Chapitre 1.

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J'avais un avenir, j'avais des rêves... J'avais des espoirs et des ambitions.

J'avais une famille, des amis, j'avais un homme avec qui j'avais des projets.

Aujourd'hui, je n'ai rien d'autres que de ces chaines d'acier et ce collier en cuir qui s'enfonce dans la chair de mon cou, m'étouffant à chaque fois que je ne suis pas la cadence de marche du reste du groupe.

Nous nous dirigeons, le groupe de femmes « esclaves » et moi vers le lieu où « ils » nous échangeront contre une somme d'argent. Ces femmes que l'on traite comme du bétail étaient il n'y pas plus de quelques jours des savantes, des enseignantes, des médecins ou même des avocates, aujourd'hui, elles sont toutes réduites au poste de putains que l'on échange contre une vulgaire somme d'argent.

Nous avons des colliers en cuir reliés entre eux par des chaines de fer, cliquetant à chacun de nos pas. On nous a sélectionné parmi une cinquantaine de femmes, après, on nous a pomponné, épilé, coiffé et maquillé avant de nous attacher à ces laisses d'acier.

Nous sommes à présent une vingtaine, toutes plus belles les unes que les autres dans nos tenues légères aux couleurs extravagantes. Je porte du rouge sous l'ordre de l'homme qui m'a kidnappé.

Flasback :

« - Comment t'appelles-tu ma jolie ? Murmura-t-il en caressant ma joue.

Comme je refusais de répondre en détournant le visage, il s'est emparé de mon menton pour me forcer à lui faire face.

- Je t'ai posé une question. Siffla-t-il entre ses dents jaunies par la cigarette avant de pincer mon téton droit avec une force qui me fit hurler de douleur, je ne répondis pas pour autant, il m'a volé ma vie, je ne lui donnerais pas la satisfaction de me voir me plier à ses 4 volontés.

Il continua à torturer mon sein en souriant machiavéliquement.

- Elle s'appelle Scarlett ! Hurla mon amie Lana, qui n'en pouvait plus de me voir souffrir.

L'homme aux yeux noisettes sourit.

- Scarlett... Hmm, j'aime bien ça te va bien...

Il enfouit sa tête au creux de mon cou pour déposer des baisers baveux qui m'écœurèrent, je voulu le chasser mais mes poignets étaient attacher derrière mon dos, et protester n'aurait servi à rien, j'étais dans le camp de l'ennemi et lui exploser les testicules d'un coup de genoux ne servirait à rien d'autre que de mener à ma mort.

- Dommage que je doive te vendre... Tu porteras du rouge et tu me rapporteras gros j'en suis sûr, ces chiens vont se ruer sur tes courbes. Dit-il en suivant la courbe de mes hanches à l'aide de ses sales mains de violeur.

- Va te faire foutre, fils de p***.

Il se retourna et me sourit avant de donner un coup de poing dans mes entrailles. »

Fin du flashback.

Je trébuche sur une pierre et redescend sur terre, fixant le sol en essayant d'ignorer les supplications de Lana une 10ène de mètres derrière moi, la douleur de son coup de poing persiste, je crois que je vais avoir un bleu à cet endroit, s'il n'est pas déjà  apparu.

L'homme qui nous a kidnappés profita de la soumission de Lana pour lui contraindre une fellation et maintenant, elle serait prête à lui lécher les orteils pour la moindre chance de liberté.

Je ne sais pas quoi penser d'un tel comportement, après tout, nous luttons toutes pour notre survie, et je n'ai pas le droit de juger son comportement, mais j'ai le droit de penser qu'il y a des moyens biens plus intelligents et biens moins dégoûtants que ça pour s'échapper de ce pétrin.

INDISCIPLINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant