Chapitre II

296 17 0
                                    

Point de vue de Alice :

Je n'avais pas envie de me lever. Mon lit ne disait pas le contraire. On était en hiver. Il faisait froid, les rues étaient sombres... Comment voulez-vous que l'on soit motivée ? Je pris mon courage à deux mains puis descendit prendre ma douche.
La lumière en bas était allumée, je présume que Charlie est réveillée.

- T'es réveillée, cria-y-elle
- Tu cries tellement fort que je suis sûre que même les voisins sont réveillés !!
- Tu viens déjeuner, demanda Charlie
- Je ne mange pas d'habitude, c'est pas aujourd'hui que je vais manger.

Je sais, je suis désagréable le matin mais je n'ai pas du tout envie d'aller à cette collaboration. Je m'excuse déjà envers Charlie, elle va subir toute ma colère. Pourtant je ne suis pas énervée contre elle. Bref, je me pose des tas de questions, du genre « Comment vais-je réagir quand il va me parler ? »Ou même « Est ce qu'il va me parler ? »

Pour éviter de me stresser encore plus, je partit dans la salle et me prépara. Les heures passèrent et je n'avais toujours pas fini de me préparer. On allait bientôt partir, je le sais, Charlie n'arrêtait pas de me crier dessus.
- Alice, tu fais quoi ? On ne va pas à un défilé de mode. Donc dépêche-toi, on part dans cinq minutes.

C'est vrai, on ne va pas à un défilé de mode alors « POURQUOI JE METS AUTANT DE TEMPS À ME PRÉPARER !! » Je pris le premier truc qui me venait sous la main, l'enfila vite fait puis sortit de la salle de bain.
- Ah bah, après des heures d'attentes, tu es enfin prête.
- Je me suis endormie dans la douche. Bon, on y va ?
- Oui, on y va.

On sortit du dortoir et prit la route. Le trajet est passé tellement vite que je n'ai pas eu le temps de me remettre de toutes mes émotions.
Je vis les bâtiments en face de moi, je rêve où il est immense ?
- Wouah, il est magnifique, dit Charlie d'un air émerveillé
- Il est surtout grand, voir gigantesque.
- N'abuse pas !!

Je n'arrive pas à dissimuler mes sentiments, c'est-à-dire on lit en moi, comme un livre ouvert. Charlie, me connaissant par cœur, vit ma détresse sur mon visage.
- Ne t'inquiète pas, je suis là, ça va aller.

Elle me prit par le bras puis dit :
- Let's go !!
On rentra dans le bâtiment et le cauchemar commença.

• THE BEST OF US • WaNNa OnE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant