Un enfer

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Chapitre 1

Il était déjà six heures du matin, un nouveau jour horrible m'attendait. Même si je n'avais point la motivation, je devais me lever pour réussir ma vie. Sans plus attendre, redressant mon corps pour m'asseoir, j'allumais la lumière. Elle me brulait les yeux, donc je les frottais pour voir correctement. Reprenant mes esprits après une ou deux minutes, je m'étais levé pour ensuite me diriger vers la salle de bain. Je commençais par enlever le bas de mes vêtements en remontant, mes yeux se posaient furtivement sur mon corps honteux. Au moment d'enlever mon haut, fixant mon reflet dans le miroir, mes yeux se remplissaient d'eau. La voici, la fille dont le nom est Jeanne, grosse, moche, timide, seule et j'en passe. Mes bras étaient recouverts de plaies causées par une lame de rasoir. Personnes n'y avaient fait attention, n'y même remarquée, personne, même pas ma famille. Les minutes passaient, direction la douche. L'eau chaude qui coulait parcourant mon corps me relaxait. Au moment de passer du shampoing, la musique m'envahissait et la voix s'en exprimait. Quinze minutes plus tard, une fois une serviette autour de ma poitrine, je sortais. Mes yeux s'étaient fixés une seconde fois sur mon reflet, un corps d'une pure laideur. M'insultant moi même dans la tête, les larmes que je retenaient se mettaient à couler sans s'arrêter. Un courant d'air froid me parcourt le long du dos, par précipitation j'essuyais mes larmes et je rentrais dans ma chambre. Prenant l'uniforme, je me suis changée.Une fois mon uniforme enfilé, mon ventre hurlait famine. Il fallait cesser cette sensation. Me dirigeant dans la cuisine, mon portable c'était mis à vibrer :

Messages de Père

Reçus à 7h55 :

Quand tu rentres des cours ramène moi une bouteille de vin.

C'était tellement prévisible. Le laissant sans réponse, je prenais un biscuit sans sucre. Mais, je repensais à mon corps si laid.Finalement je n'avais rien pris. Je dérobais les écouteurs de mère et prête pour l'arrêt de bus. La musique était á fond dans mes oreilles, marchant rapidement, j'étais pensive. Rêveuse comme j'étais, je n'avais pas regardé la météo. Il faisait si froid, j'étais en manches longue, mais trop léger, la fraicheur passait par le bout des manches et me parcourait tous le corps. Tant pis, fallait prendre sa comme une sanction. J'y repenserais surement la prochaine fois. De même, un demi tour me mettrais en retard. Enfin arrivée, regardant les minutes qui passaient sur mon téléphone, j'attendais patiente, le bus.Dix longues et froide minutes passaient. Le voilà qui arrivait. Il s'arrêtait en face de moi et j'y grimpais rapidement. Comme d'habitude, les regards me dévisageaient, les jugements explosaient dans leurs regards. Je m'étais assise du côté de la vitre. Regardant les maisons passer, les personnes marcher, une larme se mettait à couler. Vingt minutes c'étaient déjà écoulées chaudement et rapidement. Arrivée à destination, je sortais la dernière comme d'habitude, je me dirigeais à ma place, dans un coin de la cour et je me mettais à lire. Amoureuse des bouquins comme jamais je ne voyais pas le temps passer. Regardant une seconde fois ma montre, je m'apercevais qu'il ne reste plus que cinq minutes avant les cours. Une envie pressente me prenait subitement. Je courais alors aux toilettes. Sortant de la cabine, je croisais par malheur les PITBULLS* Évitant leurs regards je me lavais les mains. Au moment de sortir, elles m'interpelaient. Anne m'avait dis d'un ton moqueur:

Anne - Et bien tu va où ma jolie?.

Moi - Je dois aller en cours, sinon je vais être en retard, avais-je dis la tête baissée.

Anne - Oh... en cours? Aller reste avec nous jouer un peu.

Je ne savais pas quoi faire, elle tournait autour de moi telle un vautour tournant autour de son diner. Les autres filles maintenaient la porte fermée. Mon arrêt de mort venait de sonner, un mauvais pressentiment rôdais en moi.

Moi - Non désolée, une autre fois, en commençant à forcer un passage.

Anne - Je crois que t'a pas compris, m'avait elle dis en me prenant par le cou. C'est un ordre tu joue avec nous.

‎Son regard aussi sombre que la nuit me terrifiais, mon sang se glaçait, ma peur me paralysait et ma respiration se mourait.Aucune chance, je devais y passer. Après tous, je payais toujours pour les autres.

Moi - Lâche-moi...je n'arrive pas... respirer...

Anne - Oh non que c'est dommage, tu va disparaître! Disait-elle en ricanant.

Elle me jetais à terre, d'une telle force que certains os se brisaient sur le coup. La porte des WC était verrouillée et maintenue par les deux autres filles. Personne ne pouvais nous entendre, personne pouvais nous voir. Je hurlais de douleur et Anne rigolait de plaisir.

Anne - Quelle mélodie! Disait-elle d'une voix sadique.

Moi- Pourquoi... moi?

Anne-Tu est la fille de celui qui a ruinée a volé la vie de ma tendre mère. Sa aurai du être ton père qui aurait du crever dans cet accident.

Je regardais Fiona et Élise terrifiée. Elles baissaient la tête comme si elles était obligées de faire sa. Anne me prenais par les cheveux. Impuissante, pleurante de douleur je la regardait Elle me regardais, d'un regard aussi glaçant que le froid d'hiver, souriant comme une psychopathe. À ce moment je savais pas quoi faire, à part pleurer et prier ma vie.

Moi - Arrête... je t'en conjure... laisse moi partir... je dirai rien... promis

Elle - Tu crois que tu va t'en sortir comme ça? Une vie pour une vie. Je transmettrai tes remerciements à ton chers père.

Le désespoir était présent. Elle me frappais la tête contre le sol. Quelle douleur, le plus étrange c'est que je ne voyais rien, le néant. J'entendais et ressentais mais je voyais que obscurité. Elle continuait, je sentait ces douleurs. Des souffrances sans fin. Les bleus se formaient sur mon corps laid, ma respiration se faisait taire. Au bout d'un certains moment, je voyais blanc, un silence de plomb pesait. Seulement le silence était présent, mais la douleur y était toujours. Subitement, une voix féminine retentissait, une voix qui hurlée mon nom.

Elle m'était si familière, qui est ce? Serait-ce...

À Suivre

PITBULLS*:Un groupe tres respectée dans le lycée qui est composé de trois filles qui sont les suivantes:

-Anne: La leader du groupe, elle est froide et terrifiante. Quand sa colère explose, même le Diable part se cacher.

-Fiona et Élise: Les soumises de Anne, si elles parvenaient a désobéir la leader, les conséquences pourraient êtres douloureuse et horrible.

La Vie De JeanneWhere stories live. Discover now