et déposa une rose,
Les larmes roulait sur ses joues, laceraient sa peau.
Quand vint son tour, il ne put se résoudre à dire quelques mots.
Ce jour-là, tout autour de lui devint morose.Je t'ai aimé d'une façon, maintenant je t'aime d'une autre et qui sait ce que le futur nous réserve.
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Autopsie d'un cœur
PoetryLa lumière s'est éteinte et ses paupières se ferment. L'Homme en blouse blanche incisait et écartartait la chair sans la moindre heurt. Quand soudain le plus important de tous apparut : le cœur 1/11/17#548 3/11/17 #434 4/11/17 #307 6/11/17 #260 22...