chapitre 2

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-Ok alors, tu baisse la tête, et surtout tu montre à quel point tu est mal.

Je hoche la tête, tandis que Tony continue de me dicter les consignes.

Ma mère est derrière lui, elle parle avec les gardes du corps. Je stress un peu, j'ai vue combien de personnes attendent dehors et franchement, j'aurais préféré réster ici.
Je sais que ma mère a négocier avec les médecins pour me laisser sortir plus tôt, plus j'y pense et plus je me dis que c'était une mauvaise idée.

-Tony, je vais aller aux toilettes pour me changé.

Je me dirige vers la porte sans même lui laisser le temps de répliquer. Je sais qu'il m'aurais demander pour qu'elle raison je me dirige vers les toilettes de l'hôpital, alors que j'en ai dans ma chambre.
En réalité je voulais seulement être loin d'eux.

Après 5min à chercher les toilettes dans les couloirs je les trouve un étage en dessous de celui ou se trouve ma chambre.
Je remarque que ce sont des toilettes mix, c'est étrange.
Un homme sort des toilettes et me regarde assez mal.

-Il veut quoi lui. C'est pas parce que je suis petite que je sais pas me défendre.

J'entends quelqu'un rire dans une des  cabines. Lorsque je me retourne un homme qui porte une casquette me regarde en pouffant de rire.

-c'est moi qui te fait rire? Dis-je sur la défensive.

Il rigole de plus belle en se tournant de façon à être dos a moi.
Mais qu' est ce qu'il fait?

-euuu? D'accord. J'allais rentrer dans une des cabines avant d'être coupé par une voix grave.

-ca t'arrive souvent de te parler toute seul.

Je le regarde surprise, puis sourit à mon tour.

-ba oui. Je souris de plus belle. Tout le monde se parle tout seul.

- alors je dois être une exception.

Je n'arrive pas à voir tout son visage, sous sa casquette mais je vois son sourire. Putain il a les dents vachement blanches, je suis jalouse.

- tu devrait essayer, c'est super et en plus tu peux te complimenter toi-meme ,c'est un p'tit plus.

Il garde le silence avant de se diriger  vers la porte de sortie sans un mot. Super il me laisse planter là seul sans rien dire.

-j'essairais mais je te promet rien.

Je souris soulagée de ne pas avoir ressu le plus gros vent de l'histoire de l'humanité.

Avant de refermer la porte derrière lui il se tourne vers moi en relevant sa casquette. J'ai une meilleure vue sur son visage. Il est beau. C'est étrange, sa tête me dis quelque chose.

- Ho et...juste au cas , tu es dans les toilettes des hommes.

Et la porte se ferme sur moi. Je pert mon sourir en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.

Je fais volte-face, et remarque enfin les urinoires au fond de la pièce.

-merde, la conne! Dis-je en me tapant le frond.

Je sort des toilettes, quelques personnes me regarde étrangement. C'est vrai que je viens de sortir des toilettes des hommes 5 secondes après   quelqu'un, je peux comprendre qu' ils aient des suspicions.

Je me dirige (enfin) vers les toilettes des femmes, et cette fois je vérifie avant d'entrer.
Je me change puis me dirige vers ma chambre quand je me fait couper par un homme.
"Mais C'est pas vrai,qu'est ce que J'ai aujourd'hui."
D'après son uniforme C'est un médecin.

-mademoiselle diaz.. Je peux vous parler deux secondes?

Je le regarde bizarrement.

-c'est déjà ce que vous faites. Dis-je sarcastique.
Il ne sourit même pas et continue de me regarder fixement. Et j'avoue que je préférais le sourire de l'homme des toilettes.

-c'est sérieux.

-d'accord... qu' y a t- il? Me résignais-je.

-c'est à propos de votre sortie prématurée. D'après les tests qui ont été effectuée vous n'êtes pas en état de sortir pour l'instant.

Je fronce les sourcils, qu' est ce que ça peux bien lui faire.

- Je sais, mais ma mère à de... Il me coupe.

- je suis au courant pour votre mère, mais en tant que médecin je vous conseillerais de rester ici au moins  quelque jours de plus.

C'est étrange il a l'air de vraiment se soucier de mon état. C'est pas tous les jours que ça m'arrive. En générale tant que je peux tenir un micros, je suis considérée en bonne santé.

- je ne peux pas rester... j'évite son regard. De peur qu'il réussisse à me convaincre. La vérité c'est que j'aimerais rester, vraiment, mais il y'a trop de personnes qui compte sur moi. Et honnêtement cela rajoute un poids sur mes épaules.

- je ne peux pas vous obliger à rester, mais sachez qu'une personne dans votre cas a besoin d'être aidé.
Tenez. Il me tend une petite carte avec un numéro et un nom écrit dessus.
"Mathias Cooper."

- Merci...
je ne sais pas trop quoi faire, je sais qu'il a raison, mais...mon cas ne dois pas être aussi grave...

-Je travaille à mis temps dans un cabinet de psychologie vers la 32 ème, n'hésitez surtout pas à passer me voir.

Il me jette un dernier regard, avant de disparaître dans un des couloirs de l'hôpital.

Je souffle, il faut que je reprenne ma respiration.

"Aller lia tu est sur de ne pas vouloir te faire aider, elle ricane et sa voix m'insuporte, ou peux être tu as peur qu' on te prenne pour une folle, comme moi, n'est ce pas. C'est pourtant ce qu'ils pensent tous...que je suis folle."

Je ferme les yeux aussi fort que je peux, depuis l'autre soir elle ne s'était pas manifestée et maintenant elle revient en force.

-lia!

Je sursaute et me tourne vers ma mère.

-que fait tu? Ça fait 20 minutes qu'on t'attend.

- Je...je me suis perdu...desole maman.

Elle souffle exaspérée, avant de commencer à marcher en direction de ma chambre je la suis comme je peux.

-tu ne changeras donc jamais ma fille, il va bien falloir que tu grandisse un jour tu sais...
Et c'est reparti... je n'écoute même plus son monologue, de toute façon je le connais par coeur.

Une fois à nouveau dans ma chambre je redeviens la fille qui ne parle pas, qui est seulement assise dans un coin et qui se contente d'hocher la tête, au plus grand bonheur de sa mère.




             Ce n'est pas le doute qui  rend fou, c'est la certitude.

AddictionWhere stories live. Discover now