La guerre des plumes

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Peu de temps avant la parution de cet ouvrage, en 1503, éclata la guerre des plumes. Il s'agit à la base d'un conflit afrangien, interne au domaine Uscil. Un elfe lhinéen se trouvait alors sur le domaine, avec sa compagne humaine. Les deux luttèrent et périrent. Même banni, un lhinéen possède cependant ses droits civiques. De plus, en raison de leurs faible nombre et natalité, Lhin considère une telle perte comme un acte de guerre. Deux centaines d'elfes prirent le chemin d'Afrang. Il ne l'atteignirent jamais. Ils durent contourner le bras de l'Oriet, et passer par les forteresses orcs d'Anbur ou les forts nains de Lakr. Les nains annoncèrent qu'en vertu de la paix fragile qui s'était récemment établie entre eux, ils n'extermineraient pas les elfes pour avoir soulevé l'idée de passer en armes chez eux. Les orcs paraissaient ravis d'accueillir sur leurs terres les elfes qui abbattaient tous ceux des leurs arrivant en vue d'une forêt. On ne su pas qui, des elfes ou des orcs, lança l'offensive, mais le résultat fut que la guerre des plumes débuta réellement à la frontière lhino-angburienne. Les nains descendirent combattre les orcs en ressortant d'antiques querelles de voisinage, puis les elfes parce qu'il y avait eu des pertes collatérales, puis les autres nains pour des raisons se perdant dans la nuit des temps.
L'usage intensif de tous types de magie, en particulier de nécromancie douce suite au tabou rompu depuis quelques années, fit rapidement de la zone de conflit un chaos ou les survivants et les morts tachent de survivre du mieux que possible.
Le conflit :
- Provoqua des bouleversements météorologiques mondiaux majeurs.
- Réveilla un tyran draconnique nommé Ugvraax. Ce draconnidé secondaire, enfant d'une hydre et d'une vouivre primordiale, réanima ses anciens adorateur, parmi lesquels les seigneurs silencieux et leurs disciples. ( Voir : lutte silencieuse )
- Créa la lande des plumes, lieu où vivent des tribus de syrènes nomades dont les mouvements servent à sceller un certain nombre de choses enfouies depuis le conflit.
- Démontra la puissance militaire d'Éores, dont les mercenaires ne servirent qu'à la défense.
- Abouti à la légende du continent Vang, par la disparition de toute preuve confirmant où infirmant son existence, ce qui inclut le continent lui-même, toute carte marine indiquant son emplacement et tout ses ressortissants.

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