Os Lemon Harry Potter [BXB]

Quidditch World Cup

HP/DM

C'est du fluffy Drarry parce qu'on a tous besoin d'amour et de tendresse snif xD même les perverses comme moi xD

           

Le son cristallin d'une cloche vint briser le silence si apaisant dans lequel Harry s'était réfugié. Le soleil était bien dans l'horizon et non loin, une église venait sonner les coups de dix-neuf heures dans un tintement assez léger et lointain pour ne pas être dérangeant. Cela accompagnait même parfaitement l'air du printemps, la brise chaude et les différents pétales qui flottaient dans l'air. Souvent lorsque Harry se plaçait sur le haut de son immeuble il fixait juste l'horizon pour graver ans sa mémoire chaque soirée, chaque saison. Ce jour-ci, il s'agissait du premier jour de Printemps et Harry comptait bien en profiter un peu. Il s'était donc dit qu'il allait monter sur le toit où sa nouvelle chouette était enfermée la nuit, pour juste respirer l'odeur nouvelle de l'air. C'était étrange d'ailleurs mais lorsqu'il sentait l'automne arriver, il n'appréciait pas l'odeur qui coulait dans l'air, il avait l'impression qu'il avait cette vieille odeur de charbon et cela s'accentuait jusqu'à la fin de l'hiver. Mais pour son plus grand bonheur le Printemps revenait vite et il pouvait à nouveau apprécier la douce odeur fruitée qu'il y avait dans l'air, et ce même si l'odeur de la ville la couvrait légèrement.

Un énième soupir tendre passa ses lèvres pleines alors qu'il retirait un pétale coincé dans ses cheveux. Il le déposa sur son torse lentement et en compta vingt-sept récoltés depuis trois heures. Son thé avait d'ailleurs refroidi, celui que sa voisine lui avait apporté mais qu'il n'osait jamais toucher, il avait légèrement froid à être allongé dans ce vieux hamac grinçant en haut de l'immeuble, mais il était bien et s'il avait pu rester ainsi toute sa vie il l'aurait fait. Il se redressa difficilement, comme si le tissu sur lequel il s'était allongé l'aspirait et le suppliait de rester. Il marcha ensuite très lentement vers la cage de sa chouette et la laissa sortir pour la nuit, lui souhaitant une bonne chasse et enfin il entra dans la cage d'escalier. Il descendit les étages vers son appartement lentement, appréciant les dernières lueurs du jour venir lécher son visage alors qu'il passait devant les fenêtres fines. Il savait que ce soir à nouveau il allait devoir faire quelque chose qui lui plaisait -et cela lui plaisait encore plus dans de telles conditions- et il craqua lentement ses épaules de satisfaction, la fin de la guerre avait fini par lui être clémente.

Après un long soupir il entra lentement dans son appartement clair, directement éclairé par le coucher du soleil et passa la porte de sa chambre en évitant soigneusement son chat qui s'amusait avec une chocogrenouille sur le tapis. Il se plaça lentement face à sa penderie et sans vraiment réfléchir il en sorti sa tenue pour la soirée. Il l'enfila rapide comme l'éclair, si habitué à la porter et une fois terminé il s'observa dans le miroir. Il passa lentement une main dans ses cheveux emmêlés tout en glissant de l'autre son haut sous son pantalon.

« Mon cher tu ferais fondre la banquise ! » fit-il la remarque sans même attendre une réponse de qui que ce soit.

Sur le chemin vers la cuisine il n'avait pas pu s'empêcher de rire un bon coup se trouvant idiot à souhait tandis que lentement sa chouette était déjà revenue à sa fenêtre pour frapper le verre de son bec pointu. Il fit donc entrer l'animal dans sa cuisine et la laissa aller picorer dans un paquet de chips éventré et abandonné sur la table. Pendant ce temps il ne put s'empêcher de remarquer qu'elle était revenue avec un précieux butin, le journal ! il le prit donc de sa pâte et fouilla dans ses tiroirs. Il n'y avait plus une seule friandise pour hibou mais il y trouva une bonne réserve de cloportes qu'il avait là pour le Botruc qui courait dans son appartement depuis des semaines. Il en déposa alors une bonne vingtaine face au volatile qui ne s'en préoccupa que très peu, préférant de loin les lamelles de pommes de terre salées toutes pour la plupart réduits en miettes. Quant à Harry, il avait précipitamment ouvert le journal et c'était mis à lire.