Chapitre 3.

5.4K 67 15
                                    

J'ouvre les yeux, ma tête me fait mal. Je suis dans... 

Mais où suis-je ? 

Ce qui est sûr, c'est que ça bouge, et que ça ne ressemble pas à un bateau, je n'entends plus le bruit des vagues, ce dernier est remplacé par un bruit de moteur. Je me trouve peut-être à l'arrière d'une grande, très grande voiture. 

Je me lève du lit à une place sur le quel je dormais et me dirige vers ce qui me semble être une fenêtre. J'ouvre les volets en bois et me retrouve éblouie par la lumière du jour qui pénètre dans la pièce ambulante et l'illumine. Je vois les arbres défiler devant moi. Je sors la tête, le vent me fait du bien. Je découvre que je suis dans une sorte de remorque ou caravane tirée par une gros 4x4 noir aux vitres teintées, je ne peux donc pas voir le visage du conducteur depuis les rétroviseurs. 

Je respire un bon coup, l'air ici est frais sans être trop froid, c'est une belle matinée et le soleil semble s'être levé depuis un peu plus d'une heure.

Bon, il faut que j'analyse cette pièce, peut être que j'y trouverais quelque chose qui me serait utile. 

Il y a effectivement, plusieurs fenêtres que je n'avais pas remarqué à mon réveil. Je les ouvre toutes, la pièce est à présent aussi lumineuse que l'extérieur, ce qui me donne un sentiment de réconfort. Le noir ne m'a jamais semblé très rassurant. 

Sur une table en verre, Il y a un plat où quelqu'un a disposé un petit déjeuné complet et un vase en verre contenant une seule rose rouge attachée d'un ruban blanc. 

Je caresse les pétales en me demandant si cette douce surprise provenait de mon nouveau "maitre" alias Luke le seigneur de je ne sais quoi. 

Ses yeux me reviennent à l'esprit, sa façon de me regarder était troublante, comme s'il ne cherchait pas seulement à m'avoir physiquement, mais aussi me posséder mentalement.

je secoue la tête pour me sortir cet enfoiré de l'esprit. 

Devant moi, je découvre une porte de la même couleur que le papier peint rouge de la pièce, je l'ouvre et découvre une salle se bain, décidément, cette caravane est mieux dotée que mon ancien appartement.

Je me dirige vers l'évier et me jette de l'au sur le visage, puis contemple mon reflet sur le miroir. j'ai bronzé, j'ai du mascara qui coule sur mes cernes et j'ai les cheveux gras. j'ouvre l'armoire et y découvre tout ce dont une femme aurait besoin. Trousse à maquillage, shampoing, gel douche, parfum, brosse à dent et dentifrice...ect Je décide donc d'en profiter et de prendre une douche. 

***

Je mordais dans mon croissant que je sentis la caravane ralentir, alors, je décidais de fourrer une fourchette dans mon soutien gorge on ne sait jamais. Mon coeur se mit à battre plus vite, nous sommes arrivés à destination, une destination qui doit probablement être le pays Vakar, où les hommes sont forts et poilus, où je vais devenir esclave sexuelle, où les statistiques et la pyramide de Maslo que j'ai étudié à la fac ne me serviraient strictement à rien.

Une porte s'ouvrit, laissant apparaitre la tête blonde de Tarvak. Je reste figée, étourdie, ne sachant pas quoi faire. M'enfuir ? Pour aller où ? L'attaquer à coups de fourchette ? ça serait stupide...

- Tu as meilleure mine à ce que je vois, remarque-t-il en me jaugeant de haut en bas.

Tavrak à les yeux de la même couleur que ses cheveux et une peau pâle, il est bâtit comme une armoire à glace, il porte un genre d'uniforme noir pour forces de l'ordre.

- Allez descends, ne le faisons pas attendre plus longtemps. 

Je descends et découvre avec un étonnement sans limites l'énorme bâtisse qui se dresse devant moi, des tours hautes de dizaines de mètres, des portes immenses et des terres qui s'étendent à l'infinie. 

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Sep 13, 2018 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

INDISCIPLINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant