C'était un lundi du mois de décembre, il me semble. Un coup de téléphone m'avait tiré d'un rêve étrange. Il devait être trois heures du matin, quand ma vie à basculée. Mon mari, un célèbre archéologue qui venait à peine de rentrer d'une expédition en Egypte, était mort par balle. Un incendie dans son bureau au collège impérial de Londres avait permis de le retrouver avant que son corps ne soit calciné. Seul, ses archives d'une valeur immense pour le département d'égyptologie ainsi que pour le musée de la ville avaient disparues.
C'est à partir de ce jour que j'ai commencé à faire des rêves étranges et à avoir des visions même en pleine journée au détriment de mon travail et de mes nerfs. Mes relations en ont prit un sérieux coup ainsi que les regards des autres. Vous savez, ce regard qui veux dire, "La pauvre, toute nos condoléances", ou encore "Elle est encore si jeune...le malheur la déjà touchée". Car, oui. Je ne vous l'ai pas dit mais je suis une jeune femme, à peine sortie des études qui à épousé son professeur d'égyptologie. Malgré, le fait que je ne faisais qu'aider mon futur mari pour les taches les plus banales de la vie. C'est en ce rendant compte qu'il ne pouvait rien faire sans moi qu'il m'a demander en mariage et moi...j'ai dit oui.
Du moins tout ça c'était avant, maintenant, je me morfonds dans mon chagrin et je tourne en rond dans le manoir de mon défunt mari. Ses nombreux bibelots ramener des nombreux voyages que nous avions fait ensemble sont dans toute la maison et me rappellent à lui. Comment estomper la douleur ? Comment la faire rétrécir ? Guérir ou l'oublier ? Comment ? Dans une maison qui à chaque pas vit dans le passé. Les jours passent, les nuits, les rêves troublants, les faux-amis toujours à s'apitoyer sur mon sors et le leurs et enfin, les pompes funèbres. C'est à ce moment que j'ai appris quelque chose de bizarre, mon mari avait déjà tout prévu pour sa mort. La cérémonie, le cercueil et l'emplacement dans un cimetière en France, son pays d'origine. Il fallait que je fasse le voyage pour la descente au tombeau.
Le problème, c'est qu'avec l'enquête en cours, je ne pouvais quitté le pays. La police est venu m'interroger. Deux hommes, le regard dur et compatissant sont entrés. Je les ai reçu dans mon salon. Le ton verdâtre de la pièce n'embellissait pas mon teint déjà blafard. J'avoue que je ne me souviens pas de ce qui a été dit durant cette entrevue. Mes absences répétées ont conforté mes interlocuteurs de mon innocence dans le meurtre de mon époux. A leur départ, j'étais encore plus à l'ouest. Tout ce que je voulais c'était de voir mon mari, une dernière fois, une dernière caresse, un dernier baiser. Mon dieu...rendez-le moi ! Il fallait que je le vois.
C'est avec cette pensée que je suis aller à la morgue, là où le corps de mon mari reposait. La nuit tombait, les lumières des fards dansaient sur ma rétine et mon voiturier m'a déposé quelques minutes plus tard. En entrent dans la morgue, la lumière du bureau de l'accueil était allumée mais personne au alentour. A ce moment là, je n'ai pas noté ce détail. Seul, comptait mon envie de le voir. J'avançais dans les couloirs sombres et froids, une force inconnue dirigeant mes pas. J'arrivais vers la salle d'autopsie, avançant dans le noir, quand j'ai eu une violente douleur à la tête. Je titubais, m'accrochant désespérément à l'encadrement de la porte. Une pâle lueur éclairait le corps de mon défunt mari. L'obscurité remplissait la salle d'autopsie quand un masque de mort sorti de la pénombre. Mon corps était paralysé et ma vue se troublait, cette vision d'horreur me fit tourner de l'œil et je me suis sentie partir dans le néant.
Ma tête me faisait mal. Je revenais peu à peu à moi quand je me leva brutalement. Mais où suis-je ? Mon cœur se calma quand j'aperçus des objets familiers. J'étais chez moi. Comment était-ce possible ? Ma vision d'hier était-elle réelle ? Ma mémoire me fait défaut. Suis-je vraiment aller à la morgue hier soir ? Je réussis à me tirer du lit, enfila une robe de chambre et descendit les escaliers. Lizzy, ma domestique m'attendait en bas et me salua comme à son habitude dès qu'elle me vit. Je lui rendit son salut et lui demanda de m'appeler le voiturier, tout en me dirigeant à la cuisine.
Lizzy avait déjà installer le petit déjeuner sur la table en chêne. Il était composé de toasts, d'une tasse de café et d'un verre de jus de fruit. Avant de m'installer, je m'adossa à l'encadrement de la porte, laissant mon esprit divaguer dans la pièce. La lumière peu soutenu du soleil d'hiver se reflétait sur la neige fraîche et se diffusait dans la cuisine. Cette atmosphère bleuté me ramena à des moments passés dans cette salle, avec mon époux. Les images défilaient devant ma rétine quand des larmes se mirent à couler sur mes joues. C'est à cette instant que je sorti de ma torpeur. Je m'essuya rapidement les yeux et retourna à mes occupations.
Je m'étais à peine installer quand Alfred, le conducteur de la Bentley Continental gt de mon mari, entra en me saluant. Il se planta au garde-à-vous et attendit ma requête. Gêner, j'avalais une gorger de café et le questionna sur le déroulement de la veille. A ma grande surprise, lui-même n'avait aucun souvenir et s'excusa pour son manque de vigilance.
Alfred est... était un ami d'enfance de mon mari. Leurs chemins c'étaient séparés quand il était parti dans l'armée. Puis, des années plus tard, il fut renvoyer à la vie civile. C'était la première fois que mon époux le revoyait. Ce jour là, il retrouva son ami boitant, avec des cicatrices et des brûlures sur tout le corps. Il avait également perdu son œil droit qu'il cachait sous des lunettes de soleil. Sa famille, ne supportent pas ce qu'il était devenu, l'avait rejeté. Mon mari lui donna asile. Depuis ce jour, il nous est dévoué.
Alfred allait prendre congé quand je fis tomber ma cuillère. Le choc métallique le stoppa nette. Il se retourna vers moi, m'indiquant en se massant l'arrière de la tête que c'était le bruit qu'il avait entendu avant qu'on ne l'assomme.
Je comprenais mieux pourquoi il était si perturber ce matin. Après un long silence, je les invite à ce joindre à moi pour le déjeuner. Ils assirent en prenant une tasse de thé. Cela était amusant, j'étais la seule dans cette maison à boire du café. Pendant, que je louchais sur ma tasse, je remarqua que mes deux compagnons se croisaient régulièrement du regard. Je fis mine de ne rien remarquer. Après avoir fini mon déjeuner, je dus interrompre cette embarrassent échange. Je voulais retourner sur les lieu de son agression et de ma vision.
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La quête d'Anubis
ParanormalUne jeune femme du nom de Ashley, vient de perdre son mari, archéologue, de façon tragique et mystérieuse. Des évenements et des visions étranges vont l'entrainer à cotoyer puis vivre avec la mort.