JE TE DÉTESTE À LA FOLIE

CHAPTER ØNE

Commencer une histoire est déjà dur, commencer la mienne l'est deux fois plus. Je ne sais pas par quoi commencer parce qu'elle contient tout les clichés qu'une chronique peux avoir, parents divorcés, déménagement avec son père, nouvelle vie... et je fais abstraction d'autres.

Je vais vous en dire un peu sur moi pour vous situer. Je m'appelle Bela Johns, tient encore un cliché ! il faudrait compter tous ceux qui font partie de ma vie, bref je vivais à New York, où ma mère était chef d'une grande entreprise de vêtements. Elle travaillait avec de grands couturiers, et elle était plutôt connue, et s'appelait Jorgia McWeens.

A l'école, ma richesse m'a donnée la réputation de la petite Bourges, alors en quelques sorte ce nouveau départ est un avantage, en quelques sorte je dis bien, vue que ma mère a gardée sont nom de jeune fille et à toujours voulu garder sa vie privée secrète, ce qui est le but d'une vie privée à la base, on ne connaît pas l'existence de mon père et moi, enfin on ne c'est pas qui nous sommes.

C'est pour ça que apparemment, vu que je n'ai pas eu mon mot à dire, il était préférable que je reste avec mon père. Ma mère versera de l'argent qui me sera destiné chaque mois. Au début je n'en voulais pas mais elle a insisté et m'a dit que ce sera ça façon d'être présente pour moi.

Mise à part ma vie familiale très compliqué, j'ai 17ans je suis en terminale et ma plus grande passion est la danse. A Sterling City, la ville où je vais, maintenant vous le savez, je vais intégrer une école de danse. Pas aussi célèbre que celle de new-york mais sa fera largement l'affaire. Et puis ce n'est qu'une année et après papa m'a dit qu'il me laisserais partir ou je le souhaiterais.

Les gouttes tombent le long de la petite fenêtre. Les paysages déserts défilent devant mes yeux. Avec "too much to ask" de Niall Horan dans mes oreilles je me repose la tête posée contre mon siège. Cela devait faire une bonne dizaine d'heures que nous roulions. J'étais épuisée et des crampes faisaient leurs apparitions. J'enlevais mon casque pour le mettre à mon cou après avoir mis ma musique sur pause. Je tournais légèrement ma tête vers la droite (petit rappel en Amérique on conduit à droite, la moitié le savent mais c'est au cas où) et voyais mon père avec d'énormes cernes sous les yeux.

- Papa ?

Il tournait sa tête et me scrutait à moitié endormi.

- On peux faire une pause à la prochaine station si tu le souhaite.
- Oui tu as raison, et si on a de la chance il y aura peux être un hôtel.

J'acquiesçais avec un petit sourire. Une bonne trentaine de minute plus tard nous nous arrêtâmes comme prévu. Le karma semblait être de notre côté vu qu'il y avait un hôtel. Assez perdu et ancien mais il fera l'affaire d'une nuit.

Je descendis avec mon sac à dos. Vêtue d'un petit short de jean et d'un t-shirt court et évasé. La chaleur étouffante de l'été me parcourait le corps. Je m'avançais sur le sol de gravier orange tandis que mon père se dirigeait vers l'hôtel.

- Je vais chercher quelques petites choses à manger ! Dis-je assez fort pour qu'il m'entende malgré la distance.

Il me répondît en hochant la tête et m'engouffrait dans le shop.