Saoûl [Yugyeom X ?]

🎆

- Ah ma tête, j'ai mal.

Ces gémissements, ça fait bien dix minutes que Bambam pousse ces gémissements, me réveillant par la même occasion.

- Ta gueule Kunpimook.

- Mais j'ai mal.

N'en pouvant plus de sa voix qui me rentre dans la tête et qui a grave ma gueule de bois, je lui lance mon cousin qui atterrit directement dans sa figure.

- Tu n'es pas le seul à avoir mal à la tête, alors ferme là.

- Vas me chercher des médicaments, Yugy-chou.

- Tu peux toujours rêver, Bami-chou.

Suite à ma phrase, il pousse un long soupir en s'enfonçant plus dans son lit.

Je me tourne pour être dos à lui et essaye doucement de me rendormir.

Soudainement, des flashs de la soirée d'hier me reviennent en tête et mon mal de tête empire.

Des rires.

De l'alcool en abondance.

De la musique.

Une piste de danse improvisé.

Les lumières éteintes.

La pièce illuminée par nos téléphones.

Bambam dans mon dos.

Mon corps contre le sien.

Deux mains qui agrippent mes hanches.

Deux mains qui me tirent vers l'avant.

Mon torse contre un autre.

Et des lèvres contre les miennes.

Puis plus rien.

Je me redresse d'un coup sur mon lit, ouvrant les yeux en grand. Mes doigts viennent automatiquement rejoindre mes lèvres.

Je peux encore sentir la sensation des lèvres de cette inconnue sur les miennes. Douces et humides aux goûts alcoolisés. Je suis sous le choc, l'un des membres m'a embrassé. Je ne sais pas si c'est sous le coup de l'alcool qu'il m'a embrassé mais ça ne change en rien que l'un des membres a posé ses lèvres sur les miennes.

- Ça va Yugy ? Tu tires une de ces têtes.

Il ricane légèrement en me fixant.

- On m'a embrassé.

J'ai murmuré cette phrase tellement bas que je doute qu'il ai pus entendre, mais me l'entendre dire me fait un peu plus réaliser la situation.

- Quoi ? Parle plus fort j'ai des éléphants qui dansent dans ma tête pour l'instant.

- On m'a embrassé.

Cette fois, j'ai parlé assez fort pour qu'il m'entend et que sa bouche s'ouvre en grand.

Il ne perd pas de temps et saute de son lit pour venir s'asseoir en tailleur sur le miens, devant moi.

- Tu rigoles ?

- J'ai une tête à rigoler pour ce genre de chose ?

- Franchement, tu as une tête à rigoler pour tout et n'importe quoi.

Mon point finit vite par rencontrer son épaule et il se laisse tomber sur le dos. Il ricane légèrement en se redressant, se massant délicatement l'épaule. Voyant mon regard il perd son sourire et me regarde sérieusement.

- Attends, comment quelqu'un a pu t'embrasser si on était que nous sept.

Le regard que je lui lance répond directement à sa question.