Kaenne

Chapitre 12

Petit mot : Je m'excuse pour le retard puisque j'avais annoncé que ce chapitre devait sortir avant la fin de la semaine dernière mais j'ai eu des petits soucis d'inspiration, j'ai donc mis plus longtemps. Vous m'en voyez désolée. J'espère que vous ferez bonne lecture et qu'il vous plaira. Ah, petite musique ( bon d'accord ! 2 heures de musique ) qui m'ont inspirés.

Biz de Lorraine.

Point de vue de Kaenne

Etre placés en cercle me permettait de voir les efforts visibles que chacun fournissait pour leur démonstration. Je ne m'étais pas trompée en pensant que leurs pouvoirs avaient été décuplés et partagés avec moi. Seulement, je n'avais jamais pensé qu'ils pourraient atteindre un si haut niveau de puissance juste en claquant des doigts. Cela cachait des choses. Je pouvais comprendre l'importante magie venant de Ethan ou d'Anazarel, bien que je ne savais pas quelle était l'exacte puissance de ce dernier, celle d'Ezéquiel venait clairement de la nature nous entourant mais Fary dégageait une puissance peu commune pour un Loup-Garou. De plus, il n'y avait sûrement pas penser mais un Loup-Garou ne peut pas contrôler la magie. Cela me laissa pensive parce que je n'avais rien vu dans son passé qui puisse être susceptible de justifier une telle maîtrise. Mais, il fallait le dire, le passé de Fary avait été grandement brouillé.

Voici venu le tour d'Anazarel d'utiliser ma magie. Je sentais qu'il ne savait pas vraiment quoi faire mais il puisa dans mon Aura et se laissa  complètement guider par son instinct. C'était ainsi qu'il se mît à faire de très infimes gestes des mains. Je ne pus voir ce que lui semblait voir tout autour de nous mais je commençais à comprendre qu'il touchait à quelque chose d'extrêmement dangereux car tout mon corps était en alerte. Je ne savais ce qu'il foutait mais je le sentais très mal. Brusquement, l'herbe autour de nous se mît à jaunir comment si elle était morte avant de renaître plus verte et plus forte. Des fleurs bourgeonnèrent un peu partout avant de faner et de laisser la placer aux pissenlits et autres plantes d'été. 

Je compris soudainement que le temps avait été accéléré dans notre protection. Heureusement d'ailleurs que j'avais eu l'excellente idée de la créer. Bordel ! Je jurai comme je pouvais parce que les flux temporels étaient inaccessibles aux mortels en temps normal. Personne ne devait le découvrir sinon Anazarel serait la cible de tous les chercheurs timbrés qui peuplaient le monde. Non pas que je me souciais de sa santé mais plutôt que comme il nous accompagnait, il risquait la perte entière du groupe. Ne sachant ni les utiliser ni les voir, j'insuffla ,à Anazarel, l'ordre de remettre notre groupe dans le bon continuum temporel mais, apparemment, il n'avait pas conscience que ce fut moi qui le lui dicta et crut que sa conscience le rappelait à l'ordre. J'en profita pour dévisager les autres membres du cercle et je découvris que tous avaient les yeux dans le vague. Je pris contact avec chacun d'eux et je vis qu'ils n'avaient aucunement conscience de ce qu'il se jouait sous leurs yeux. 

Zahélis, qui n'avait pas été hypnotisé par une volonté supérieure, me regarda et on se concerta du regard. Nous devrons garder ce secret jusqu'à l'éveil total d'Anazarel car, brusquer son réveil pourrait le plonger dans une folie incurable. Soudain, tout redevint normal. Les yeux des autres reprirent leurs éclats respectifs et tous s'interrogèrent sur ce qu'il venait de se passer, même Anazarel ne semblait pas se souvenir de ce qu'il venait de se produire. Je me garda bien de leur révéler.

_ Un léger contre-temps m'empêche de continuer cet entraînement, dis-je en me levant faisant cesser la protection. Allez vous coucher car demain vous prendrez le rythme des recrues mais vos entraînements seront plus denses et donc plus épuisants. 

Je ne leur jetais pas même un regard et me dirigea vers l'extérieur de la forteresse, loin de tous ces gens à l'Aura suffocante. Il me fallait de la solitude, du calme, de la Nuit. Pourtant, alors que je m'étais suffisamment éloignée pour être hors de portée de voix, le vent souffla discrètement et m'amena ces quelques paroles qui me statufièrent.