Hell Riders (Spin-off REBEL BIKERS) Publié Chez EVIDENCE EDITIONS

Hell Riders - Ayden 2

En sortant de la salle de réunions, un des Hell Riders m'informe que Linda m'attend dans ma piaule, à l'étage. Petite coquine, elle me désire vraiment celle-là. Kurt m'a dit s'occuper du mec que je viens de buter, alors je me faufile parmi la tonne de monde, et monte les escaliers en colimaçon. J'ai élu domicile ici pour l'instant, le temps de me trouver un studio. En ouvrant la porte, je fronce les sourcils. Linda est debout, dos à moi, en train de regarder par la fenêtre.

- Pourquoi t'es pas à poil, toi ? demandé-je en refermant derrière moi.

Sans réponse de sa part, je vais me laver les mains dans la salle de bains. Ensuite je reviens vers elle, excité comme pas possible. J'agrippe ses hanches et l'oblige à me faire face pour m'emparer de sa bouche, mais Linda se dégage.

- Ayden, attends !

Surpris, je lève les yeux au ciel et réponds d'une voix brusque :

- Attends, il y a deux minutes, tu étais prête à écarter les cuisses et maintenant tu fais ta prude ?

Linda me décoche un regard noir. Ce sont bien les femmes, ça, à changer d'humeur comme de strings. Mais loin de moi l'idée de la supplier. Epuisé par ma journée, je vais m'affaler sur mon lit. Je cale mes bras sous ma tête, et fixe le plafond quand sa silhouette apparaît. Ses jambes grimpent de part et d'autre des miennes, son corps longiligne plane au-dessus de moi. Elle me fixe de ses yeux verts et perçants.

- Qui est Saddy ? Elle t'a envoyé un message. Apparemment, elle cherche à te joindre depuis un moment.

À cette phrase, je plaque mes mains sur ses hanches, et la soulève pour la faire basculer sur le lit. À califourchon sur elle, j'emprisonne ses mains au-dessus de sa tête et approche mes lèvres des siennes.

- Plus de questions. Que ce soit sur mon passé, à propos de Saddy, ma leucémie, peu importe. Tu l'as ferme. Maintenant soit on s'envoie en l'air, soit tu dégages pour de bon. Pigé ?

Elle sourit, se trémousse et murmure :

- Fais-moi crier, bébé !

Ni une ni deux, je dézippe sa jupe en cuir. Elle joue des hanches pour la virer complètement. Oh putain, aucune culotte et ses cuisses s'écartent dévoilant sa chair bien épilée, sa fente reluisante appelant à ce qu'on la lèche et la morde. Ma bite pulse dangereusement, tandis que Linda s'assoit et retire son t-shirt. Ses seins sont énormes, pas de soutien-gorge non plus. Tant mieux, c'est tout ce que j'aime.

Je jubile devant son corps voluptueux. Face à elle, je lui ordonne de déboutonner mon froc. Avec un sourire espiègle, là voilà qui s'active, sans me quitter du regard. Ses yeux m'hypnotisent, on dirait des pierres précieuses.

Sa main attrape ma queue et l'enserre fermement. Nom de Dieu, ça doit faire plus d'une semaine que je n'ai pas baisé, et ça commençait à faire long. Linda effectue de lents mouvements de haut en bas, en posant son autre main sur ma cuisse pour plus de stabilité. J'empoigne sa longue chevelure noire, et lui indique le rythme à prendre quand elle m'englobe dans sa bouche. Plus vite, plus intense, j'ai besoin de ressentir un truc. Autre chose que de la rage. Celle qui m'habite depuis quelques jours, depuis que mon destin ne m'appartient plus.

Linda gémit avec mon engin entre ses lèvres, elle se régale et ça m'excite de la voir dans cet état. Seulement, c'est mon bonheur qui m'intéresse pas le sien. Soudain, je l'oblige à m'avaler tout entier, allant taper jusque dans le fond de sa gorge. Aucun relent de dégoût de sa part. Putain, j'adore. Une sensation de plénitude m'ébranle mais j'en veux plus. D'un mouvement je la relève, et la force à se tourner pour avoir son cul en ligne de mire. Rond, bien ferme, elle s'entretient et c'est tant mieux pour moi. J'attrape une capote et l'enfile rapidement.